Elles ne font pas le trottoir comme "les professionnelles". Mais usent d”autres astuces pour accrocher leur clientèle bien ciblée.
La prostitution est aussi veille que le monde. Plus le temps passe plus le phénomène prend de l’ampleur dans le monde pourrait-on ajouter à cet adage.
Définie comme une activité par laquelle une personne donne son corps contre de l’argent, la prostitution est pratiquée par les deux sexes, même si elle est le plus souvent une étiquette collée à la femme dans nos sociétés.
Si le phénomène est contraire à nos us et coutumes, il n’en demeure pas moins qu’il se pratique de nos jours au vu et au su de tous. La prostitution est bel et bien présente dans nos murs et gagne du terrain un peu plus chaque jour aussi bien dans nos grandes villes qu’au niveau des villes secondaires et même des villages. Bamako foisonne aujourd’hui de “call-girls” et autres filles de joie qui arpentent nuitamment les grandes artères. Sans compter bien sûr les prostituées qui occupent les bars et restaurants, auberges chinoises, “night clubs” et autres maisons de tolérance qui poussent dans la capitale comme des champignons.
Comme au cinéma :
Ce qui est surtout inquiétant, c’est qu’actuellement la prostitution a gagné le monde scolaire. Un nombre considérable des lycéennes et d’étudiantes s’adonnent à cette pratique, sans même se cacher parfois. On les surnomme les “branchées”. Même si elles ne font pas le trottoir comme “les professionnelles”, elles usent tout de même d’autres astuces pour accrocher les don Juan. Elles traitent surtout avec des clients ciblés et opèrent au sein d’un réseau. Tout se passe surtout dans la plus grande discrétion. Ces semi-professionnelles opèrent en général avec les maîtres d’hôtels ou auberges. Elles déposent au niveau de ces derniers leurs photos et leurs numéros de téléphone. D’après nos informations, un maître d’hôtel peut gagner souvent plus de 75.000 Fcfa pour ses commissions.
Lorsqu’un client se pointe, il fait son choix et le maître d’hôtel appelle tout de suite la fille en question. Tout se passe bien comme au cinéma. La pratique est venue de l’occident pour monter les pays côtiers avant de s’introduire dans notre pays. Il s’est accentué grâce aux médias.
Parmi ces étudiantes et lycéennes, certaines ont bien accepté de parler de leur cas, mais sous des prénoms d’emprunt.
C’est le cas de Nafissa, âgée de 23 ans, étudiante le jour dans une faculté de la place et prostituée la nuit. “Je suis dans le réseau depuis deux ans”, révèle-t-elle. Nafissa opère avec deux autres étudiantes de la Faculté. Ces trois charmantes filles ont placé leurs photos et adresses dans presque tous les grands hôtels de la capitale. Et ça marche à merveilles pour les trois. Car les clients ne font pas défaut. “C’est pendant la saison touristique que la demande est très forte. Tout comme lors des grandes rencontres où chacune de nous peut gagner des fois 50 000 Fcfa pour une seule nuit”, explique notre interlocutrice.
Une clientèle de classe :
Nafissa fait partie des étudiantes qui se prostituent pour être à l’abri des besoins. “Je suis issue d’une famille aisée, mais très nombreuse. Mes parents ne peuvent pas actuellement satisfaire tous mes désirs. J’ai donc décidé de me prendre en charge et c’est comme ça que je suis entrée dans le réseau des étudiantes prostituées”, explique-t-elle. On peut dire que cette étudiante a tout réussi dans le métier. “Je n’ai besoin de rien actuellement. Grâce à la prostitution je m’épanouis chaque jour un peu plus. J’ai acheté une moto, des bijoux et des habits de classe. Cette richesse est le fruit de mon métier” dit-elle avec fierté.
L’étudiante Neïssa est le leader incontesté d’un autre groupe de prostituées. Contrairement à Nafissa, elle est issue d’une famille plutôt pauvre. “ La prostitution pour moi est une source de revenu. Mes parents sont pauvres et je suis obligée de me prendre en charge y compris mes frais d’études”, se défend-elle. La prostitution a aidé cette étudiante à réaliser ses rêves : vivre dans le bonheur. “ La prostitution m’a apporté le bonheur, donc je ne regrette pas d’offrir mon intimité au plus offrant”. Mais quel bonheur ?
