Refondation de l’Etat : L’implication des légitimités traditionnelles au centre des échanges

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Le Forum citoyen pour l’implication et des légitimités traditionnelles et coutumières dans le processus de la refondation de l’Etat, se tient du 29 au 30 novembre 2021 à l’hôtel Maeva à l’ACI 2000. L’ouverture des travaux a été présidé le lundi 29 par le ministre de la Refondation de l’ Etat, M. Ibrahim Ikassa Maïga.

-maliweb.net- Organisé par le Cercle de réflexion et d’information pour la consolidation de la démocratie au Mali ( Cri 2002)  avec le soutien de la Direction de Développement et de Coopération Suisse (DDC), en partenariat avec le ministère de la Refondation de l’Etat, ce forum met à table la participation, l’implication et la responsabilité des autorités traditionnelles et coutumières dans la dynamique du processus de refondation de l’Etat.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Refondation de l’Etat, Monsieur Ibrahim Ikassa Maïga, a rappelé l’intérêt que portent les hautes  autorités à l’implication de légitimités traditionnelles au processus de la refondation. Et d’ajouter que les légitimités traditionnelles et le processus de refondation sont deux paradigmes inséparables. Pour le ministre de la refondation, si  les  pratiques politique, intentionnelle et de gouvernance ont échoué jusque là à amorcer un réel développement socio-économique, ceci est du  au fait des paramètres de nos réalités ont été occultés des décisions. Aussi, pour lui, les légitimités traditionnels restent des ressources inestimables pour mener à bon port la gouvernance, elles peuvent être de bons gestionnaires des crises et  des problèmes internes.  S’agissant du processus de refondation, le ministre Maïga, indique de sa réussite dépendante l’exclusivité pour répondre aux attentes des populations.  Le président de Cri  2002, le Dr Adboulaye Sall,  soulignant la pertinence de l’évènement, a indiqué que sa structure travaille depuis une vingtaine d’années sur le rôle et responsabilité des garants de tradition dans la gestion de la cité. Quant au représentant de la Coopération Suisse, Monsieur Abdoul Wahab Dieng, il a félicité le cercle de réflexion pour les efforts engagés,  et indiquant la bonne santé de leur coopération, le représentant de la Coopération Suisse, les a réaffirmé leur soutien.

Khadydiatou SANOGO/maliweb.net

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1 commentaire

  1. Il n’y aura pas de refondation en mentant en trichant, en se driblant, en volant et en corrompant, il y a des comportements qu’il faut bannir afin d’atteindre l’asymptote de la refondation et malheureusement nous sommes très loin de cette limite de base.
    Regardez ce qui se passe avec le cas Bakary TOGOLA et ses coaccusés, aujourd’hui ils sont libres comme de l’air alors que tout le peuple malien est unanime que ces bandits sont vraiment coupables, mais les juges et les avocats déclarent le non-lieu, comment avec ça il peut y avoir une refondation? Laisser partir les bandits de grands chemin avec la couverture des juges et des avocats sans scrupule, nous sommes dans quel pays?
    Modibo KEITA disait ceci ceci «L’indépendance du juge n’est pas dans les textes. Mais dans la valeur morale du magistrat lui-même, dans sa probité, dans sa compétence, dans sa conscience professionnelle (…) il cesse vraiment d’être libre et indépendant, le jour où il prend l’argent de la corruption».
    «Nous avons un peuple admirable, capable d’accepter tous les sacrifices pourvu que ceux-ci soient équitablement répartis. Ce qui peut le décourager, le démobiliser, le révolter, c’est l’injustice. Faites donc en sorte que tous ceux qui sortiront de nos Palais de justice, après une sentence, disent : justice a été rendue».

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