Protection et promotion des droits de l’Homme : Le CAPDH forme 100 jeunes sur les modes de saisine des juridictions

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La Maison des femmes de Bamako a abrité le vendredi 14 septembre 2018, la cérémonie de clôture de l’atelier de formation de 100 jeunes/ femmes sur les instruments juridiques de protection des droits humains et les modes de saisine des juridictions organisé par le Centre d’assistance et de promotion des droits humains (CAPDH). L’un des objectifs de cet atelier de formation est de renforcer les capacités des participants en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme. Ledit atelier de formation a été rendu possible grâce à l’aide financière de l’Ambassade Royale du Danemark au Mali à travers le fonds d’appui aux moteurs du changement (FAMOC).

La cérémonie de clôture de l’atelier était présidée par le Magistrat, Mahamadou Coulibaly, membre du conseil d’administration du Centre d’assistance et de promotion des droits humains (CAPDH), en présence des autres membres du Capdh comme Lamine Koné, Yaya Bamadio. Lors de cette cérémonie de clôture, les participants ont vivement salué les organisateurs de cet atelier qui selon eux, les ont permis d’être outillés sur les instruments juridiques de protection des droits humains et les modes de saisine des juridictions pénales nationales. En outre, ils ont souhaité la multiplication de ce genre d’atelier de formation sur les droits de l’homme dans toutes les localités du pays. Pour sa part, le Magistrat, Mahamadou Coulibaly, membre du conseil d’administration du Centre d’assistance et de promotion des droits humains (CAPDH) a vivement remercié les participants pour leur assiduité tout au long de l’atelier. Avant de mettre l’accent sur la nécessité de la protection et de la promotion des droits de l’Homme. Selon lui, la défense des droits de l’Homme est une cause noble. « Au cours de ces deux jours de travaux, vous avez renforcé vos capacités en ce qui concerne les instruments juridiques des droits de l’homme, vous avez appris les instruments juridiques universels, vous avez appris les instruments juridiques régionaux à l’échelle africaine, vous avez appris également les instruments juridiques nationaux, c’est à dires que désormais vous êtes des experts en ce qui concerne ces instruments juridiques de protection des droits de l’homme. On vous a également outillés aux modes de saisines des juridictions pénales nationales essentiellement les juridictions de premier degré, les juridictions ordinaires c’est-à-dire les tribunaux de grande instance, les tribunaux d’instance, les justices de paix à compétence étendue et des juridictions d’exception telles que les juridictions pour mineur et les juridictions militaires. Vous pouvez désormais conseiller et accompagner vos semblables », a précisé le magistrat, Mahamadou Coulibaly. A l’en croire, le Capdh est disposé à travailler avec tous les Hommes épris de paix et de justice. Enfin, il a invité les participants de l’atelier à organiser des sessions de restitutions dans leurs localités respectives. Il ressort du manuel des participants de l’atelier que pour faire valoir leur droit à la justice, les victimes out toutes personnes ayant intérêt dans une procédure, peuvent saisir les juridictions nationales. Toujours dans ce manuel, la plainte peut être simple (écrite ou verbale adressée au procureur ou au juge de paix à compétence étendue), la plainte avec constitution de partie civile et la dénonciation. Quant à Lamine Koné, membre du Conseil d’administration du Capdh, il a fait savoir que la première vague de formation a concerné les six communes de Bamako avec 50 participants et la deuxième vague a concerné la région de Koulikoro avec 50 participants également. A l’en croire, cette série de formation va se poursuivre avec l’étape de Ségou prévu courant cette semaine.

Aguibou Sogodogo

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