Ramassage des bouteilles de gaz des sociétés non opérationnelles : Le faux bond des distributeurs et revendeurs

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Après avoir donné leur accord de principe sur le ramassage des bouteilles de gaz des sociétés qui ne sont plus opérationnelles, les distributeurs et revendeurs de gaz butane viennent de mettre leur veto. Ils l’ont fait savoir au ministre de l’Industrie et du Commerce.

Des sociétés et multinationales : Total gaz, Shell gaz, Mobil gaz et Fouta Gaz, opérant dans la vente et la distribution de gaz qui ont abandonné le secteur, s’étaient opposées à la circulation sur le marché et à l’utilisation des bouteilles portant leurs marques. Suite à cette plainte, la Direction régionale du commerce et de la concurrence (DRCC) avaient interpelé le Groupement professionnel des distributeurs de gaz (GPDG) et l’Association des revendeurs de gaz pour retirer ces bouteilles en cause. Cette interpellation avait été suivie de menace de les récupérer de force sur les lieux d’emplissage et de stockage. Les revendeurs avaient rétorqué par une menace de grève en cas de représailles brandies par la DRCC.

Finalement, les deux parties avaient accordé leur violon au cours d’une réunion le 19 janvier 2019 au ministère de l’Industrie et du Commerce. Il avait été convenu de mettre fin à l’emplissage, le stockage et l’utilisation des bouteilles de ces multinationales en arrêt d’activités et même de les ramasser sur le marché.

Au moment où les recommandations doivent entrer en application, à la suite d’une rencontre d’évaluation le 26 septembre dernier, le Groupement professionnel des distributeurs et l’Association des revendeurs de gaz tapent du poing sur la table. Dans une correspondance en date du 2 octobre signée par leur président, Bourama Yattassaye, et adressée au ministre de l’Industrie et du Commerce et aux associations de consommateurs, ils disent ne plus être en mesure de ramasser les fameuses bouteilles à compter du vendredi 4 octobre 2019. Leur  argument est que les bouteilles vides sont la propriété des consommateurs et demandent à ces derniers de s’adresser à la DRCC.

Une grosse épine dans les pieds de la DRCC et des consommateurs obligés de faire le travail à leur corps défendant.

Abdrahamane Dicko

 

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