Recueil annuel du CESC : Bamako fait la synthèse de ses besoins et attentes

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Après les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti, ce fut au district de Bamako de faire la synthèse de ses problèmes, besoins et attentes. Ce, dans le cadre de l’élaboration du recueil annuel de la 8ème institution du Mali. A  cette occasion, le président du Cesc, à la tête d’une forte délégation, a rencontré des chefs de quartiers, des communicateurs traditionnels ainsi que des responsables d’organisations de la société civile du district de Bamako.

«Un rendez-vous ou un exercice responsable et objectif pour exprimer les besoins dont la prise en compte par les politiques publiques les légitime». Voilà les mots que le Gouverneur du district de Bamako a trouvés pour souligner l’importance de cette rencontre. Partant, Hadi Traoré, convaincu que le Cesc est le meilleur vecteur de transmission des aspirations des populations, a invité les interlocuteurs de cette institution à s’ouvrir à cet exercice. Pour que, d’année en année, la prise en compte de leurs attentes puisse améliorer les conditions de vie de chacun et de tous.

Pour sa part, le président du Cesc, Dr  Boulkassoum Haïdara, après un bref rappel des missions constitutionnelles de son institution, a réaffirmé la détermination du nouveau bureau à opérer de profondes reformes dans le fonctionnement du Conseil. Pour y parvenir, Dr Haïdara a requis l’accompagnement des plus hautes autorités afin de hisser le Conseil économique, social et culturel à hauteur d’autres institutions de même nature à travers l’Afrique et le monde. Par ailleurs, il a lancé un vibrant appel en faveur du retour de la paix, insistant sur la responsabilité collective et individuelle de chaque Malien. Car, a-t-il dit, la paix est le socle de tout développement.

Il importe de rappeler que les problèmes, besoins et attentes des Bamakois concernent presque tous les domaines d’activité: agriculture, électricité, environnement, élevage, pêche, assainissement, industrie, Mine, maraîchage, artisanat, tourisme, etc.

Au regard de la dégradation du tissu sécuritaire dans le Nord du pays, le Conseil économique, social et culturel n’à pu se rendre dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal depuis l’installation de ses membres en avril dernier. Mais, ce n’est que partie remise, selon le président de l’institution.

Bakary SOGODOGO

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