Le Conseil économique, social et culturel (CESC) en collaboration avec la direction nationale de la protection sociale et de l’économie solidaire organise du 9 au 11 janvier un atelier renfoncement de capacité de ses membres sur la protection sociale.
Bien que consacrée par la Constitution, la protection sociale souffre dans son effectivité au Mali malgré de nombreuses politiques et stratégies du gouvernement et de ses partenaires. Pour prendre à bras-le-corps la problématique le CESC lui accorde une place choix dans son recueil 2017. D’où l’organisation de cet atelier de renforcement des capacités de ses membres sur la protection sociale avant leur descente sur le terrain pour la sensibilisation.
“Dans nos prochaines descentes au cœur de la société, nous n’y serons pas pour recueillir des attentes seulement, mais pour faire une véritable campagne, une opération d’entraînement des mentalités vers l’engagement individuel collectif ; à savoir : une couverture large en protection sociale des femmes, des enfants, des hommes quelles que soient leurs occupations”, a souligné Yacouba Katilé, 1er vice-président du CESC.
Il ajoutera qu’auprès des populations maliennes qui “nous livrent tous les ans leurs besoins, se trouvent certes le besoin de couverture, d’accessibilité aux soins et aux centre de santé, mais aussi d’autres besoins qui semblent prioritaires : l’alimentation, l’eau potable, l’énergie, etc.”
Pour le directeur national de la protection social et de l’économie solidaire, Mohamed Bassirou Traoré, la protection sociale est non seulement un droit, mais aussi un besoin fondamental de tout être humain, une nécessité économique et politique pour chaque pays et pour le monde dans son ensemble.
“Elle est un instrument irremplaçable pour réduire les inégalités et la pauvreté, atteinte les Objectifs du Millénaire pour le développement. Il s’agit aussi de prévenir les catastrophes sanitaires et les pandémies, renforcer le capital humain et la productivité et assurer la justice et la paix sociale”, a précisé M. Traoré.
Saluant l’amélioration des institutions de sécurité sociale dans notre pays, le directeur national de la protection sociale et de l’économie solidaire a affirmé que le défi reste aujourd’hui l’accès des individus aux garanties qui les protègent des aléas de la vie et aux service répondant aux besoins d’émancipation des hommes et des femmes.
M. Diallo