Ras Bath : ‘‘Même les morts voteront en 2018 si on se tait’’

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Mohamed Yousssouf Bathily dit Ras Bath était présent à la conférence de presse initiée par  l’opposition républicaine. Occasion pour le guide du CDR (Collectif pour la défense de la République) de s’exprimer sur la question des cartes Nina dont il en a désormais fait son bâton de pèlerin en sillonnant l’intérieur du pays. 

‘‘Même les morts voteront en 2018 si on se tait’’, a lancé Ras Bath sous cette tribune.  Selon lui, l’Etat malien manque de statistiques sur la question des cartes Nina : Le nombre de personnes décédées, les prisonniers ou personnes condamnées qui ne jouissent plus du droit au vote.

Pis Ras Bath  soutient que 9 000 cartes Nina de trop dans la nature. Il évoque aussi le cas d’un  million  de cartes Nina vierges qui sont dans la nature : ‘‘Plus de 1. 300.000 de maliens sont en âge de voter’’,  a-t-il dit précisant que l’objet de son combat est de parer à toute éventualité de fraude électorale ne 2018.

Outre Ras Bath qui représentait la société civile, la conférence de presse était conjointement  animée par les députés Soumaila Cissé de l’Urd et Amadou Thiam de l’ADP-Maliba. Oumar Mariko du parti SADI, Oumar Amadoun Dicko du PDES, Souleymane Koné du parti les FARE et les représentants d’autres formations politiques étaient présents à cette rencontre qui s’articlait principalement autour de quatre questions que sont la sécurité,  l’éducation, les élections et  la corruption.

‘‘Depuis 2013 nous cherchons les  9 000 cartes Nina qui sont dans la nature’’, a ajouté l’honorable Soumaïla Cissé revenant sur la question électorale. Selon lui, il faut toute fois craindre  une crise postélectorale si lumière n’est pas faite sur la situation des cartes NINA, notamment la révision de la liste électorale.

Question sécuritaire ? Pour Oumar A Dicko du PDES, le Mali n’a jamais été confronté a de persistante d’insécurité, aucun progrès n’a  été  enregistré  depuis la signature de l’accord. M. Dicko définit une situation de déliquescence avancée : ‘‘La situation n’a jamais été aussi dure en termes de sécurité, a-t-il dit rappelant le contenu du dernier  rapport des Nations Unies sur la situation au Mali. Ce document trimestriel qui date de fin septembre, trace un tableau de la situation sécuritaire au  Mali, soit 75 attaques dernier. Ces chiffres sont repartis comme suit : 44 contre les Forces de défense et de sécurité maliennes, 21 contre la MINUSMA et 10 contre Barkhane. Ce, seulement de  Juin à septembre 2017 et soit une hausse de  102,7 % contre 37 attaques au cours de la période précédente (23 contre les Forces de défense et de sécurité maliennes, 11 contre la MINUSMA et 3 contre Barkhane).

Les cahiers scolaires  avec effigies d’hommes politiques, la mise en disposition d’un minibus pour l’AEEM, pour l’opposition républicaine, le régime  ‘‘est dans les futilités, au lieu de  songer à améliorer les conditions de travail des enseignants’’ : ‘‘Ils finiront tôt où tard par se violenter pour ce  véhicule’’, a laissé entendre M. Oumar  Hamadoun Dicko du PDES parlant du minibus offert par le président de la République à l’AEEM.

Djibi Samaké

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1 commentaire

  1. Encore une des méthodes de ces putshistAmericains et occidentaux pour renverser, formenter leurs coups d’état contre leurs adversaires …

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