Proxénétisme à Bamako : Quand nos sœurs contractent des Djakarta avec les bars chinois en échange de leurs corps

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Aujourd’hui, une autre forme de prostitution est  entrain de prendre corps dans le district de Bamako. Celle-ci semble différente de la forme traditionnelle que tout le monde connaît avec l’occupation, dès la tombée de la nuit, des  trottoirs  par des filles  à visage découvert et qui en font une profession.  

 

Cette révolution dans le commerce du sexe concerne les filles qui restent  à la maison avec leur apparence sérieuse et auxquelles il est difficile de soupçonner ou de reprocher quoi que ce soit.   Mais, il faut reconnaître qu’elles sont pires que les professionnelles du sexe, qui n’hésitent pas à prendre d’assaut les trottoirs à la recherche des clients. Ces dernières au moins prennent le soin  de se protéger, contrairement à nos étranges sœurs de la maison, pressées  d’empocher sans vergogne le gain provenant de ces chaleureux coups de reins ,  s’exposent  à tous les dangers.

Avec la prolifération des bars et hôtels dans les différents quartiers de la capitale, une rude concurrence s’est instaurée  entre ceux-ci, chacun inventant des stratégies  pour pouvoir  garder  la clientèle.Ainsi, les tenanciers de ces endroits mal famés, ont eu l’affreuse idée  de proposer des motos Djakarta sous forme de contrat  à nos sœurs de la maison qui font semblant d’être sérieuses, celles qu’on pense être bien éduquées,  contre leur corps en vue des randonnées de jambes en l’air.  A l’appel,  elles accourent pour être au rendez- vous obscur. Le client pervers opère ses choix à partir des photos déposées à la réception. Et le paiement par tranche de la moto se fait par rapport au rendement et l’efficacité de la concernée. Si elle fait l’objet  de nombreuses convoitises auprès des clients, elle peut même bénéficier des bonus pour les frais de réparation et d’entretien de la moto  et une fois le contrat à terme, elle garde définitivement la moto. Actuellement bon nombre de jeunes filles du quartier s’adonnent à cette pratique en cachette dans les bars et hôtels dans les quartiers avoisinants  de la capitale. Aujourd’hui, ces filles pour lesquelles on manifestait toute notre admiration à cause de l’ éduction reçue  de la part de leurs parents, sont  pires que les prostituées des rues. Non seulement elles ont des copains titulaires mais elles s’adonnent aussi avec plaisir à cette nouvelle profession parce qu’elles veulent se faire distinguer des autres filles. Elles changent de moto à tous moments et s’habillent avec les vêtements les plus chers de la capitale.  Il s’avère indispensable aujourd’hui  de faire beaucoup attention à nos filles du quartier, car elles peuvent être la cause de plusieurs maladies. Les parents ont démissionné et ont laissé les filles à leur propre sort.

 

Il est facile de constater aujourd’hui que les réseaux de prostitution prennent des proportions inquiétantes  à Bamako

Don Pachi 

 

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