Rébellion / marche des femmes militaires : Départs massifs des populations blanches du Mali

5

Les évènements qui ont secoué le pays la semaine dernière, se rapportant à la situation au nord du pays, ont occasionné le départ massif de Maliens qui étaient devenus la cible d’attaques du simple fait qu’ils appartiennent à la communauté blanche de notre pays. De nombreux Touaregs, Arabes et Maures, estimés à des milliers de familles se sont déplacés pour se mettre à l’abri soit à l’intérieur du pays, soit dans de pays voisins, comme la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso.

A Bamako, de nombreuses familles de ces communautés, dont celles de responsables de projets, d’Ong, ou même d’institutions de la République sont concernées. Cet état de chose est un coup fatal porté à la cohésion sociale et menace, jusqu’aux fondements de notre pays. D’où la nécessité de travailler au  plus tôt à ressouder le tissue social  par des rencontres impliquant l’Etat, la société civile, les partis politiques et les communautés. L’insécurité de ces Maliens à part entière, qui est un effet collatéral pourrait se révéler aussi grave que la cause qui l’a engendré : la crise au nord.

Le départ massif de la population blanche s’explique, selon nos sources, par le sentiment d’insécurité dans la quelle, les soulèvements des femmes de camps l’a plongée. Mercredi le 1er février, du fait d’un déficit d’informations sur la gestion de la question du nord, les femmes des camps avaient manifesté, et cette manifestation qui a été infiltré par toute sorte de personnes ayant des objectifs divers, s’est soldée par le saccage des maisons, clinique et autre pharmacie appartenant à ces Maliens, qui n’ont pourtant aucun autre agenda que le Mali. Jeudi, même scenario, des boutiquiers maures ayant été pris pour cibles, malgré le discours du Président de la République, la veille, appelant à éviter de tomber dans l’amalgame. Cette situation de confusion totale où les manifestants s’étaient rendus maîtres de la ville a fini par conduire certains à partir de Bamako parfois  du Mali, leur pays natal.

Selon nos sources, des cadres vivant à Bamako, appartenant à ces communautés et  qui ont décidé de rester dans leur pays s’organisent pour trouver une solution à la situation, par des concertations tous azimuts, afin qu’il n’y ait plus de départ et que les populations déplacées à l’intérieur ou refugiés dans les pays voisins, puissent retourner au bercail. Au nombre de ces initiatives, nous sommes à mesure de dire que celle de la communauté arabe a beaucoup avancé.

B. Daou

 

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Vous aussi journaux vous avez votre part de responsabilité ainsi que les radios privée c’est affreux que ce gens de choses se passent au Mali est un pays réputé pour son hospitalité

  2. 1)Nous disions et nous l’avions toujours dit que l’exécutif malien sous la demande du législatif devait rapidement déclarer l’état d’urgence dans toute la zone Nord y compris la zone du Ouagadou et d’y envoyer l’armée pour ratisser toute la zone en vue d’arrêter tout suspect de faire passer de vie à trépas ceux parmi les déserteurs lâches de l’armée libyenne ou ceux parmi les touaregs maliens venus de Libye ou ceux des maliens vivants au Nord qui auraient des velléités rebelles ou indépendantistes ou ceux parmi les islamistes vivants dans le Ouagadou qui refuseraient de quitter le Mali Nous disions que l’armée pouvait se faire aider par le mouvement patriotique d’auto-défense « le GANDAKOYE » qui a 1bonne connaissance de la zone Nous disons que des mandats d’arrêt internationaux ou appels doivent être également lancé à l’encontre de toutes les personnes qui soutiennent ou soutiendront ces dites velléités aux fins de les mettre hors d’état de nuire

  3. 2)Nous disons quelle est cette armée où 1soldat ou 1officier peut déserter rejoindre l’armée ennemie et après revenir reprendre sa place sans aucune sanction Nous disons qu’il est temps que cette inconscience ce laxisme ce favoritisme cesse au nom de la rigueur et de la responsabilité Comment 1armée responsable peut elle garder en son sein ses pires ennemies soit disant au nom de la paix Nous demandons aux vrais soldats de ne plus accepter ce état de fait Nous disons que l’ennemie doit être toujours mis hors d’état de nuire par tout les moyens Nous disons également que tout déserteur allant rejoindre l’armée ennemie doit être traduit devant la cours martial et condamné à la peine capital ou la peine à perpétuité et il est inhumain et irresponsable d’envoyer des soldats se battre sans moyens conséquents Nous disons que les responsables de cela doivent passer devant la justice à la demande des parents des soldats

  4. 3)Nous disons qu’il est temps que l’exécutif et le législatif maliens cessent d’être pris en otages par ces « Touaregs paresseux sans foi ni loi » au nom du développement de leur région Nous disons que le développement des autres régions est le fait du dynamisme du labeur au travail de leurs populations et aussi grâce à l’argent des émigrés issus de ces zones car le Mali est classé parmi les pays les +pauvres de ce monde Nous disons qu’il est temps pour ces « Touaregs paresseux » d’utiliser l’argent destiné à l’achat des armes l’argent issu de leur émigration à créer des projets régénérateurs de revenues dans leur zone et de se mettre au travail Nous disons que les armes n’apportent que faim misère maladie mort hyper retard dans leur région Nous disons que c’est triste déshonorant paresseux triste et ignoble d’attendre toujours l’aide d’autrui des autres

  5. 4)Nous disons encore 1fois que l’exécutif et le législatif maliens doivent mettre de côté leurs intérêts politiques personnels familiaux égoïstes et primaires aux fins de résoudre 1fois pour toute ce problème des rebelles touaregs et les Suppôts de Satan d’Aqmi car aucun exécutif et législatif étrangers ne viendront faire ce travail à leur place Nous disons que le temps des dialogues est dépassé il faut opter pour la solution finale Nous disons que s’ils en sont incapables ils doivent démissionner selon la déontologie démocratique Nous disons au cas ils refusaient de démissionner sans résoudre ce problème avant les futures élections présidentielles nous demandons au peuple malien de sanctionner tous les membres de l’exécutif (gouvernement) et du législatif (assemblée nationale) qui seront candidats en ne les votant pas

Comments are closed.