A travers une conférence de presse le Conseil national de la Communauté bellah (CNCB) Bellahtoumat a débattu du thème de la question de sa contribution au processus de réconciliation nationale en cours. C’était samedi 3 mai 2013 à la Maison de la presse. Pour ce faire, le porte-parole de la CNCB, Ag Intazoumé Moussa Dicko, a présenté une communication intitulé “la communauté bellah face aux enjeux de la paix et de la réconciliation nationale”.
“Nous savons que la paix se construit sur des principes. Qui veut la paix prépare la guerre. L’armée nationale chargée de la sécurité doit être présente sur chaque centimètre si la situation l’exige pour assurer la vraie sécurité des personnes et de leurs biens. La reconnaissance mutuelle des identités, des différences et des spécificités des communautés. Le bannissement de tous les préjugés socioculturels et économiques. Egalité des droits et devoirs. Etat qui se préoccupe de la distribution équitable de la justice entre les citoyens.
Accorder la même chance à tous les fils du pays en matière d’emploi, de responsabilisation au niveau des postes de décision administratifs, politiques et dans les organismes internationaux. Il importe de corriger certaines lacunes même de l’accord préliminaire de Ouagadougou, notamment le fait qu’on ait signé sans garde-fous une déclaration reconnaissant l’accord préliminaire de Ouagadougou”, a-t-il expliqué.
Suivant les propos d’Ag Intazoumé, pour la Communauté bellah, la réconciliation passe d’abord par la confiance entre les citoyens et leur administration. “Créer une administration plus vigilante et prompte dans les opérations d’anticipation. Il nous paraît impossible de réconcilier les Maliens, les rassembler et faire triompher la justice et l’équité lorsque l’impunité peut être négociée”, a précisé le porte-parole de la Communauté bellah.
Sur la décentralisation et la régionalisation, la Communauté bellah a son avis. “Attention à une décentralisation ou à une régionalisation sur fond ethnique, impulsées par la volonté des groupes armés non représentatifs des majorités”, avertira la Communauté bellah.
Selon elle, la décentralisation doit faciliter et garantir l’expression libre des communautés, notamment les plus éprouvées, fragiles et victimes de stigmates ; “la décentralisation et la régionalisation doivent tenir compte des équilibres sociaux”.
En clair, la Communauté bellah souhaite ardemment que tout découpage territorial soit le fruit d’une concertation entre tous les groupes sociaux vivant sur un espace géographique. Cette rencontre a été l’occasion pour le ministre de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Mohamed d’inviter la communauté à jouer sa partition.
Alpha M. Cissé
A NOUS TOUS : JE VEUX CE MALI
Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde de Paix et de Liberté où seul l’Avenir,
Surtout des enfants, est le seul cheval de bataille !
Je voudrai ! Oui, je voudrai ce Monde où Seule la femme est la Reine,
Respectée et reconnue dans ses droits de Procréation et de Bonheur !
Oui, je voudrai ce Mali, mon pays, ce Mali de la Joie, du Bonheur,
De l’Amour des uns envers les autres, sans calculs ni de rejet de l’autres de par la couleur de sa peau
Je voudrai, pourtant ce Mali qui s’éloigne chaque jour de moi,
De moi Dabry, dans ce monde qui se perd chaque jour !
Oui, mais c’est vrai ! Je voudrai ce Mali où le chat affamé caresse les petits de la souris et,
Non ce Mali où la souris cherche, toujours, un trou pour y cacher ses petits!
Ce Mali, que je rêve, est là, tout près de moi, de toi et de tous contre la partition,
Contre l’esclavage, contre les tiraillements politiciens pour des fins personnels !
Ce Mali qui ne me parle pas de Kidal touareg ni de Ségou bambara ni de Kayes kassoké,
Ni de Sikasso Sénoufo mais du Mali des maliens ouverts à tous les africains et du Monde
Servant de Refuge à tout homme de Paix, épris de Paix, soucieux du bonheur des autres,
Les autres, pour qui, il sait, qui l’enteront un jour dans sa derrière demeure comme ils l’on accueilli.
Je veux ce Malien de ce Mali lointain si loin, si possible par toi et par moi
Ce Mali cultivateur de la Paix pour répondre aux 4 lettres qui forment son nom
De Modèle Africain pour la Liberté des Idées,
Des idées quelles soient religieuses, politiques, culturelles.
Ce Mali de Peulh dormant sous le hangar de la forge du Forgeron,
Ce Mali du dogon toujours respectueux de sa collines sous le rire du bozo sur le fleuve,
Ce Mali du Minianka et d Sénoufo, ce Mali du Sonrhaï et du Dogon,
Ce Mali du tamasheq réfléchi envers le Bellah son proche de tout temps !
Et NON, ce Mali de l’opposition aveugles et stériles rejetant tout du Pouvoir,
Et NON, ce Mali du Pouvoir qui abuse de sa puissance pour tout écraser
Au détriment du bonheur du Peuple, ce Peuple de malien meurtri
Ne courant que derrière sa survie, sa survie menacée par les simagrées.
Oui, c’est ce Mali que je veux comme toi, Malien de souche,
Ce Malien qui endure sachant quand, où et comment se soulever,
Ce Malien, donneur de leçon de Paix, d’hospitalité et d’Amour,
Ce Malien qui vend tout sauf son honneur, sa dignité, sa fierté.
Oui, Moi, je veux ce Mali du malien conscient, droit dans ses bottes,
Ce Mali de la malienne fière de son appartenance et de son identité
Dans son boubou blanc de Bazin parmi les femmes du Monde
Pour ne vulgariser que sa beauté, sa splendeur, sa fierté d’être femme.
ADAMA SIDIBE, « Je voudrai bien ce Mali du Malien fier de l’être » San Ségou
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