Quel avenir pour l’islam au Mali. « Religion, politique et culture : Influences réciproques et risques conflictuels »

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Mosquee

Nous souhaiterions combiner une approche à la fois explicative et conceptuelle, La politique est l’intelligence, la science et l’art de gouverner juste et équitablement un Etat. La religion est l’ensemble des doctrines et des pratiques ayant pour objet les rapports de l’âme avec le sacré. En clair, la religion est une relation entre chaque individu et sa dignité. Quant à la culture, elle est l’ensemble des connaissances acquises.

Pour rendre compte de ces points saillants entre politique et religion, nous étudierons le rôle joué par la religion dans la construction politico-culturelle des États et les liens entretenus entre les pouvoirs spirituel et séculier ; l’influence de la religion sur les comportements politiques des individus ; et enfin l’influence latente et la persistance du religieux dans l’exercice du pouvoir politique.

Lorsqu’on observe une société, on s’aperçoit très rapidement des différences et des inégalités qui placent les individus ou les groupes sociaux aux différents niveaux de la hiérarchie sociale. Différences de modes de vie, de rôles, de statuts, de pouvoirs, de prestige, de culture, inégalités des revenus…., autant de critères qui permettent de cerner la stratification. Elle peut être aussi les modes d’action, de pensée, la mentalité, la philosophie et le patrimoine des membres d’un groupe social. La culture est le soubassement de la politique et de la religion.

La politique et la religion s’appuient sur la culture considérée comme leur racine. Elles se nourrissent de la culture.  L’occupation des régions du Nord de notre pays n’est pas la première invasion islamiste au Mali. Celle-ci a existé dans l’empire songhaï, sous le règne de l’empereur Askia Mohamed. Il y a eu également d’autres guerres religieuses. Pour moi, la séparation entre l’Etat et la religion est gage d’une stabilité sociale incontournable dans notre pays.

Pour que les individus soient tranquilles, il faut forcement séparé l’Etat et la religion. Si j’entends que les « Musulmans » ont piégé IBK,  ça fait pitié.  On ne sait plus sur quel pied danser. Il n’y a que les soi-disant musulmans du Mali  qui connaissent  réellement le pourcentage des musulmans au Mali.  Il est temps de prendre en compte l’inspiration du peuple malien. C’est à dire comprendre que tous les maliens ne sont pas des musulmans. Et tous ceux qui ont voté pour IBK ne sont pas tous musulmans. Si seulement dans la diversité religieuse, nous pouvions nous donner la main pour sortir ce pays du trou. IBK n’est président d’aucune religion mais du Peuple.

IBK n’a pas tenu ses promesses? Certes! Mais, il a maintenu un ministre du culte. Mais qu’est ce que ce ministre, à part présider des cérémonies, a posé comme acte depuis un an? Sabati  et son ministre ne voient-ils pas les temples homosexuels qui poussent à Bamako? Le ministre du culte n’envoie pas de projets de loi à l’hémicycle et ses patrons islamistes, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes de l’islam que tout le monde voit, que tout le monde sent (c’est si nauséabond!), nous empoisonnent la vie avec de faux problèmes de quota.  Ce type d’approche permet d’aborder les religions non pas dans des termes soi-disant exclusivement religieux, mais de par leurs imbrications avec le monde soi-disant exclusivement profane.

Comment les religions établissent-elles des relations effectives avec l’argent (économie), avec le pouvoir (la politique), avec la violence (le militaire), etc.? Comment construisent-elles la société et, en même temps, comment sont-elles des constructions sociales ? Ces questions nous amèneront à aborder les liens entre les démarches politiques des religions et l’utilisation d’éléments religieux pour justifier la violence. Afin de définir les rapports que la religion entretient avec la violence et la paix, il est nécessaire de faire la distinction entre des leaders et des mouvements politiques qui s’inspirent de principes religieux d’une part et, d’autre part, ceux qui revendiquent une appartenance religieuse afin de donner une auréole sacrée à leurs objectifs et de rallier plus facilement des croyants à leurs causes, très matérielles celles-là.

Les « Musulmans » ont piégé IBK et du coup, est pris tel qui croyait prendre. Avec leur soutien à son élection, il avait deux choix pas plus : devenir une marionnette entre leurs mains pour lancer les bases de l’Etat islamique du genre 2012 ou alors les « trahir » et leur donner la « légitimité » pour agir eux-mêmes à construire un Etat islamique. L’impopularité patente du régime est considérée comme un engrais fertiliseur  qui vient à pic. Il convient avant toute chose de ne  pas régler, mais poser un problème de définition par rapport au mot « slaamè » ou « musulman ». C’est un flou volontairement nourri et maintenu par ceux qui profitent de ce flou et allègrement ignoré par la masse : par méconnaissance, par paresse intellectuelle ou encore par « je m’en-foutisme » innocent.

