Il doit aboutir au respect strict des droits fondamentaux des enfants dont : le droit à l’extrait d’un acte de naissance, le droit à un traitement convenable, de l’interdiction à la discrimination et de la protection de l’enfant vulnérable.
A l’initiative de la Coalition malienne des droits de l’enfant (COMADE), le Mémorial Modibo Keita de Bamako a abrité un atelier d’appréciation du contenu du projet de loi portant sur le Code de protection de l’enfant. C’était le lundi dernier, sous la présidence de Mme le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, représenté par son secrétaire général, Chiaka Magassa. La cérémonie d’ouverture dudit atelier a été marquée par trois discours.
Pour le représentant de Voice, le programme de son organisation passe par un mécanisme de subvention innovant pour la diversité et l’inclusion. C’est dans ce cadre que Voice Mali travaille et soutient trois groupes de détenteurs de droits dans leurs efforts pour exiger leur accès aux ressources productives et aux services sociaux de base (santé et éducation). Ces trois groupes sont : les personnes en situation de handicap ; les femmes en risque d’exploitation, d’abus ou de violences ; les jeunes et les personnes âgées vulnérables.
Pour l’extension de ce programme, le représentant de Voice dira que son organisation a décidé de collaborer avec Gradem, Comade et Soliam sur le projet, intitulé « En Réseau ! Travailleuses domestiques ».
La représentante du Parlement des enfants, intervenant ensuite, a d’abord espéré voir ce projet de loi aboutir au respect strict des droits fondamentaux des enfants. Il s’agit entre autres : du droit à l’extrait d’un acte de naissance, du droit à un traitement convenable, de l’interdiction à la discrimination et de la protection de l’enfant vulnérable. De même, pour l’exploitation économique et sexuelle des enfants, le Parlement des enfants demande que des mesures soient prises pour lutter contre ce fléau.
Pour le secrétaire général du département, troisième intervenant, le renforcement de l’environnement juridique apparaît comme une condition sine-qua-non de la protection et la promotion de l’enfant au Mali. Cette conviction est partagée par les plus hautes autorités du pays. Et Chiaka Magassa d’ajouter que malgré la richesse du contenu de ce code, il est nécessaire d’adopter une nouvelle loi qui s’en inspire. Selon lui, cela doit se faire pour deux raisons : la nécessité d’harmoniser la loi avec certains instruments juridiques internationaux et nationaux et celle de donner des réponses à des préoccupations particulières.
Parlant de l’atelier organisé dans ce contexte, le représentant de Mme le ministre a demandé aux participants de faire une relecture approfondie dudit document par rapport aux problématiques actuelles. Aussi, il leur a suggéré de faire des propositions visant à traiter ces problématiques, tout en leur demandant de formuler des recommandations pertinentes à l’endroit des acteurs de la protection de l’enfant.
Diakalia M Dembélé