Le lancement du projet de protection spéciale des enfants et des femmes vivant à Bamako contre les effets de la crise a fait l’objet d’une cérémonie à la Maison de la femme de Sabalibougou. L’événement s’est déroulé en présence du représentant du maire du district, Mahamane Touré, de la représentante de l’ambassade du Canada au Mali, Nancy J Foster, du président du Collectif des centres d’écoute communautaire, Ibrahim Camara ainsi que d’autres invités.
Dans son intervention, le président du collectif des centres d’écoute communautaire a tout d’abord salué l’ambassade du Canada pour son accompagnement dans la réalisation de ce micro projet.
Selon lui, il contribuera à l’amélioration des conditions de vie des enfants et des femmes. En d’autres termes, il s’agit de contribuer à la promotion de leur droit. Le projet concerne tous les huit centres d’écoute communautaire de Bamako implantés dans les quartiers défavorisés comme Sikoro, Doumanzana, Niamakoro, Bakaribougou, Sébénicoro, Yirimadio …
D’une durée de trois mois, le projet coûtera la somme de plus de 18 millions de FCFA dont une contribution du fonds canadien d’initiative locale et du collectif des centres d’écoute communautaire.
A travers ce projet, il s’agit d’offrir aux enfants un cadre d’orientation et de loisir. Ce n’est pas tout. Il s’agit également de prendre en charge la scolarité de 240 enfants vulnérables. Aussi, 200 femmes bénéficieront de ce projet d’appui afin d’augmenter leurs revenus. Ce microprojet permettra de réaménager certains centres d’écoute communautaire. Aux dires de Nancy J Foster de l’ambassade du Canada au Mali, le bien-être des enfants et des femmes demeure l’une des priorités des autorités canadiennes. C’est pourquoi, un accent particulier est mis sur la santé maternelle.
ABH