Depuis près de six mois, la direction de la société de forage et des travaux publics (Sftp) et son personnel ne soufflent plus dans la même trompette. Au cœur du problème : la mise en place d’un comité syndical. Selon un employé, membre du comité syndical, qui a requis l’anonymat, tout est parti de leur initiative de mettre en place un bureau syndical affilié à Secnami pour assurer la défense de leurs intérêts matériels et moraux. Opposée à l’existence d’un syndicat au sein de la société, la direction de la société a procédé d’abord aux mutations des personnes influentes du comité syndical. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, précise notre source, a été le dépôt de douze doléances auprès de la direction. Du coup, la direction s’est dressée contre les membres du comité syndical en contestant la légalité du bureau. Le tribunal de Kéniéba a été saisi et s’est déclaré incompétent. « Après les mutations des dix chauffeurs peu influents ‚ nous avons été convoqués par l’inspecteur Dembélé de Kayes. Le deuxième jour après la convocation de l’inspecteur, on a été licenciés sans motifs. Dix sur douze ont été licenciés, deux d’entre eux étaient en congés. A leur reprise, ils ont suspendu leurs contrats. Puis, ils ont arrêté de virer leurs salaires et ils n’ont pas reçu de lettre de licenciement », indiquera un autre syndicaliste. Et d’ajouter qu’après leurs licenciements et mutations arbitraires, des recrutements par affinité ont eu lieu dont des frères du chef du personnel. ». Joint par nos soins à l’époque, Abdoul Razack Maïga, directeur des ressources humaines, a fait savoir que la société n’a aucun problème avec la mise en place d’un comité syndical. Au départ, dit-il, la direction leur a notifié que le comité a été illégalement constitué. « Nous n’avons pas jugé utile de prendre des mesures disciplinaires et on a privilégié la voie du dialogue car la plupart ne sont pas assez cultivés et méconnaissent les textes en la matière ». Ainsi, il a fait savoir qu’ils se sont déplacés en compagnie de l’inspection de travail de Kayes et deux membres du personnel de Randgold (société mère) sur le site. A ce niveau, ils ont créé des désordres et se sont opposés à l’exécution de la décision de la direction. Le Tribunal de Kita a été saisi et s’est prononcé en intimant l’ordre d’arrêter toute activité syndicale, assortie d’une astreinte de 200000 F Cfa. Ainsi, ils ont tous été interpellés par conseil de discipline pour s’expliquer. «Nulle part nous n’avons porté atteinte à l’exercice du droit syndical », a-t-il affirmé. Il nous revient d’autres sources que Souleymane Coulibaly, Sydi Ibrahim Traoré, Karounga Traoré, Fadiala Cissé, Moussa Niane, Issa Diarra, Ibrahim Sekou Sala Diarra, Seydouna Traoré ont été convoqués le 16 Mars au bureau régional du Travail de Kayes pour : enquête à la demande de licenciement par la Sftp. Et le 19 Mars, la direction de la société a adressé une correspondance individuelle aux personnes visées par des mesures de licenciement.
Ces jeunes employés affirment avoir été victimes d’un abus de pouvoir de la Sftp, en violation de la Constitution. «En revendiquant nos droits, on s’est fait piétiner » tel est le cri de cœur du personnel licencié. Ils veulent être remis dans leur droit.
Affaire à suivre…
Boubacar SIDIDBE
LES INSPECTEURS DE TRAVAIL SONT PLUS CORROMPUS ILS SONT TOUS MAUDITS A PART L ANCIENNE DIRECTRICE ET L AVEUGLE DE BAMAKO
près les mutations des dix chauffeurs peu influent ‚ nous avons été convoqué par l’inspecteur Dembélé de kayes sans son lavis le deuxième jour après la convocation de l’inspecteur on a été licencié sans motifs et la date de la convocation et celle dans la lettre ne se correspond pas. Dix sur douze ont été licenciés dont deux personnes étaient en congés à leurs reprises Ils ont suspendu leurs contrats là ou on parle ils ont arrêter de virer Leurs salaires et ils n’ont pas reçu de lettre de licenciement. Après les licenciements et mutations arbitraires il y a eu des recrutement pour nous remplacer et des mutations d’autres site pour Gounkoto et parmi les nouveaux recrus il y a des frères du HR(chef du personnel) et des sous couvert de l’honorable du président du tribunal de Kita c’est celui dont son vice-président nous a demandé un pot de vin. Après ces actes abusifs nous avons adressées des à Mr le commandant du cercle ‚ à la jeunesse ‚ au Maire et aux deux Honorables députés et pendant tout ce temps on a jamais senti la présence de la SECNAMI et pourtant nous n’avons jamais rien sans leur avis. On a été tout simplement trahit on a été des marchandises pour certains . On a informé tout le monde de la section jusqu’à Mr Katilé le plafond de l’ U.N.T.M. On entend à la que le gouvernement lutte contre l’immigration or nous sommes mal traité dans notre propre pays pourquoi ne pas aller chercher ailleurs le ministre de la mine est au courant de notre cas . On nous demande d’adresser des demandes a la S.F.T.P . parmi les licenciés il n’y a pas de célibataire ceux qu’ils n’ont qu’une seule femmes ont plus de trois enfants. En revendiquant nos droits on s’est fait piétiné mais on s’en remet à Allahou sobbahana wata’Allah on espère que sur une chose le châtiment du très haut‚ le tout puissant qui a été le témoin de ces pouvoirs abusives et corruptions Dieu seul sait comment nous vivons Alhamdulilah la grâce de notre Seigneur le très miséricordieux le tout miséricordieux est là.C’est quoi le sens du mot Syndicat‚ qu’est-ce qu’il est sensé faire pour les travailleurs et quel est le slogan de l’U.N.T.M???
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