En conclave le samedi et vendredi derniers respectivement au «Carrefour des Jeunes» et au siège du «Patronat», le Collectif des Déguerpis a produit un mémorandum portant sur cinq points et des recommandations dont la plus saillante est la mise à leur disposition des anciens bâtiments administratifs au Centre-ville. Des infrastructures dont la cession fait déjà polémique, soit dit en passant. Aussi, Le débat s’est désormais transporté dans les mosquées vendredi dernier où les Imams ont appelé au calme non sans décrier la méthode utilisée par les pouvoirs publics.
C’est en présence des avocats constitués que le Collectif des Déguerpis, à leur tête leur président Hama Cissé considéré comme l’aile dure, a tenu ses premières assises au siège du Patronat le vendredi dernier.
A l’issue des travaux pour le moins endiablés, ils ont produit un mémorandum de 5 points (lire document) suivi d’une recommandation relative à la mise à leur disposition de bâtiments administratif que l’Etat s’apprête à vendre (si ce n’est déjà fait).
Rappelons que c’est sous Dramane Dembélé ex-ministre du logement, des affaires foncières et de l’urbanisme que cette opération a été initiée. L’expertise des biens en question fait en effet suite au mandat n°2013-0001 du 25/07/2013 dudit ex-ministre à l’agence de cession immobilière (ACI-SAEM) pour la cession des immeubles en question. 86% du montant recueilli sont censés alimenter un fonds d’investissement pour la construction d’une nouvelle cité administrative au Quartier-Mali. Et 7% du prix de vente reviennent respectivement à la commission chargée de la cession et à l’ACI soit au total 14%.
Comme on le constate, les déguerpis ont désormais un œil sur ces bâtiments en question. Le hic, c’est que des mauvaises langues prétendent que l’opération de vente a déjà été bouclée, toutes les marchandises ayant été acquises. La preuve: certains acquéreurs ont d’ores et déjà entamé des travaux de construction et engagé des procédures de déguerpissement des riverains.
Signalons qu’à l’instar du jeune prêcheur Choala Bayaya Haïdara, des Imams de mosquées dites «wahhabites» en l’occurrence ont évoqué la question à la faveur de la grande prière du vendredi dernier dans leur «Koutouba» respectifs. Comme s’ils s’étaient passé le mot d’ordre, tous ont appelé au calme et invité les déguerpis à attendre patiemment leur recasement. Ils n’ont cependant pas manqué de dénoncer la méthode utilisée par les pouvoirs publics.
B.S. Diarra
La résistance au changement n’est que le refus de la croissance.
Ami KANE Vous êtes décidés ? Alors, saisissez l’instant. La hardiesse a du génie, de la puissance, de la magie. Osez, et le reste viendra. Continuer, et le travail se fera.
Il y a deux manières de combattre : l'une avec les lois l'autre avec la force. La première est celle des hommes la seconde celle des bêtes. Mais comme très souvent la première ne suffit pas, surtout chez nous au Mali on ’a besoin de recourir à la seconde.
Chers compatriote la loi n’est pas sociale. Il n'y a que de mauvais esprits pour la vouloir humaine et sensible. On l'administre avec des règles fixes et non avec les frissons de la chair. Surtout ne lui demandez pas d'être juste, elle n'a pas besoin de l'être puisqu'elle est justice. Ami Kane le début est la partie la plus importante d’une tâche, Chaque jour peut marquer un nouveau départ. C’est un choix. C’est ton choix, c’est le choix du gouvernement. Sachez que ce qui est plus triste qu’une œuvre inachevée, c’est une œuvre jamais commencée.
Chers maliens si maintenant n’est pas le moment d’agir, quand viendra ce moment ? Donc il n’est jamais trop tard pour devenir ce qu’on aurait dû être.
Vive Ami Kane
Vive le Mali
Oumarou Bah
bahoumarou@yahoo.fr
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