Nous allons donc utiliser le mot comme le font les Maliens, comme ils le comprennent et jusqu’au moment où l’amère réalité s’imposera à eux : autant ils usent et abusent des mots « islamistes », « sunnites », « salafistes », « jihadistes » ou que savons-nous encore pour parler des autres en Asie, au Maghreb ou même, plus près de nous, au nord du Mali. Mais dès qu’il s’agit d’eux-mêmes, c’est « ‘’slaamè’’ ou musulmans ». Évidemment, ça n’est pas ici que ce problème linguistique sera réglé.

Ceci dit, poussons l’aberration à poser cette question : « IBK le candidat des Musulmans », cela veut dire quoi au juste ? En 2002 puis en 2013, on a fait la promotion du candidat IBK comme étant celui « des Musulmans ». Est-ce que les catholiques, les protestants, les animistes et autres avaient des candidats ? Est-ce parmi les 28 candidats de 2013 (Tiébilé Dramé était candidat, il a recueilli des voix et il a été classé) tous n’étaient pas musulmans ? Est-ce que la totalité de ceux qui ont été candidats et qui ont gouverné le Mali n’étaient pas musulmans à 100 pour 100 ?

Avec ses 99 % de musulmans et sur fond sociologique, est-ce que quelqu’un de non musulman à une chance sur mille de se faire élire président de la République au Mali ? S’il fallait forcément désigner un candidat pour les musulmans, est-ce que le sieur IBK est le mieux indiqué ? Donc, pourquoi et comment peut-on justifier la promotion faite – et qui ne risque plus d’être – au cheval IBK pour gagner la course qui n’oppose que  les « musulmans » ? Ça n’est pas avec IBK PM et tout puissant Chef du gouvernement que les « musulmans » ont été matés, gazés, tabassés et pourchassés si bien que toute la place a été jonchée de babouches ? Que les épouses de marabouts, de prêcheurs  et d’imams ont vu leurs maris rentrer sans chaussures, sans bonnet et sans turbans ?

L’air complètement hirsutes et les yeux rougis ? Et sous la risée du peuple qui se tordait de rire comme un bossu en voyant les grands hommes en débandade? Est-ce que les « musulmans » ont oublié cela ? Le Mali à plein de chose à résoudre : une fusillade à Bamako qui à fait cinq (5) morts, les armes découverte prêt de la maison du président de la république à Sebenikoro, les femmes viole et tue  pendant la nuit par les taximan, les voleurs de moto djakarta qui n’hésiter pas à tue ; ensemble donnons nous la mais Musulmans, chrétiens, l’homme de culture pour faire avance notre patrie.

Nouhoum Traoré (Stagiaire)

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7 COMMENTAIRES

  1. Bonjour, Bonsoir à tous mes frères et soeurs Ganjistes .
    Vous les sales nègres arabisé ne perdez rien pour attendre . Jamais ce pays n’a été uni et jamais elle ne le sera. Vivement son eclatement pour de bon avec l’emergence de la république ganjiste du Kénédougou. Sachez seulement que bientôt nous allons marcher sur vos cadavres .

    Nous ganjsites refusons d’être citoyen au même que les muslims. Nous ne partageons pas lla même réligion, ni les mêmes valeurs .

    Je profite de cette tribune pour inviter mes frères et soeurs Ganjistes de se doter d’arme pour se defendre contre les muslims.

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    Gloire perpetuel à notre suprême leader Klela Baba. Que soit benit son nom, sa vie , sa source , sa lumière.
    Vive le Ganjisme, vive la science universelle !

  2. De grâce, ouvrons les yeux et faisons la part des choses. Ce pays depuis sa constitution est une République laïque où la réligion n’a pas de place. Les wahabites, où qu’ils se trouvent en Afrique noire, sont les agents d’un islam politique, financer par l’Arabie saoudite et les Émirats du golfe qui, ont un projet de faire du Mali une République islamique. Aujourd’hui, cela semble en marche pour trois raisons: Le pays étant pauvre, avec un chômage galopant des jeunes, par fatalité ce sont réfugiés dans la réligion. Les bourses d’études , les œuvres de charité, la distribution de la Zakate et la contribution financière des États du golfe font de la mouvance wahabites un faiseur de roi. Nous l’avons remaqué à toutes les élections . Le plus spectaculaire est celle d’IBK. La création du Ministère du culte et de l’entrée de candidats de l’association Sabati2012 , une association religieuse wahabites dans l’espace politique national sont des leviers leur permettant d’arriver à leur fin. La prise des régions du nord par les djihadistes salafistes et les acouintances entre M.Dicko et Iyad Agaly met au grand jour la bienveillance de cette mouvance à l’égard des terroristes.

