Vendredi dernier l’hôtel Olympe a servi de cadre à la tenue de l’atelier de restitution organisé par Afro-Baromètre sur la réconciliation nationale. Pour mieux cerner les débats d’éminents spécialistes ont été appelés à la rescousse.
Dans son intervention le professeur Massa Traoré a d’abord rendu hommage à la communauté internationale dont le concours a été déterminant dans la restitution de l’unité du Mali.
Pour le président du groupe de recherche en économie appliquée s’il doit y avoir réconciliation il faut nécessairement prendre en compte le point de vue des populations qui ont payé un lourd tribut durant les hostilités .
De l’avis de tous les intervenants il faut d’abord œuvrer au retour de tous les refugiés.
Ensuite faire comprendre aux communautés que le retour de la paix doit être un objectif commun
Aussi, pour mener à bien cette mission le groupe de recherche à mener une enquête de proximité auprès des populations
Cette enquête a donné les résultats suivants :
Les maliens préfèrent une justice restitutive, visant à punir les auteurs de crimes, plutôt qu’une justice répartie visant à dédommager les victimes 64 % contre 35%
Les résultats publiés le 16 Mai 2014 dans le rapport, les maliens veulent un pays uni et que la justice soit faite au lendemain du conflit. Ainsi, plus de neuf citoyens maliens adultes sur dix(10)(92 %) souhaitent voir le Mali perdurer en tant que pays non divisé.
Toutefois la tolérance des différences a diminué.
Interrogés pour savoir si « les conflits dans le Nord a changé la perception sur les autres groupes ethniques », une majorité de citoyens ont dit qu’ils voient d’autres groupes ethniques moins favorables.
Pour ce qui est de l’unité nationale neuf citoyens maliens, adultes sur dix (92%) souhaitent voir le Mali en tant que pays non divisé. Paradoxalement ce sentiment est plus répandu chez les populations du Nord
Cette étude menée par Great invitera les occidentaux à lâcher du lest.
Badou S Koba
Faux debas, on veut noyer le poisson dans l’eau. nos freres touaregs ont toujours etes plus favoriser que les autres par l’etat malien…
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