Racine Thiam à la 7e assemblée générale de la JCI Bamako espoir : “Les Maliens doivent changer d’état d’esprit pour faire avancer le pays “

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Racine Thiam posant avec les membres de la JCI

Racine Seydou Thiam, Directeur général de l’Ecole supérieure Business School (ex-directeur de la Cellule de communication de la présidence) était l’invité du jour de la 7e Assemblée générale de la Jeune chambre internationale (JCI) Bamako espoir, le mardi 5 septembre 2017 au Grand Hôtel. A ce titre, il a eu à faire une communication à l’endroit des jeunes.

Jeune leader, promoteur du groupe Business School, Racine Thiam est passé par plusieurs structures dont Orange-Mali avant de servir auprès du président Ibrahim Boubacar Kéita comme directeur de la Cellule de communication de la Présidence de la République.  Après une projection sur son portrait, Racine Thiam prit la parole pour échanger avec les jeunes venus nombreux à l’Assemblée générale. Très surpris de cette projection, il remercia la Jeune chambre internationale pour ce travail de communication. Il révélera qu’il a failli intégrer la JCI, mais qu’il était plus syndicaliste. Et il ne l’a plus intégré. Mais, à ses dires, il continue à apprécier ceux qui militent dans cette structure. Il les a invités à faire sien l’adage qui dit que “rien n’est impossible dans la vie “. Très pragmatique, Racine Thiam croit que le secret de la réussite réside dans la force de la volonté, la foi en soi. “Quand on veut fortement quelque chose, la volonté, la persévérance, la croyance en soi permettent de l’atteindre, de la réussir”, a-t-il enseigné aux jeunes.

Comme pour dire que ” vouloir, c’est pouvoir. Quand on veut, on peut”. Pour corroborer ses dires, il demandera aux jeunes s’ils  savent pourquoi le maraboutage marche chez nous.  Il répondra lui-même que le maraboutage marche parce que les marabouts font croire aux gens qu’ils ont la solution à leurs problèmes. Ils donnent la foi. “Ce qui veut dire qu’il faut croire en soi pour avancer, pour relever des défis”, a-t-il indiqué, avant de survoler son cursus scolaire qui a commencé à l’école fondamentale Mamadou Guindo Simaga de Badalabougou. Il poursuivra ses études en France grâce à un visa concours qui lui a permis d’avoir un récépissé de séjour. Il est aussi revenu sur sa candidature à l’élection présidentielle de 2013. Il dira qu’il a osé entreprendre dans toutes ses entreprises et qu’il est devenu politique parce qu’il avait de l’ambition pour le Mali. “Je ne voulais pas continuer à juger les responsables du pays. C’est pour cette raison que nous avons décidé de nous engager dans la politique pour faire changer les choses. Nous avons toujours voulu avancer avec la foi en nos capacités, la foi en Dieu. La différence dans la réussite des hommes, c’est la motivation. Ceux qui ont réussi, l’ont voulu. Ce sont les pus forts qui se relèvent des échecs”, a-t-il dit, avant d’ajouter que l’habit fait le moine.

Sur sa collaboration avec le président IBK, il réagira qu’il est parti à Koulouba pour aider le président IBK à faire avancer le pays et qu’après sa démission, il a un devoir de réserve vis-à-vis du Président. “Quand on a servi l’Etat à un haut niveau qui est une responsabilité, cela m’interdit de trop parler, d’étaler certaines choses sur la place publique. Chacun de nous doit se demander ce qu’il a fait pour le pays. Les critiques stériles ne servent à rien “, a-t-il souligné, avant de reconnaître que la situation du pays est grave. Mais, a-t-il avancé, “le Mali sortira de ces difficultés. Mais il faut que les Maliens soient positifs pour faire changer le pays. Les Maliens doivent changer d’état d’esprit pour faire avancer le pays”, a-t-il conseillé.

Racine Thiam a invité les jeunes à mieux se former et beaucoup travailler. “C’est la force de la volonté qui peut faire avancer l’homme qui doit être le combattant qui relève des défis”, a-t-il affirmé, tout en promettant de continuer à accompagner la JCI. “Ma porte est grandement ouverte à la JCI “, a-t-il déclaré, avant de confier que la leçon qu’il tire de la rencontre est que le Mali est riche de sa jeunesse de plus en plus nombreuse, de plus en plus engagée, de plus en plus soucieuse de l’avenir du pays.

“Parce que cette jeunesse sait que sans le pays, elle n’existerait pas. Cela est une fierté, mais aussi un appel. Parce que cette jeunesse qui nous regarde se trouve dans un doute par rapport à son devenir et son avenir. Cela doit interpeller tout le monde. Il est important que les adultes se donnent la main pour regarder vers l’avenir, pour proposer des solutions, travailler véritablement avec compétence et intelligence pour le devenir du pays et donner des réponses aux jeunes “, a-t-il préconisé.

                           Siaka DOUMBIA

 

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