  3. IL Y A TROP DE TETES NOIRES KOUFIN AU MALI.
    C’EST POURQUOI CERTAINS LEADERS MALHONNETES MUSULMANS ET DES POLITICIENS MALINTENTIONNES VEULENT FAIRE L’AMALGAME ENTRE LA POLITIQUE ET LA RELIGION.
    ILS ONT DETRUIT L’ECOLE MALIENNE POUR CE DESSEIN.

  4. Puisse ALLAH avoir sa main sur ce pays,. Nous n’avons plus de repère. Toi qui me lis ou critiques Mahmou, qu’as fais pour ton pays.
    Certes, on sait critiquer, mais pas d’autocritique. Mahmoud a été au nord pour faire libérer des maliens prisonniers. Vous qui le critiquez, auriez vous ce courage là?

    Le peu d’amour que les Mlaiens ont pour la vérité fait qu’ils ne se donnent pas la peine de distinguer le vrai du faux et qui, le plus souvent témérairement de ce qu’ils ne connaissent que confusément et obscurément.

  5. Qui gouverne vraiment le Monde? Quand j’ai posé cette question au gens, plusieurs d’entre eux ont répondu que c’est Dieu. J’ai fais ensuite une réflexion avec eux: Si Dieu nous a créé et qu’il est un Dieu bon comme l’enseignent la Bible et le Coran, pourquoi il n’arrive pas à mettre l’ordre dans la gouvernance du Monde. Est-ce que le monde ne va pas bien parce qu’il est plutôt gouverné par quelqu’un de mauvais? En effet la bible dit que le monde entier gît au pouvoir de Satan (1Jean 5:19). Elle a qualifié aussi Satan comme Le chef de ce Monde (Jean 12:31). Cela explique pourquoi les moyens d’arriver au pouvoir de nos dirigeants ne sont jamais conformes aux lois de Dieu. (ils font nécessairement des pratiques sataniques pour que ce dernier leur accorde un pan de son pouvoir). Mais ce n’est pas ce que la croyance populaire véhicule. Car la religion du fait de son accointance avec l’État établi par Satan, utilise les versets de la Bible et du Coran (en travestissant la compréhension hors de leur contexte) pour dire à nos dirigeants qu’ils sont établis par Allah. (on a dit la même chose à Hitler, à Eyadema, Mobutu, Bokassa, ATT, Piter Bota, Blaise Campaore…). Je ne refuse pas que c’es Dieu qui donne la vie aux bons et aux méchants. Mais depuis que nos parent Adama et Hawa ont péché en écoutant l’ennemi de Allah qui est Sitan, les affaires du monde sont au pouvoir de cet ennemi. Et Dieu a promis qu’il va rétablir ce paradis perdu. C’est pourquoi il nous a envoyé des prophètes. Pour le moment, nos dirigeants sont à l’image de celui qui leur donne le pouvoir, SATAN.

  6. Il est temps que les médias s’emparent de ce sujet car le Mali avec son fort taux d’analphabétisme et le manque de culture de ces dirigeants va droit dans le mur.Dans tous les pays du monde où il y a mélange entre politique et religion règne le chaos.
    La religion nous pourri la vie chacun essaye de cacher ses faiblesses et ses manques de confiance en se cachant derrière la religion.
    Nous avons abandonné nos croyances au profit de celles des autres où est notre dignité ?

    • “…La religion nous pourri la vie chacun essaye de cacher ses faiblesses et ses manques de confiance en se cachant derrière la religion….”

      Parfaitement d’accord avec toi.

      A chaque fois que le choses se compliquent chez nous, la première phrase qui nous vienne à l’idée c’est : “..n’ya to allah ma…”. A partir de là, on ne cherche plus à comprendre ou à agir.

      Au fait, Dieu n’a t-il pas dit : “..Aide-toi le ciel t’aidera..”

      Dieu est là pour tout le monde même pour les plus sataniques d’entre nous.

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