Recouvrement des TDRL en commune II : La mairie souffre de l’incompétence du responsable en charge

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En grève du 6 au 10 juillet, pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire de quatre mois, les agents de la mairie de la commune, sous la bannière du Syndicat national des travailleurs des collectivités du Mali, avaient d’abord observé un sit-in, le 25 juin dernier, avant d’opter pour un arrêt total de travail de cinq jours à partir du 06 juillet 2020. Les objectifs, selon les initiateurs, étaient de manifester leur mécontentement par rapport au retard de payement des arriérés de salaire de deux mois (avril et mai 2020) ainsi que des droits à l’assurance maladie obligatoire (AMO) et de l’Institut national de prévoyance sociale (Inps) suspendus depuis plus d’un an.

Et de sources proches de l’administration du Maire Cheick Abba Niaré, la mairie de la commune II souffre d’un problème de trésorerie. Et pour cause, le service en charge du recouvrement de la taxe de développement régional et local n’arrive plus à recouvrer les impôts et taxes escomptés pour le mois. En effet, contrairement à son prédécesseur, Sorry Ibrahim, qui tablait sur 45 millions par mois, l’actuel chef de ce service, qui n’est autre que le secrétaire général du comité Syntrac Zoumana Sissoko, mobilise difficilement les 17 millions. Comme quoi, si la mairie est aujourd’hui dans les difficultés, c’est de son incompétence et sa mauvaise foi. Autre explication. Il nous revient, de sources bien introduites, que la mairie, a l’intention de lancer une campagne de nettoyage après un contrôle physique des travailleurs. En cause, ils seraient beaucoup les travailleurs de cette commune qui ont été recrutés sans diplôme. En effet, il se murmure dans les coulisses l’intention du maire de licencier tous ceux qui ont été frauduleusement recrutés. Or les agents menacés de ce licenciement sont apparemment en grande partie des responsables du comité syndical.

Quoi qu’il en soit la mairie, selon un des bras droits du maire joint par nos soins, rassure, s’est acquitté des salaires du mois d’avril et le droit des travailleurs à l’assurance maladie obligatoire (AMO) ainsi qu’à l’Institut national de prévoyance sociale (Inps) a été établi. «Dans les jours à venir ses arriérés de salaire seront un mauvais souvenir.», a-t-il rassuré

Amidou KEITA

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