Des constats faits par la Gendarmerie du Mali, dans le temps, les gendarmes étaient proches des populations, la confiance entre eux et ces dernières étaient au beau fixe. Des mêmes remarques, cette confiance s’effrite petit à petit aujourd’hui. Que-est ce qui est à la base du manque de confiance des populations envers les gendarmes qui sont là pour les protéger ? Qu’est ce qu’il faut faire pour réinstaurer le climat de confiance entre eux ? Ce sont la entre autres questions que les commandants d’unités, leurs adjoints et personnels, vont tenter de répondre lors de la formation de deux jours (12-13 septembre 2017 au Grand Hôtel de Bamako), organisée par la Direction Générale de la Gendarmerie avec la collaboration du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF) et le soutien du Royaume des Pays Bas au Mali.
Ledit atelier avait pour thème: «réflexion sur le concept de Gendarmerie communautaire pour le Mali». Autrement dit, comment se rapprocher davantage des populations qui n’ont pas confiance aux agents ? L’ouverture des travaux a été faite par le Directeur général de la Gendarmerie, le magistrat colonel major Satigui Moro Sidibé. C’était en présence de l’Ambassadeur du Royaume des Pays Bas au Mali, Jolke Oppewal, et la représentante du DCAF, Jolie Ruth Morand.
L’objectif de cet atelier, déclare d’entrée de jeu le DG de la Gendarmerie, est de créer un cadre d’échanges les unités, doter leurs responsables de capacité pour la mise en œuvre des programmes de la gendarmerie. C’est-à-dire, doter la chaîne de commandement et l’ensemble du personnel de bonnes connaissances sur le partenariat.
Avec le soutien des autorités dans la politique de création des unités pour qu’on soit plus prêt des populations, déclare le colonel Major Satigui Moro Sidibé, nous permettra d’être au centre pour reprendre la main et essayer de renverser la tendance. «Nous comptons élargir ce cadre à l’ensemble de nos champs d’actions sur le terrain. Nous ne pouvons faire autrement que d’être à l’écoute des populations. Bref, on veut démultiplier les actions de cohésion, de partage et d’information pour les populations où qu’elles se trouvent au Mali. Une opportunité de recentrage de nos actions», a indiqué le DG de la Gendarmerie.
Le Royaume des pays Bas attache une importance capitale au respect de l’Etat de droit, à la sécurité, à la restauration de la confiance entre les populations et les forces de l’ordre, à la stabilité, etc. D’où sa présence à cet atelier. «Depuis 2012 les Mali est aidé par d’autres forces. Mais celles ne resteront pas là. C’est pourquoi nous soutenons les réformes des forces de l’ordre du Mali. Car la sécurité du pays doit être assurée par eux. Et cela passe par forte collaboration entre le gouvernement, la société civile et les collectivités», souligne Jolke Oppewal. La représentante du DCAF, Jolie Ruth Morand, a vivement remercié la gendarmerie pour avoir faciliter cet atelier sur la confiance entre les forces de défense et les populations.
Car, de notre point de vue, dit-elle, c’est l’élément clé de la paix au Mali. «Je pense qu’à la fin de la formation, vous sortirez avec des résultats palpables pour vous permettre de renouer de bonnes relations avec les populations». Plusieurs sous thèmes seront développés par les participants. L’on retient le concept de gendarmerie communautaire, le concept de sécurité au Mali, quelle vision de gendarmerie communautaire, élaboration du plan d’implantation de gendarmerie communautaire, etc.
Moussa Dagnoko/ Hadama B. Fofana
Pendant ce temps en France ça devient du culte de la personnalité avec les produits dérivés officiels comme en GB !
https://www.rtbf.be/info/insolites/detail_tasses-t-shirt-sacs-quand-l-elysee-se-lance-dans-les-produits-derives?id=10019014
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