« Le genre dans le programme de développement pour l’après 2015 » était au cœur des réflexions le mercredi dernier au centre Aoua Kéita. Cela, à travers une journée d’information organisée par le collectif des femmes du Mali (COFEM) en collaboration avec le réseau des organisations féminines d’Afrique Francophone (ROFAF).
La tenue de cette journée vient de se réaliser après le programme « espoir pour les femmes » à travers des ateliers de formation sur leadership politique, les violences faites aux femmes et aux filles, le genre prévention, gestion et résolution des conflits en partenariat entre le COFEM et le ROFAF. L’objectif, de cette journée d’information est de favoriser la participation active des militantes et organisations africaines francophones dans le processus d’élaboration du programme de développement post 2015. Il s’agit de s’assurer que les droits des femmes, l’égalité des sexes, la paix et la sécurité sont fortement pris en compte dans le nouvel agenda post 2015.
Mme Haïdara Djénéba Haïdara dira que le Rofaf étant un réseau régional de droits des femmes, en collaboration avec le Cofem, a choisi de contribuer à ce processus inclusif et de mobiliser ses organisations de femmes autour de la question.
Elle s’est dite convaincue que cet exercice doit veiller à ce qu’aucune régression par rapport aux normes internationales déjà adoptées et aux engagements actuels en faveur des droits des femmes de la paix et de la sécurité.
Selon la directrice exécutive, Massan d’Almeda du Rofaf, beaucoup d’organisations de femmes ignorent les OMD. C’est une situation assez grave. C’est pourquoi, depuis juillet 2012, des consultations thématiques à travers la mise en ligne d’une plateforme, ont démarré afin d’organiser des réunions autour des défis des OMD, a-t-elle signalé.
La représentante de la Ministre de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant, Mme Kadiatou Samoura soulignera qu’aujourd’hui, le défi du développement demeure des enjeux du présent complexe aussi bien pour les gouvernements des pays en voie de développement que pour la communauté internationale. Face aux résultats mitigés, enregistrés pour l’atteinte des OMD, il est nécessaire de chercher de nouvelles approches d’intervention susceptible de combler les attentes, a ajouté la représentante de la Ministre. Elle a, pour la circonstance, rassurée la disponibilité du département de la femme de la famille et de l’enfant.
Mariétou Konaté