Annoncée mercredi 21 février à la Tour de la République pour s’achever à la mairie de la Commune VI du district de Bamako, le gouverneur, Ami Kane n’a pas autorisé la marche du Collectif « Respectez Nos Voix » (CRNV/CVI). Ami Kane a motivé sa décision par les menaces terroristes et de l’Etat d’urgence.
Initialement prévue mercredi 21 février, la marche du Collectif « Respectez Nos Voix » (CRNV/CVI), a été simplement et purement annulée par la cheffe de l’exécutif de Bamako. Mme le gouverneur, Ami Kane a rejeté la demande des frustrés de la décision de la suspension du maire de la Commune VI, Alou Coulibaly. Composé de l’Union des associations et coordination des déguerpis, le Mouvement populaire plateforme pour le changement, le Collectif pour la défense de la République, l’Association Nieta, l’Association des jeunes pour le développement de Yirimadio-Coura, les Comités de développement des quartiers, l’Association siguidiara de NiamakoroBadianbougou, le Groupe d’action pour un Mali nouveau…n’ont pas bénéficié leur droit constitutionnel. En lieu et place d’une marche, les associations et mouvements se sont contentés à meeting au siège de l’Union des associations et coordination des déguerpis.
La dynamique citoyenne en marche !
L’annulation de cette marche est d’ordre politique. « Nous avons de la force et les autorités nous craignent. L’annulation de notre marche d’aujourd’hui montre à suffisance que nous menons une bataille noble, elle est purement politique. Ils essayent de mettre fin au règne du maire Alou Coulibaly qui mène une lutte noble », a déclaré le président de l’union des associations et des coordinations d’association pour le développement et la défense des droits démunis (UACDDDD), Soungalo Koné. Il a déclaré que leur lutte n’est pas pour défendre l’URD. « Ce n’est pas que le maire Alou Coulibaly est de l’URD qu’on le soutienne, mais c’est à travers sa loyauté, sa façon de travailler qu’on le soutienne. Nous soutenons tous les maires qui travaillent dans la transparence et pour l’intérêt de leurs communes », insiste-il. Présent sur les lieux, la porte-parole du CDR, Mohamed Issouf Batilly dit Ras Bath a invité les marcheurs à se motiver d’avantage et de ne pas s’arrêter jusqu’à leur satisfaction qui est la levée de la suspension du maire.
Les marcheurs comptent organiser d’autres marches jusqu’à la satisfaction totale de leurs doléances par les autorités.
Zan DIARRA
Raison d’état comme toujours…
On dirait bien que la chienlit a vraiment pris fin dans ce pays. La marche n’a pas été autorisée et elle n’a pas eu lieu. Je pensais que certains se croyaient au-dessus de la loi et faisaient des marches quand ils le souhaitent sans aucune autorisation. Depuis que l’Etat a pris la décision de mettre fin au désordre les gueulards semblent avoir compris la leçon.
Celle là semble être instrumentalisée. Elle n’est pas représentative des femmes qui sont généralement du côté de leurs enfants. Ces décisions dénotent une absence de personnalité et me font penser à un pantin que l’on fait faire ce que l’on veut. Les femmes doivent pouvoir se distinguer autrement, refuser de faire la marionnette et exercer réellement le pouvoir car on leur donne l’opportunité. quel gâchis!!!!
Celle là semble être instrumentalisée. Elle n’est pas représentative des femmes qui sont généralement du côté de leurs enfants.
Tu as vu juste, elle est une sorcière.
cette raison d’état d’urgence et autres sont injustes et ridicules de la part de nos autorités. Au Mali, on dirait que les dirigeants sont des somnambules. On empêche les honnêtes citoyens de manifester pour des raisons farfelues et pendant ce temps ce sont les hautes autorités qui organisent l’accueil en pompe d’un incapable. Mais de qui se moque t-on?
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