L’Institut national de prévoyance sociale (INPS) était l’hôte de son homologue du Sénégal, l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES), qui vient de séjourner dans notre pays (20 novembre 2022-1er décembre 2022) pour des travaux de reddition des comptes. La rencontre a pris fin jeudi dernier (1er décembre 2022) par la signature d’un accord de paiement entre les deux structures.
A l’issue de la cérémonie de signature de cet accord, le Directeur général de l’INPS s’est confié à la presse en évoquant l’honneur que l’IPRES (représenté par le chef de mission, Saloum Ba) a fait à son Institut, à travers cette visite. Par la suite, M. Ousmane Karim Coulibaly a rappelé que l’INPS et l’IPRES sont liés par une convention depuis 1997. C’est donc en application de celle-ci que les deux caisses ont une obligation de reddition tous les deux ans.
La dernière activité du genre, apprend-t-on du Directeur général de l’INPS, remonte à 2018. A cette date, il était convenu que les Sénégalais devraient faire le déplacement au Mali en 2020. Mais, compte tenu de certaines circonstances exceptionnelles (notamment la crise sanitaire liée au Covid-19), la mission a été remise à 2022. Pour ce qui est de la reddition proprement dite des comptes, le DG a relevé que lors des travaux, il n’y a pas eu de difficulté. Il s’est même félicité de leur bonne tenue. «Les comptes sont au vert et tout s’est bien passé avec des comptes très clairs, transparents, chacun ayant pleinement rempli sa part du contrat», a assuré Ousmane Karim Coulibaly.
Et d’indiquer que davantage d’accords entre les deux structures permettront certainement de résoudre le déplacement physique de nos compatriotes basés au Sénégal et des Sénégalais qui résident au Mali pour toucher leurs droits. Selon M. Coulibaly, lorsqu’un travailleur migre d’un pays à un autre, ses droits peuvent le suivre et il peut percevoir ses droits sur place.
«L’accord de paiement touche généralement deux aspects de prestation, notamment les pensions et les rentes», a-t-il expliqué. «Cela nous permet de faire des paiements, d’accorder des facilités de paiement à ces différents bénéficiaires qui n’auront plus à faire des déplacements d’un pays à l’autre. C’est une pratique que nous sommes en train de chercher à généraliser. Chaque fois que les Maliens ont des difficultés quelque part, nous avons pour mission d’aller les secourir et leur proposer des services pour qu’ils aient facilement leurs droits. C’est dans ce cadre que lorsque nous faisons des propositions à nos partenaires, chacun ayant les mêmes préoccupations, ils acceptent», a précisé le DG de l’INPS.
Il a, enfin, réitéré sa perception selon laquelle il faut que les caisses aient vocation à protéger et à faire en sorte que les travailleurs sortent de la précarité, surtout ceux du 3e âge à qui il faut éviter le dénuement. Le Directeur général de l’INPS, M. Ousmane Karim Coulibaly, n’a pas manqué de remercier tous les participants aux travaux de reddition des comptes et a formulé des vœux de succès au partenariat entre l’INPS et l’IPRES ainsi que de bon retour à la délégation de l’IPRES qui a séjourné au Mali.
Naby
Avec SRP-INPS