Réforme du système électoral : Le ministre Abdoulaye Maïga ouvert aux contributions des partis politiques

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Le jeudi 4 mars, s’est tenue au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, la restitution des résultats des travaux de l’atelier  de relecture de la charte des partis politiques, de la loi électorale et de la loi organique sur les députés. Sous la présidence du ministre, Colonel Abdoulaye Maïga, la rencontre a été l’occasion pour les acteurs politiques et associatifs de faire des propositions d’amélioration pour un processus électoral transparent, inclusif, crédible et apaisé.

 

Du 25 au 27 janvier 2021, s’est tenu un atelier au cours duquel,  les responsables des partis politiques et ceux du département ont passé en peigne fin les insuffisances et les lacunes des trois principales lois régissant le cadre juridique de notre système électoral. L’atelier visait à  faire des propositions d’amélioration pour un processus électoral transparent, inclusif, crédible et apaisé. Le ministre Maïga, dans son discours,  a témoigné sa volonté inébranlable d’organiser des élections dont les résultats seront acceptés par tous les acteurs.  Il dira que la fondation du Mali nouveau, est le fruit de cette synergie mobilisatrice des acteurs politiques, des organisations de la société civile et du gouvernement de la Transition sous les leaderships du Premier ministre et du Chef de l’Etat. Au cours de la rencontre, trois présentations ont été  faites par le cabinet du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et dont les grandes lignes ont été communiquées aux partis. Il s’agissait de la synthèse des recommandations sur la Loi n°2016-048 du 17 octobre 2016, modifiée par la loi n°2018-14 du 23 avril 2018 portant loi électorale. La synthèse des recommandations sur la loi n°05-047 du 18 aout 2005 portant charte des partis politiques. La synthèse des recommandations sur la loi n°02-010 du 05 mars 2002 portant loi organique fixant le nombre, des conditions d’éligibilité, le régime des inéligibilités et incompatibilités, les conditions de remplacement des membres de l’Assemblée nationale en de vacance de siège, leurs indemnités et déterminant les conditions de la délégation de vote.

Cependant, les acteurs des partis politiques et de la société civile ont réagi contre la démarche adoptée par le département vis-à-vis de ces  synthèses. Ils dénoncent une dénaturalisation des synthèses faites lors desdits ateliers. Ils accusent, à cet effet, le département de donner sa propre position et non celle des ateliers. Parmi les points de désaccords on pouvait noter, entre autres, la suppression de l’aide publique aux partis politiques, des sanctions contre des alliances contre nature, la création d’un organe unique des élections.

Toutefois, le ministre Maïga,  après avoir écouté les intervenants, a promis  de rester toujours ouvert aux contributions.

Ibrahima Ndiaye        

 

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