Protection des éléphants du Gourma : Des chiens pour traquer des produits du braconnage

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Eléphants

La direction nationale des eaux et forêts, en collaboration avec l’ONG Wild Fondation, a opté pour l’utilisation des chiens détecteurs d’ivoire et d’armes dans le Gourma.

 Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Keita Aida Mbo a présidé le vendredi 7 juillet à la direction nationale des Eaux et Forêts la cérémonie de clôture d’une session de formation des membres de la brigade anti braconnage sur les techniques d’utilisation des chiens détecteurs d’ivoire dans la lutte contre le braconnage.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la politique de protection de la faune du ministère de l’Environnement des espèces migratrices comme les éléphants du Gourma. Excepté la Tanzanie, qui dispose d’une dizaine de chiens détecteurs, les experts néerlandais et formateurs ont affirmé que l’utilisation des chiens détecteurs d’ivoire est une méthode encore rare en Afrique.

Ils ont affirmé avoir initié les membres de la brigade anti-braconnage des agents des Eaux et Forêts dans les techniques d’utilisation des chiens détecteurs notamment le dressage des chiens pour la recherche de l’ivoire.

Une première dans l’histoire de la protection des éléphants dans notre pays, a dit le ministre Aida Mbo tout en estimant que les éléphants sont exposés aux braconniers pour le commerce de leur ivoire. Et depuis la crise de 2012, les espèces de la zone du Gourma font face à ce nouveau phénomène.

Elle a remercié les experts et l’ONG Wild Fondation d’avoir renforcé les capacités des membres de la brigade mixte anti-braconnage en vue d’atteindre des résultats satisfaisants. Elle a espéré que la mise à disposition de chiens détecteurs d’ivoire renforcera le dispositif  de lutte contre le braconnage.

Zoumana Coulibaly

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3 COMMENTAIRES

  1. Ces bels éléphants qui ont su survivre et s’adapter au terrain aride du nord et qui aiment le Mali….ils ne sont pas assez nombreux ..juste quelques 300-400 éléphants. Pourquoi les laisser a la mercie de ces criminels de chasseurs?!

  2. Il faut simplement tirer a bout portant sur ceux qui essayent de exterminer ces quelques éléphants qui nous reste au Mali. Il faut braconner ces rares espèces de cons dozos…

  3. Au mali on ne comprend pas l’utilité des animaux. Ici on parle de braconnage ailleurs dans la ville de Ségou c’est l’autorité des eaux et forets qui autorise les chasseurs à massacrer les hippopotames. Il faut changer des choses dans ce pays!Ces animaux vivent paisiblement dans leur milieu sans conflit avec les humains. Seulement pour des raisons de Finance on autorise un chasseur qui les tue et revend la viande de cet animal pour se remplir la poche! Un commerce dangereux et illégal.

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