Recensement administratif : La société civile juge le Ravec positif

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Le Consortium des organisations de la société civile pour l’observation du processus électoral juge le processus d’enrôlement du Recensement à vocation d’état-civil (Ravec) positif. Avant de remettre ses conclusions aux autorités, il vient de rendre publiques ses observations.

 

Le Consortium des organisations de la société civile pour l’observation du processus électoral a présenté hier au cours d’un point de presse à la Maison de la presse, les résultats sur l’observation du Ravec. Les principaux conférenciers étaient le coordonnateur du Consortium, Demba Tounkara, et le secrétaire général, Samba Touré.

L’observation en question s’est déroulée du 1er novembre au 25 décembre 2014 à Bamako, dans les régions et à l’extérieur du pays. Elle a permis de connaître les forces et insuffisances du processus d’enrôlement du Ravec.

Pour ce qui est de l’engagement des autorités et partenaires, le Consortium note que d’importants efforts ont été consentis à travers le renforcement de la communication autour du Ravec, l’allégement des conditions d’enregistrement en autorisant l’usage du carnet de famille, la mise à disposition de tablettes et la formation des agents recenseurs.

S’agissant des forces, le Consortium dira qu’il y a eu une amélioration par endroits, de l’affluence des citoyens au niveau des centres d’enrôlement. En ce qui concerne les insuffisances, elles sont d’ordre technique, notamment des pannes sur la valise, sur l’appareil photo numérique ou la récurrence du problème de batterie d’alimentation pour les ordinateurs ou encore le manque de source d’énergie dans plusieurs localités.

“Il y a eu une grade participation cette fois-ci. C’est vrai qu’on était inquiet un moment. Nous avons fait ce travail avec nos propres moyens à travers le bénévolat avec l’aide du NDI. Malgré les insuffisances, le travail reste passable, il y a eu une grande amélioration sur le terrain. Il faut qu’on sensibilise davantage. Les gens ne sont pas bien informés”, a déclaré Demba Tounkara.

Pour améliorer le processus d’enrôlement, le Consortium recommande une analyse minutieuse des données des citoyens recueillis sur le terrain afin de tenir compte de tous qui se sont fait recenser dans le fichier biométrique, entre autres.

Le Consortium des organisations de la société civile pour l’observation du processus est composé de Caritas-Mali, SOS-Démocratie, le Réseau plaidoyer et lobbying et la JCI-Mali.

A. M . C.

 

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