Ramadan et surenchère: Dr Kané Rokia Maguiraga sensibiliser les éleveurs

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Mme Kané Rokia Maguiraga
Mme Kané Rokia Maguiraga

Le ministre de l’Élevage et de la Pêche Dr Kané Rokia Maguiraga a rencontré les éleveurs du marché de bétail de Niamana pour les sensibiliser à maintenir le prix des denrées d’origine animale durant le mois béni de ramadan

A quelques jours du mois béni du ramadan, le ministre de de l’Élevage et de la Pêche Dr Kané Rokia Maguiraga a rencontré le vendredi dernier les professionnels de l’un des plus importants marchés à bétail terminaux du pays, situé dans le cercle de Kati sur la route de Ségou. Elle était venue sensibiliser et d’informer les éleveurs sur les directives du gouvernement qui ne veut pas de surenchère pendant le mois de ramadan. Pour ce faire elle a demandé aux professionnels du sous-secteur élevage d’œuvrer pour le maintien des prix des denrées d’origine animale tels que : viande, lait, œuf, poulet, bœuf, poisson…

Dans les échanges, les éleveurs ont évoqué quelques problèmes qui  font que les prix prennent de l’ascenseur. Il s’agit notamment du manque de couloirs de pâturages et les parcs d’élevages. D’un pays d’élevage par excellence, la quasi-totalité du cheptel malien se trouve être sur le terroir soit en Côte d’Ivoire ou celui de la Guinée. La gestion de ces différentes difficultés impactent sur les prix, ont expliqué les éleveurs. Selon Boubou Cissé, président du Marché de Niamana, l’élevage est devenu un sacerdoce, un métier qui a du mal à nourrir son homme, cela du fait des difficultés auxquelles il a demandé au ministre de chercher des solutions. A l’en croire, les éleveurs maliens viennent d’être sommés de quitter le territoire guinéen avec leurs troupeaux. Boubou a aussi dénoncé les conditions de travail de son marché. En effet, selon lui le marché de Niamana existe depuis plus de 20 ans mais jusqu’à présent ils n’ont pas accès à l’eau  et à l’électricité.

Au terme des échanges, Mme Kané Rokia Maguiraga dit avoir pris bonne note des doléances tout en citant quelques réformes initiées dans le secteur pour amoindrir certaines difficultés des éleveurs. Pour leur part, les professionnels ont promis de faire tout pour maintenir les denrées à des prix raisonnables. Le ministre leur a donné une enveloppe  symbolique de 200 000 F CFA, 2 tonnes d’aliments bétails et des kits d’abreuvements.

Zoumana Coulibaly

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