Les themes retenus etaient : la recociliation nationale , la situation sécuritaire et la situation ivoirienne et tunisienne .La conférence-debat a été présidé par un moderateur professeur ALI NOUHOUM DIALLO et un conferencier CHEICK MOHAMED THIAM.
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rnLa réconciliation nationale, autrement dit le pardon national sans lequel la consolidation de la paix sera difficile .Cette réconciliation doit être précisément l’objet d’une prise de conscience et d’une paix pour le changement du cours de l’histoire.
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rnLa génération UNEEM a été la franche de la société malienne de l’époque, qui a payé le plus lourd tribut du système du général MOUSSA TRAORE .Tous les établissements formés pendant deux ans brisant du coup l’avenir de milliers d’enfants et mettant le pays en retard. Il fallait être Moussa Traoré pour commettre un tel crime. Plusieurs jeunes d’une volonté démocratique et d’un sens du patriotisme sont morts à cette époque à la suite de cette tuerie dont Cabral, froidement assassinés, Thiocary et de nombreuses filles violées qui portent les séquelles aujourd’hui à 50 ans. C’est avec le cœur blessé tenant compte de ces actes, que la COMODE a adressé une lettre au président de la République Amadou Toumani Touré pour refuser catégoriquement la présence de l’ancien dictateur Moussa Traoré à la tribune d’honneur lors de la commémoration de la fête de l’indépendance de notre pays le 22 septembre dernier, car « il a versé du sang ». Ainsi quelque soit l’acte commis le pardon est possible, mais il faut que Moussa cesse de dire qu’il n’a rien fait et demande pardon à tous le peuple Malien. Puisse qu’il est question d’une réconciliation avec notre histoire et sans un esprit de revanche.
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rnLa force réside dans l’union, la conférence – débat a aussi été un terrain d’échange sur les crises africaines (Ivoiriennes, Algériennes et Tunisiennes).Parlant de problèmes l’insécurité en est une en Afrique de l’Ouest surtout au Sahel.A cet effet cette zone est la plaque tournante de toutes sortes de commerces criminels : contrebande (fuel, cigarettes, voitures volées), traite humaine(candidat à l’immigration), trafic d’arme et de drogue . Tous ces trafics liés au grand banditisme sont connectés aux groupes terroristes qui s’agitent au Sahel, particulièrement : l’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), l’Ex-GSPC et l’EX-GIA Algérien .L’espace Sahélo -Saharien s’étendant du Soudan est très difficile à contrôler, cette région relie une vingtaine de pays et se caractérise par la pauvreté, l’instabilité politique à cause des luttes ethniques. La réflexion, la concertation t la coopération entre les acteurs Sahéliens sont indispensables pour le développement et la sécurité de la région du Sahel : « Il n’y a pas de développement sans sécurité »
rnMOHAMED M DICKO
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