Recommandations des ANR : Un Haut conseil national de la société civile en gestation

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Le mercredi dernier, le gouvernorat du district de Bamako a servi de cadre pour un point de presse animé par Hamman Touré dit Serpent, Dr. Mariam Djibrilla Maïga et Seydou Patrice Dembéle, annonçant la mise en place d’un Haut conseil national des organisations de la société civile (HCN-OSC).

 Selon les conférenciers, depuis un certain moment, tous les mardis dans l’après-midi, des associations et regroupements de la société civile se retrouvent au gouvernorat pour la mise en place du Haut conseil national des organisations de la société civile. A ce jour, ils ont mis en place une commission nationale et un bureau provisoire est en gestation. La commission est présidée par Hamman Touré dit Serpent et Seydou Patrice Dembélé en est le secrétaire général.

Selon les responsables de la commission provisoire, le Haut conseil national de la société civile est l’une des recommandations phares des Assises nationales de la Refondation. Et à en croire le secrétaire général, Seydou Patrice, en ce qui ce qui concerne Hamman Touré dit Serpent, à la tête de la structure provisoirement, « Hamman Touré dit Serpent a pu réunir le 25 janvier plusieurs faîtières d’associations à la Bourse du travail pour mettre en place les premières bases de l’organisation de la mise en place du HCN-OSC ».

Pour les rencontres hebdomadaires au gouvernorat du district, Hamman Touré dit Serpent explique que jusque là, « le conseil national de la société civile n’a pas pris part », et ajoute, qu’ « ils attendent nos objectifs pour nous répondre », parlant du Conseil national de la société civile. « Tout ce qui est société civile, qui a un récépissé, est invité. Il faut l’inclusivité », a lancé le président de la commission Hamman Touré.

Sur la légalité de la procédure de mise en place de ce Haut conseil national, Hamman Touré estime que la Constitution garantit la création d’association pour tout un chacun. « En partant de la constitution qui a autorisé la mission, c’est reconnu et garanti par la constitution du Mali », soutient M. Touré pour conclure que l’Etat ne va jamais dire à une personne de ne pas créer une association.

Koureichy Cissé

 

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