Dans le cadre de l’information des communautés et des organisations de la société civile, le Collège de la société civile, partie prenante de la mise en œuvre de l’ITIE au Mali, a organisé un atelier d’échange sur les conclusions de la validation du Mali à la norme 2019, le rapport annuel d’avancement (RAA 2021), le plan de travail annuel (PTA 2023) et sur les rapports ITIE (2020 et 2021). Cet atelier s’est tenu du 19 au 21 septembre 2023 dans la salle de conférence de l’Agetic et a réunis une cinquantaine de militants de la société civile.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités d’animation du Collège de la société civile. L’objectif est d’assurer l’animation du Collège de la société civile à travers le renforcement des compétences et des capacités de la société civile membre et non membre du CP-ITIE sur la mise en œuvre de l’ITIE au Mali.
Il a été organisé avec l’appui technique et financier du Projet de gouvernance du secteur des mines (PGSM) de la Banque mondiale.
Selon le président du Collège des OSC, Abdoul Wahab Diakité, cet atelier se situe dans le cadre de l’exercice démocratique, qui est la mise en œuvre du code de conduite de la société civile. Cet exercice consiste à partager avec les autres membres de la société civile, ne siégeant pas dans le comité de pilotage.
La participation de la société civile constitue un élément fondamental pour atteindre les objectifs de l’ITIE. L’exigence 1.3 de la norme ITIE stipule que “la compréhension du public des revenus et les dépenses des gouvernements sur la durée est susceptible de contribuer au débat public et de faciliter le choix d’options appropriées et réalistes favorisant le développement durable”.
Le conseiller technique du ministère des Mines Issa Coulibaly, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a rappelé l’importance du rôle de la société civile au Mali, qui a toujours mené des actions en faveur de la transparence dans les industries extractives.
Il a affirmé que la validation du Mali aux normes ITIE a commencé en octobre 2022 quand notre pays a obtenu un score de 65,5 % avec 19 mesures correctives à mettre en œuvre. “Cela signifie que notre pays n’a pas été bien noté et qu’il faudrait redoubler d’ardeur pour pouvoir escompter le résultat attendu”, affirmera-t-il.
Le gouvernement du Mali a adhéré à l’ITIE par la lettre n°0736/MEF-SG du 2 août 2006 adressée au président du Groupe de la Banque mondiale. Depuis cette date, il a mis en œuvre toutes les règles y relatives, ce qui lui a valu d’être déclaré pays conforme en août 2011.
Zeïnabou Fofana
