Le lundi 24 janvier, s’est tenue à l’Institut des Sciences Humaines(ISH) de Sotuba, une conférence débat animée par Dr Djouroukoro DIALLO, enseignant-chercheur à l’Université de Berne en Suisse. Cette conférence portait sur l’ouvrage : « Gouvernance et multilinguisme au Mali : Une étude exploratoire dans la commune rurale de Dioro ».
Cette conférence débat a réuni des personnalités issues des institutions de recherches maliennes mais aussi européennes.
L’ouvrage intitulé « Gouvernance et multilinguisme au Mali : Une étude exploratoire dans la commune rurale de Dioro », est l’œuvre de Dr Djouroukoro DIALLO avec l’aide de l’Institut des Sciences Humaines de Bamako. Depuis quatre ans ils travaillent en étroite collaboration. Cependant, l’objectif de cette conférence débat était tout d’abord de présenter les résultats de la recherche scientifique élaborée par Dr Diallo dans la commune rurale de Dioro et d’en débattre avec les chercheurs de différentes institutions de recherche.
Selon le Directeur général de l’Institut des Sciences Humaines, Dr Baba COULIBALY, il s’agira de présenter le document élaboré par Dr Djouroukoro DIALLO. Parce que dit-il, le travail a été publié dans la revue scientifique de l’ISH qu’on appelle « Les Etudes Maliennes » dans son numéro 92, consacré entièrement sur ce travail. Et d’ajouter donc qu’il s’agit pour eux aujourd’hui de présenter ce travail au grand public, aux chercheurs, aux enseignants et aux journalistes pour que les gens comprennent que la recherche scientifique est menée au Mali avec à la clé des résultats probants. Lesquels peuvent éclairer la lanterne des décideurs sur les questions spécifiques abordées, en particulier la question de la décentralisation de la gouvernance mais aussi la question de la communication au niveau du milieu rural de façon générale. Pour le DG de l’ISH, ce document est très important pour les décideurs, parce que dit-il, c’est le fruit d’un travail ardu au niveau communal. Et d’indiquer qu’il s’agissait de regarder comment les acteurs du développement local communiquent dans les aires de santé et comment l’Etat et les services décentralisés collaborent, participent au développement local.
« C’est un processus qui est rodé que nous avons saisi pour le présenter. Cela peut donner de meilleurs idées à l’ensemble des décideurs pour pouvoir améliorer ce que nous avons rendu compte et de voir s’il y a lieu de rectifier des défaillances qui sont constatées », a-t-il expliqué.
Pour sa part, Dr Djouroukoro DIALLO a déclaré que dans la « Gouvernance et multilinguisme au Mali : Une étude exploratoire dans la commune de Dioro », on peut retenir que le Mali est un pays où il y a une multitude de langues notamment très officiellement et que pour un développement harmonieux du pays, il serait bien de pouvoir permettre à ces langues de contribuer directement au développement du pays. Et ce, sans pour autant manqué de prendre en compte tous les avantages que le français a apporté au pays sur le plan économique, académique et aussi dans tous les aspects du développement national et international. Pour le Dr Diallo l’étude sur la commune rurale de Dioro révèle que des langues nationales sont un facteur d’inclusion des populations, de cohésion nationale, de participation des populations à la démocratie au niveau local. D’ailleurs, explique-t-il, à la lumière des études sur le travail des agents de santé communautaire( ASC) , il ressort qu’en communicant directement avec les bénéficiaires de la santé dans la commune de Dioro, ces ASC contribuent à casser les barrières communicationnelles entre les patients et les médecins. Pour lui, le Mali est un pays multilingue et que pour un développement harmonieux il doit continuer à promouvoir ces langues locales afin qu’elles puissent contribuer directement au développement du pays au même moment et au même titre que le français.
Adama Tounkara
Don au Centre ‘’Jigiya Bon’’ :
Dr Djouroukoro Diallo a fait parler son cœur !
Le mardi 25 janvier 2022, le Centre JIGIYA BON, sis à Daoudabougou, a reçu un don de denrées alimentaires de la part d’un fils du quartier basé en Suisse. Il s’appelle le Dr Djouroukoro Diallo. C’était en présence de la Directrice dudit centre, Mme Togo Mariam Sidibé et tout son personnel.
