La dépigmentation pratiquée par nos soeurs de tous les âges a été critiquée et reste toujours critiquable. Scientifiquement, l”acte est dangereux pour la santé humaine sans compter également la difficulté chirurgicale raison de plus pour donner le hola : l”acte est perçu par les cartésiens se réclament de la catégorie "PSY" comme un complexe vis-à-vis de la race blanche.
Certains ont extrapolé : ils ont crié à la crise d”identité. Est-il quand même exagéré d”asséner de pareils coups de boutoir à nos chères compagnies ?
Car, au fond, s”il faut d”imitation, le registre, c”est-à-dire l”attitude de tous les jours est inépuisable. Notre langue officielle nous trahit. Notre habillement des grands jours nous démasque, nous déshonore et nos familles et toute notre génération, aussi. Car, le ridicule ne tue plus. Dans nos administrations, le mimétisme s”impose de plus en plus.
La cravate qui nous écrase la gorge est le signe d”étranglement. Donc ne soyons pas cruels envers nos partenaires du sexe tendre. Nous sommes tous coupables de par nos parents surtout qui ont d”abord perdu la dignité, car le mensonge n”est plus un acte de fausse croyance. Leur démission du rôle de chef de famille au profit de nos vieilles. D”où, l”éducation familiale confisquée.
Par ailleurs, les jeunes garçons attirés vers les couches dépigmentées souvent ne savent plus comment faire la différence entre jeunes filles et nos vieilles qui sont les plus imprégnées également. D”où l”imitation gratuite, bien entendu. Le miroir de nos soeurs et vieilles reflète notre miroir. Regardons les donc en pensant à nous. Nous verrons qu”à travers elles, ce sont nos propres désirs qui sont affichés.
Ce qui est d”ailleurs le reflet exact de la mésaventure de nos vieux envers les jeunes filles et de nos vieilles envers les jeunes garçons. Quelle honte pour notre société ?
Hady BARRY
Article publié dans le SB du 18 mai 2007
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