L’association des filles-mères ( ADFM) est une organisation qui se donne pour mission de défendre et protéger les filles-mères au Mali. Aussi, elle milite pour l’insertion sociale des filles devenues précocement mères. Consciente des nombreuses difficultés auxquelles les filles-mères sont confrontées à savoir les stigmatisations, la précarité économique et autres regards préjudiciables à leur plein épanouissement, l’ADFM s’est donnée pour mission de venir en appui à cette couche fragile de la société en lui apportant soutien et assistance.
Le dimanche 14 mars 2021 marque le lancement officiel de ses activités. La cérémonie inaugurale s’est déroulée au siège de ladite association logée en commune 3 du district de Bamako en présence du représentant du ministre de la santé et du développement social. La présidente de l’ ADFM, Sangaré Aïssata Koné dans son intervention, a mis l’accent sur les difficultés vécues par ces filles et leur entourage : les stigmatisations dont ces jeunes filles sont sujettes engendrant souvent une perte d’estime de soi chez elles, leur déscolarisation etc.
Souvent sans accompagnement de l’auteur de la grossesse, ces jeunes filles se retrouvent dans une situation d’extrême fragilité qui se solde dans bien des cas par l’abandon des classes et de repères. Toute chose que l’ADFM veut éviter, elle se charge de porter assistance aux filles pendant et après la grossesse (assistance médicale, garderie d’enfant, insertion socio-professionnelle). Les zones d’interventions de l’ADFM sont : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti ? Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudéni et le district de Bamako.
Rappelons que l’association des filles-mères est une initiative de Moussa Koné. Pour mieux réussir sa mission et éviter l’exclusion sociale des filles-mères, l’ADFM en appel aux bonnes volontés pour l’accompagner à atteindre ses objectifs.
Khadydiatou SANOGO/maliweb.net