Suite à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, les leaders de la plateforme « Oui An sonna» ont animé une conférence de presse. Ce vendredi soir au Grand hôtel de Bamako.
«Un appel à la conciliation tant dans la forme que dans le fond». C’est ainsi que la Plateforme «Oui An sonna» résume l’arrêt du 04 juillet de la Cour Constitutionnelle sur le projet de révision constitutionnelle. C’est pourquoi, pour préserver les acquis de la démocratie, la plateforme, dans sa déclaration liminaire, «sollicite l’implication de toutes les forces vives de la nation pour l’élaboration d’un texte beaucoup plus consensuel pour l’intérêt supérieur des Maliens».
Par ailleurs, la plateforme «reste mobilisée» en faveur du référendum et réitère son «indéfectible soutien» au président de la République. Répondant aux questions des journalistes, Ismaël Diallo, le président de la plateforme «Oui An Sonna», indique que lui et ses amis ne sont pas absents du débat médiatique. Seulement, assure-t-il, il faut y mettre la forme. «Souvent on nous informe 30 minutes seulement avant le passage sur le plateau. Le temps de vérifier la disponibilité de tes camarades, l’heure indiquée est déjà passée».
Aussi, la plateforme revendique sa présence sur toute l’étendue du territoire national. Pour Ismaël Diallo, le vrai débat autour de la révision constitutionnelle doit se tenir à l’intérieur du pays. Là-bas, assure-t-il, c’est le flou, les gens ne sont pas informés. «C’est ce terrain que nous allons occuper», conclut-il.
Mamadou TOGOLA
Le vrai débat se passe à l’intérieur du pays. Cela se comprend aisément car nos parents qui ne savent ni lire et écrire seront très vite enrôlés dans la farine. Ne poussez pas trop dans la région de Sikasso. La région de Kidal n’est pas la seule frustrée. Nous avons été pendant des années et toujours trompés par les politiques. Faites attention
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