Referendum constitutionnel : Le Mali démocratique évolue vers sa fin Trop de dénis de la Réalité

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Trop de souffrance du peuple, pas assez d’espoir  pour lui, trop de dénis de la réalité, telle est la situation actuelle du Mali, sous IBK. La mal gouvernance est devenu la  règle de gestion désormais. Les surfacturations dans les marchés publics depuis l’achat de l’avion présidentiel en passant par  celui de l’équipement des FAMAS, constatées aussi bien par la Banque Mondiale, la Cour des Comptes, le Bureau du Vérificateur Général sont restées impunies.

La corruption est devenue la première industrie du Mali. Ceux qui sont nés pauvres, veulent mourir riches dans la concussion, le trafic d’influence étc… Choisi par le peuple pour lutter contre ces maux, la gouvernance d’IBK a légalisé le vol comme moyen pour s’embourgeoiser. Choisi par le peuple pour rendre aux maliennes et aux maliens, leur dignité, leur honneur, il a préféré livrer la dignité et l’honneur du peuple malien aux chiens. Choisi pour récupérer les 2/3 du territoire national, il l’a au contraire livré aux rebelles, qui ne se sentent plus dans le Mali. Choisi par le peuple pour maintenir l’administration sur toute l’étendue du territoire national, IBK a fait vider cette zone  ses administrateurs  au profit des Autorités Intérimaires dont la mise en place est contraire à la constitution du 25 février 1992. Cette violation de la constitution a été entérinée par la Cour Constitutionnelle. Choisi pour rétablir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national, IBK a fait signer un accord à Alger, qui démantèle l’Etat, en donnant l’autonomie aux régions du nord, au détriment de celles du sud. Choisi par le peuple pour renforcer la décentralisation au Mali, l’actuel locataire de Koulouba, a été incapable de mettre en œuvre l’opérationnalisation des autres régions créées en 2012 par ATT. Choisi par le peuple malien, pour réformer et équiper notre armée, afin de faire face à l’ennemi où il se trouve, IBK a fait voter une loi de programmation militaire de 1 230 milliards sur cinq ans sans arriver à débloquer au-delà de 10 milliards en deux ans pour ce faire. Choisi par le peuple pour une véritable  gouvernance, notre président a érigé le mensonge en système de gouvernance. Choisi par 78% des maliens pour ouvrir la porte du bonheur au sien, il n’a fait que briser  le rêve des maliennes et des maliens. Choisi pour renforcer notre modèle démocratique, IBK n’a fait que nous amener à la royauté en taillant une constitution sur mesure et qui prive le peuple de choisir son destin. Choisi pour rendre notre démocratie en modèle envié, le Mandé Mansa a mis en place une Cour Constitutionnelle à sa dévolution. Il est temps que cette cour dise au peuple malien qui est son dieu, le peuple ou IBK ? Choisi pour débattre des grands maux du Mali avec la participation de l’ensemble du peuple, il nous amène sous la coupe des sociétés françaises et des juristes français d’un cabinet noir payés à coût de 650 millions F CFA, en jetant à la poubelle de Koulouba, le projet initial des experts maliens au motif, que ce travail ne fait pas de lui un roi. Choisi pour remettre sur le bon chemin l’école malienne, jamais le Mali n’a été dans un tel état de déconfiture avec plus de 500 écoles fermées au nord et au centre. Choisi pour faire avancer le Mali en terme de gouvernance, de réduction de la pauvreté, notre président nous a amené en arrière de 26 ans. A ce rythme qui peut prouver que le Mali n’évolue pas vers sa fin ?

Un adage dit que : ceux qui jouent avec des chats doivent s’attendre à être griffés selon Cervantès.

Seydou DIARRA

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