Le samedi 10 mars 2018 à l’Escale Gourmande, l’Autorité de protection des données à caractère personnel a organisé son traditionnel déjeuner de presse pour présenter aux médias son bilan et rappeler sa mission visant la protection des données à caractère personnel.
L’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) a commémoré son deuxième anniversaire du lancement de ses activités avec son traditionnel déjeuner de presse. Un cadre d’échange qui a permis à l’APDP de présenter une nouvelle fois sa mission à la presse et d’éclairer les médias sur la réglementation qui entoure l’installation des vidéos quand on sait qu’aujourd’hui son utilisation anarchique participe à la dérivation de nos mœurs.
Comme l’indique le président de l’APDP, Oumarou Ag Mohamed, l’installation des vidéos est soumise à des règles et selon la loi, toute installation de vidéo dans un espace, doit être soumise à une déclaration au niveau de l’APDP afin qu’elle ne puisse porter préjudice aux personnes.
De 2015 à 2018 dates de sa mise en œuvre, l’APDP continue sa mise en œuvre à travers l’information, de la sensibilisation et la dénonciation de pratiques peu orthodoxes de l’utilisation de information et des renseignement à caractère privé tout comme l’installation de vidéo sans déclaration ; chose qui n’est pas sans conséquence quand on sait que l’utilisation non réglementaire d’une vidéo est passible d’une sanction fixée entre 5 à 20 millions d’amende par la loi.
Et pour le président de l’APDP au fil du temps des amendes vont pleuvoir car l’autorité envisage de procéder aux visites inopinées dans les services tant étatiques que privé pour contrôler si la législation de la vie privée des personnes est bien respectée.
S’agissant des activités menées par l’ APDP, Monsieur Oumarou Ag Mohamed affirme qu’ à la date d’ aujourd’hui, la structure se réjouit d’avoir réalisé l’ensemble des activités inscrites à son programme : 4 sessions extraordinaires qui ont permis des demandes d’autorisation, des déclarations introduites par des services de l’ administration et d’autres du privé ; 15 millions d’amende infligée à une société de la place pour violation de données personnelles et émis un avis sur le projet de loi relative à la vidéosurveillance sur la voie publique et les lieux ouverts au public.
Sans oublier qu’ aux dires de son président, l’ APDP du haut de ses deux pommes, a gagné en visibilité au niveau international et national, mené beaucoup d’activités de sensibilisation contre les actions négatives de l’informatique et enregistré des centaines d’autorisations et gère des plaintes déposées à son niveau.
Khadydiatou SANOGO