Présent au Mali depuis 2014, la méthode du réseau international de commerce électronique, QNET, qui promet à ses clients une vie meilleure et se réclame être un outil de lutte contre le chômage des jeunes fait de plus en plus grincer des dents.
Depuis le lancement officiel de ses activités en 2014, la société internationale de commerce en ligne, QNET, a ses bureaux à Bamako et dans plusieurs localités du Mali. Au nombre desquelles : Sikasso, Kita, Fana, Koutiala, Sévaré.
Faut-il le préciser, QNET propose à ses clients une gamme variée de produits énergétiques, de santé, de diététique, de soins corporels. Mais aussi, des offres de formation et des voyages. Aux dires de ses responsables, QNET est un business juteux qui peut faire gagner beaucoup d’argent à ses clients et contribue à réduire le taux de chômage. Sauf que bon nombre de clients disent le contraire.
« Pour adhérer au réseau de QNET, la procédure consiste à acheter un de ses produits, le client pour tirer profit de son achat, doit faire adhérer deux personnes appelées dans leur jargon bras droit et bras gauche qui doivent se développer ensemble en faisant adhérer d’autres personnes à leur tour », nous confie un client. Selon qui, c’est après l’inscription de six clients que le premier client reçoit ses premiers bénéfices, variables selon la somme investie ou la valeur du produit acheté.
« Pour celui qui achète un produit d’une valeur de 350 000FCFA, le bénéfice est d’environ 150 000FCFA. Mais ce qu’on ne dit pas, c’est que le client fait gagner à la société, plus de 2 millions FCFA» a-t-il révélé. Et un autre d’ajouter « Au tout début, on vous fait croire que votre vie va changer, ou que vous allez devenir riche, mais en réalité, c’est un rêve qui ne se réalise jamais ». Et pour cause, après avoir effectué un achat, le malchanceux client qui n’arrive pas à faire adhérer d’autres personnes pour développer son réseau n’a pas droit à un copeck. Or, selon nos investigations, nombreux sont les jeunes qui ont vendu leurs motos ou se sont endettés afin d’adhérer au réseau QNET. Et ce avec l’unique espoir de devenir riche, mais succès. Toute chose qui fait dire à plusieurs clients que c’est une aberration que de croire que QNET offre de l’emploi aux jeunes.
A en croire ses responsables, siégeant à Hong Kong, QNET est présent dans plusieurs pays à travers le monde. Mais le hic qui fait paradoxe en est qu’à Bamako ses bureaux, qui sont seulement reconnaissables par leur couleur orange, et l’attroupement des jeunes, ne porte aucune inscription prouvant la présence d’une grande société de cette dimension.
Est-ce pour échapper aux services des impôts ? Il n’est pas interdit d’avoir des doutes, même si son représentant au Mali se nomme Amadou Thiam, député élu en commune V du District de Bamako et deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale.
Nous y reviendrons !
Lassina NIANGALY
Donc si vous avez besoin d’aide ou de plus d’éclats, n’hésitez pas; nos portes sont ouvertes…
Nous allons vous #Prouver Que Vous avez Tort#
Chercher à comprendre encore ce projet QNET.
Au lieu d’avancer des propos ainsi, si vous vous rendiez dans un bureau QNET par exemple
Un bon compte fait un bon ami(e)
Vive remerciement lassina pour cette rédaction j avou qu il beaucoup de jeunes qui continue à y croire je ne sais même pas pourquoi il se font arnaquer et comme des égoïste il cherche coûte que coûte à faire adhére des proche le chômage est bien réel mais ne vous faites pas dépossédé du peu que vus avez
malgré l énorme difficulté que les chômeurs maliens traversent maintenant, faite très attention les jeunes de ne pas tomber dans le piège de ces sociétés mafieuses qui promettent de l avenir utopique qui ne se réalisera jamais.
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