Neïssa n’accorde aucune considération aux préjugés dont sont victimes les prostituées et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. “ C’est mon corps, j’en fais comme bon me semble” lance-t-elle à qui essaie de la mettre sur le bon chemin.
À 18 ans, Tima a gagné tout dans la prostitution : voiture, bijoux, habits de luxe. Le professionnalisme de cette lycéenne terminaliste bon teint a même dépassé les frontières. Ses clients se recrutent parmi les grands commis de l’État et patrons de sociétés. Elle a même des clients à l’étranger. “ C’est une clientèle de classe et je gagne beaucoup. J’ai eu la chance de sillonner le pays et actuellement je m’apprête à gagner les pays de la sous région” confesse-t-elle.
Contrairement à la coquette Tima, Halima est une prostituée occasionnelle. Cette universitaire se prostitue que lorsqu’elle est réellement dans le besoin. “ Je ne me prostitue que quand je suis dans le besoin” dit-elle avec sourire.
Le moins qu’on puisse dire c’est que grâce à cette prostitution déguisée, la vie semble bien sourire à ces jeunes filles. Mais jusqu’à quand ?
Mariam A. TRAORÉ
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Conseils : CINQ BONNES RAISONS DE PARDONNER
Que l”on pardonne une petite trahison ou un événement traumatisant, les situations ne sont pas comparables et les dégâts non plus. À chacun de déterminer si et quand le pardon doit venir, mais voici ce qu”il peut vous apporter
Pardonner n”est pas excuser
Pardonner ne signifie pas que l”on accepte sans broncher, que l”on " tend l”autre joue " ou que l”on cautionne ce que l”autre nous a fait.
La démarche est avant tout un cheminement intérieur que l”on fait pour soi et non pour soulager la conscience de celui ou celle qui nous a blessé. Simplement on ne donne plus prise à cet autre sur notre être.
Pardonner apaise la colère
La rancœur, la haine, l”aigreur… autant de sentiments négatifs que l”on " traîne " lorsqu”une histoire n”est pas digérée. Or on le sait "la colère est mauvaise conseillère". Plutôt que de se ronger intérieurement, il est parfois utile de regarder cette colère en face. Accepter qu”elle existe permet de passer à l”étape suivante.
Pardonner nous rend plus fort
Imaginez une personne qui vous a fait du mal et à qui vous décidez de pardonner. Sans sombrer dans le grandiloquent, vous en ressortirez grandi par la force et la volonté qu”il vous aura fallu pour en arriver là. Vous quitterez alors votre peau de victime.
Et à votre avis, qui de vous ou de votre "bourreau" aura ensuite le plus de mal ensuite à se regarder dans le miroir ?
Pardonner pour ne pas oublier
Accorder son pardon, c”est le contraire de l”oubli. On n”enfouit pas sa blessure et on ne joue pas les amnésiques : petite mesquinerie ou faute hautement répréhensible, une fois pardonné cet acte restera ce qu”il a été. En reconnaissant que "cela a bien eu lieu", il prendra sa place dans notre histoire personnelle.
Pardonner pour avancer
On a tous ressassé une situation désagréable. Cela peut aller plus loin en prenant la forme de blocages dans sa vie d”adulte (impossibilité de trouver sa place, de s”épanouir…) ou de maux physiques à répétition.
Pardonner permet de passer à autre chose et donc d”avancer. De faire en sorte que sa vie ne soit pas réduite à un événement négatif mais qu”elle puisse se poursuivre.
Source plurielles.fr
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CUISINE : Mouton sauté
Ingrédients : 1 kg de mouton, Huile, Ail, Un peu de gingembre, Poivre, Piment sec, Oignon, Tomate fraîche, Poivron, Cube d`assaisonnement.
Préparation : Découper la viande, bien la nettoyer (enlever un peu de graisse). La mettre dans une casserole, ajouter l’ail haché, le poivre, les fines herbes, le gingembre, le cube d’assaisonnement.
Laisser bouillir pendant 10 à 15 minutes jusqu’à ce que la viande ramolisse. Ensuite la retirer, à faire frire. Pour la sauce tomate : découper les oignons, les tomates, le poivron, les faire revenir pendant 3 min. Ajouter le piment sec pilé puis le bouillon de viande.
Laisser mijoter jusqu’avoir une pâte. Vérifier l’assaisonnement et c’est prêt !
Servir avec l’igname bouillie, l`attiéké ou l`alloko.
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