Au Mali les ardeurs de bravade à l’égard de la CEDEAO et de la communauté internationale semblent indéniablement s’estomper avec les réalités évidentes du terrain. En effet, si des réfractaires jusqu’au-boutistes rechignent à calmer le jeu avec la communauté internationale et ses menaces de sanctions, à l’instar du porte-parole du M5-RFP Jeamille Bittar, lequel reproche à la CEDEAO d’imposer aux Maliens quelque chose susceptible de les amener dans un chaos sans nom, d’autres politiques s’illustrent par un raisonnement à contre-courant de la vague belliciste. On est ainsi en droit de se demander si notre pays n’est devenu un champ de dichotomie qui ne dit pas son nom. Quoi qu’il en soit, le ver semble s’être installé dans le fruit car au même moment où certains manitous de la Transition chantent à qui veut l’entendre que les exigences de la CEDEAO ne pèsent pas le poids d’une plume, les plus hautes autorités tentent des négociations de coulisse, notamment avec la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso en vue de décrisper le rude climat qui prévaut et à l’effet de déjouer les sanctions avant le sommet extraordinaire de la CEDEAO consacré aux cas malien et guinéen. Cependant, la CEDEAO s’est plutôt montrée flexible avec des sanctions individuelles infligées à 149 personnalités de la transition et leurs familles, avec le Premier ministre Choguel Maiga en peloton de tête. Et pour cause, le président de la Transition a été épargné par lesdites mesures visiblement destinées à astreindre les autorités maliennes à cheminer réellement vers des élections, au lieu de punir le peuple qui se rend compte au fil du temps les discours populistes servis sont loin de la réalité. Par ailleurs, au regard de ce revirement qui voit les autorités de Transition doucement mais surement courbées l’échine, il est loisible de comprendre que l’autarcie à la malienne qu’on envisageait est plus que chimérique. Surtout que parallèlement aux sévères sanctions encore brandies par la CEDEAO en cas de non-respect du calendrier électoral, les Etats-Unis annoncent une suspension du Mali et de la Guinée Conakry d’ici au 1er janvier 2022 de l’AGOA( African Growth an Opportunity Act) pour non-respect de l’Etat de droit. Il parait sommé toute difficile, en toute objectivité, de prendre à partie la communauté internationale et la CEDEAO dans cette histoire, sachant bien que les autorités du second épisode de la transition avaient d’entrée de jeu assuré qu’elles veilleront à ce que le Mali respecte ses engagements pris à la face du monde, à savoir : la tenue des élections en février 2022. Si la réalisation de cette promesse relève désormais d’une impossibilité évidente, il faudra de l’adresse et du tact diplomatique et non un populisme inopportun et susceptible de mettre un pays déjà sous perfusion au cœur d’une dangereuse guerre géostratégique des plus grandes puissances mondiales.
Ousmane Tiemoko Diakité
MERCI BIEN FETICHEUR!
JE M ETAIS LANCÉ A ELUCIDER CE MOT ‘”POPULISME” MAIS VOUS L AVEZ FAIT D UNE MANIERE TRES CLAIRE POUR TOUS CEUX LA QUI SAVENT LIRE!
CHAQUE JOUR, LES TRUANDS INTERNATIONAUX ET LEURS IDIOTS VOLONTAIRES SORTIS DE LEURS ECOLES POUR IDIOTS ET UNIVERSITÉES POUR IDIOTS, CRÉENT DES MOTS POUR SUBSTITUER LES VALEURS DE DIGNITÉ ET D HONNEUR, A DES CONNOTATIONS NEGATIVES!
👤👥AINSI ILS ONT RECEMMENT REMPLACÉ MOUVEMENT POPULAIRE PAR LE MOT POPULISME TOUT EN Y DONNANT ACADEMIQUEMENT UNE CONNOTATION REPULSIVE, ACCUSANT DES HOMMES ET FEMMES POPULAIRES, DES VRAIS HOMMES ET FEMMES DU PEUPLE DE POPULISME PAR CONTRASTE A LEURS MARIONETTES GRATIFIÉS PAR LE MOT IDIOT “DEMOCRATE”,DES TYRANT S SOUS LEURS TYRANIE CAMOUFLÉE! 👤👥
La CEDEAO est l’enfant du Mali comment peut-on faire pipi duquel sort un caiman pour te devorer, je le regrette, mais nous allons restes le peuple insoumis du Mali a l’egard de la France, des USA, de l’UA et de la CEDEAO. Nous disons oui a la CEDEAO des Peuples que nous avons creee pour que meurt la CEDEAO de princes du jour!
Analyse très sage et juste c est pas le populisme ,la propagation ,les accusations non fondées ,le mensonge ,les Fake New ,les intox qui vont résoudre cette crise ,C est chimérique de vouloir affronter la CEDEAO ,L UA ,les USA je dirai même la communauté internationale .allons au dialogue la CEDEAO sait que v est impossible d organiser des élections seulement il veut un chronogramme et de la bonne volonté sur le chemin de la légalité
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