Le centre ‘’Jigiya Bon’’ est une structure d’accueil des filles issues des familles démunies et a pour activité principale d’appui à la scolarisation des filles. Il a été créé en 1984 à Daoudabougou Bamako sur une initiative privée étrangère et compte aujourd’hui 80 filles en son sein. Le Centre survit grâce aux dons des ONG et des personnes de bonne volonté comme le Dr Djouroukoro Diallo. Celui-ci même qui a décidé d’offrir gracieusement des dons de denrées alimentaires composés des sacs de riz, du mais, du haricot, du sucre, des bidons d’huile et des cartons des pattes.
Visiblement heureuse face à cette action de bienfaisance, la Directrice du Centre Jigiya Bon, Mme Togo Mariam Sidibé, n’a pas manqué d’exprimer son sentiment de joie et de fierté. Cette action de Dr Diallo est doublement significative, car en plus de la donation, il s’agit d’un acte posé par un fils de Daoudabougou à ce centre.
« Cela veut dire que nous sommes en parfaitement harmonie avec la population », a indiqué la Directrice du centre ‘’Jigiya Bon’’. Pour Mme Togo, qu’un jeune comme Dr Diallo fasse des dons de ce genre pour aider les petites filles à s’épanouir est fort de symbole. A l’en croire, ces filles démunies du centre sont dans un réel besoin, que ça soit financièrement, moralement et psychologiquement. Et avec ce geste, dit-elle, elles ne se sentent pas exclues dans la société. Cela, pour la simple raison qu’elles sauront qu’elles ne seront jamais oubliées, tant qu’il y’aura des personnes de bonne volonté comme Dr Diallo. « Ce n’est pas la première fois que Dr Diallo pense à nous. Et chaque fois qu’il souhaite faire des gestes, il nous demande ce que nous voulons. Nous ne pourrons que le remercier et prier pour lui pour que ses bonnes actions lui soient récompensées », a-t-elle dit. L’occasion a été opportune pour la Directrice de ‘’Jigiya Bon’’, d’affirmer que son centre n’a jamais eu des subventions de l’Etat et compte uniquement sur les donations des personnes généreuses comme Dr Diallo. C’est pourquoi, elle a tenu à lancer un appel à toutes les personnes de bonne volonté de penser au centre pour aider ces jeunes filles afin qu’elles puissent s’épanouir pour qu’elles soient des grandes femmes avec une bonne éducation dans les jours à venir.
Pour sa part, le généreux donateur, Dr Djouroukoro Diallo a déclaré qu’il est né et grandi à Daoudabougou mais il est actuellement basé en Suisse. Pour lui, dans la vie chacun a sa chance, mais dit-il, la chance dépend surtout du travail et de l’effort. « On ne peut pas récolter ce qu’on n’a pas semé », a-t-il précisé. Pour lui, le travail prime sur tout. Et d’inviter les filles du Centre Jigiya Bon de travailler et travailler pour être les meilleures. « Le plus important c’est d’être en bonne santé et bien accueilli et tout le reste viendra après », a-t-il ajouté. Dr Diallo après avoir donné des bons et utiles conseils aux pensionnaires de ‘’Jigiya Bon’’ a tenu à remercier la Directrice pour ses sacrifices afin que ces filles aient un bon toit et reçoivent une bonne éducation. Selon lui, le Centre ‘’Jigiya Bon’’ est un centre exceptionnel qui accueille des enfants démunies pour leur faire héberger dans des conditions acceptables. Des enfants vont à l’école, qui disposent d’une bibliothèque où ils peuvent lire. Pour lui, il y a tout ce qu’il faut pour apprendre. Parlant du don, il dira que ce n’est que la manifestation d’une bonne volonté pour résoudre certains problèmes et surtout inviter les autres à faire pareil pour que ce centre ne manque de rien. L’humanisme n’a pas de prix, dit-on.
Adama Tounkara
Bonjour
Nouvelles découvertes macabres près d’un pensionnat pour autochtones au Canada années 1990, quelque 150.000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans (env. 600 pensionnats) R€VI$I0NN€/MINIMI$€ à 139 à travers le pays, où ils ont été coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture. Des milliers n’en sont jamais revenus.
lesoir.be/488590/article/2023-01-13/nouvelles-decouvertes-macabres-pres-dun-pensionnat-pour-autochtones-au-canada
Descendant du G€N0¢ID€UR0P€€N/D€P0RT€UR0P€€N, le G€N0¢ID€UR∆M€RI¢∆IN/D€P0RT€UR∆M€RI¢∆IN…
Comments are closed.