Réappropriation du processus de paix : La Fondation Balanzan concerte la classe politique et la société civile

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Moussa Makan Camara
Moussa Makan Camara

La cérémonie d’ouverture était présidée par l’ancien ambassadeur, non moins Président de la Fondation, Moussa Makan Camara. C’était en présence du Directeur National du PGPSP, Yacouba Diallo, inspecteur Général de la police ainsi que des acteurs politiques et de la société civile.

Cet atelier de concertation vise à aider la classe politique et les organisations  de la société civile à mieux comprendre et à appréhender les opportunités, les contraintes et les difficultés liées à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation afin de leur permettre de s’engager à apporter leurs contributions sollicitées à l’article 51 de l’accord pour la paix et la réconciliation signé le 20 juin 2015 à Bamako. Après avoir remercié les invités pour leur présence et l’intérêt manifesté à cette rencontre, le Président de la Fondation, Moussa Makan Camara a déclaré que la fondation dont la vocation est la recherche d’une bonne gouvernance dans un contexte de stabilité de l’Etat et de ses institutions, ne pouvait rester indifférente à l’appel de cet article. Selon lui, l’esprit de cet appel repose sur la conscience claire, que seule une compréhension partagée des défis à relever, des écueils à éviter et une synergie d’action des parties prenantes avec la contribution de toutes les couches de la société malienne peuvent garantir l’atteinte de l’objectif majeur recherché. Il s’agit de la paix et de la réconciliation durable. Au dire de l’ancien ambassadeur, ce mécanisme dont la vocation est de traduire en termes opérationnels, les dispositions de l’accord de l’article 51 de l’accord serviront : d’instrument d’appui, un cadre de veille et d’alerte, de relai et d’interface, de plateforme de réflexion, de recommandations et de plaidoyer. Par ailleurs, il a souligné qu’à l’issue d’un processus dans lequel rien n’aura été facile, la mobilisation et l’engagement de la classe politique et de la société civile pour une réappropriation du processus de paix est aujourd’hui une impérieuse nécessité. Pour Yacouba Diallo, Directeur National du Programme d’Appui à la gouvernance Partagée de la Sécurité et de la Paix, les objectives de cette rencontre cadre parfaitement avec l’agenda de leur institution. Plus loin, il a expliqué que dans le partage des rôles et responsabilités pour le suivi et l’application de l’accord, les acteurs non étatiques occupent une place de choix. «Il nous appartient de traduire ce postulat dans la réalité », a-t-il indiqué. Tout en ajoutant que pour que les acteurs non étatiques s’acquittent de leurs responsabilités dans la réalisation des objectifs de l’accord, ils doivent concevoir un système de veille et d’alerte, indépendant du comité de suivi et de l’observateur indépendant.

Ousmane Baba Dramé

 

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