Dans le cadre de la protection des consommateurs, de la lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et la concurrence déloyale, la Direction Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) a organisé un atelier de formation de cinq jours à l’intention de tout son personnel. L’ouverture de cet atelier s’est déroulée le lundi 13 janvier 2020 dans sa salle de conférences sous la présidence du Directeur général, Boukadary Doumbia, au nom du ministre du Commerce et de l’Industrie, Mohamed Ag Erlaf.
Cet atelier de renforcement des capacités est ouvert à tous les agents de la DGCC des régions et du district de Bamako. Il vise à renforcer les capacités des enquêteurs économiques et harmoniser leurs interventions en matière de conduite des opérations de contrôle économique, de lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et de concurrence déloyale. Il a été possible grâce au financement de l’Unité de Mise en Œuvre du Cadre Intégré pour le Commerce (UMOCI).
A l’ouverture, le Directeur Général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Boukadary Doumbia, a affirmé que la protection du consommateur contre les pratiques commerciales frauduleuses, la lutte contre la fraude dans le cadre des transactions commerciales et la concurrence déloyale figurent au rang des attributions spécifiques de sa structure.
A l’en croire, un meilleur accomplissement des missions assignées à la DGCC contribue à assainir et à réguler le marché, à asseoir une saine concurrence entre les opérateurs économiques, à mieux lutter contre la fraude et la concurrence déloyale dans le cadre des transactions commerciales et à protéger le consommateur. Une mission très sensible, selon Boukadary Doumbia, qui a abouti le plus souvent à une sanction pécuniaire ou pénale à l’encontre de tout contrevenant aux dispositions législatives et réglementaires en matière de commerce. Pour ce faire, il a invité les participants à fournir plus d’efforts pour la maîtrise des procédures et des textes qui encadrent cette attribution. Car, tout dérapage ou manquement dans l’exercice de cette mission est lourd de conséquence pour l’agent.
Il a rappelé aux participants que cette session de formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du code d’éthique du Gouvernement dont l’exécution participe à l’atteinte des objectifs d’une des composantes du Projet présidentiel à savoir, la lutte contre la corruption. Il a invité les agents assermentés du contrôle économique à se considérer non pas comme des proies dans cette lutte, mais plutôt comme des acteurs à part entière de ce combat contre la corruption. Le directeur Boukadary Doumbia a mis l’accent sur la rigueur, la vigilance et la discipline dans le traitement des dossiers relatifs aux missions d’investigation économique et de lutte contre la fraude. Cela, dans le but d’éviter à son service de donner l’image d’une administration corrompue et légère face à des tentatives malveillantes.
A titre de rappel, les structures de contrôle économique de la DGCC, au cours de l’année 2019, ont dressé environ mille deux cents procès-verbaux de constat d’infractions économiques assorties d’amendes transactionnelles entièrement reversées au Trésor Public. Un bilan qu’il entend booster cette année pour donner plus de visibilité à la DGCC.
Drissa Togola