La cité des trois caïmans ou Bamako, capitale du Mali, jadis considérée comme une cité paisible et tranquille est en passe de devenir une cité de laisser-aller et de laisser-faire à cause des pratiques contraires à nos mœurs et coutumes. Ce qui n’est pas sans conséquence.
Bamako by night est un univers qu’il faut explorer avec attention et prudence à la fois. Dans ce monde perdu ce sont les femmes qui donnent le tempo de la nuit en vraie prédatrices, surtout en cette période de vacance. Une situation qui prend de l’ampleur au vu et au su de toute la population, sans la moindre réaction de celle-ci.
Au royaume de la séduction et du plaisir dans la cité des trois caïmans, une fois la nuit tombée, les prostituées variablement appelées ‘’Les tigresses de la nuit’’ ou ‘’Les beautés génétiquement modifiées’’ font la chasse à l’homme dans les coins chics et abords des grandes artères de la capitale. En faisant un tour dans les cabarets ou clubs de jazz, on se croirait dans un autre monde. De nos jours, force est de constater que la prostitution ou ‘’l’économie du plaisir et du désir’’ gagne du terrain au Mali.
Mais, pourquoi cette situation?
L’analyse approfondie de l’évolution de la situation, fait ressortir la dégradation de nos valeurs, coutumes et mœurs. À commencer avec cette nouvelle génération d’enfants assimilés et voulant tout apprendre de l’occident sans faire la part des choses. Ce qui a radicalement bouleversé notre société. S’ajoutent l’absence de l’autorité parentale et l’éducation des enfants, sous prétexte que les temps ne sont pas les mêmes. Toutes choses qui poussent certains à avoir des attitudes et comportements immoraux, comme la prostitution.
Il faut noter que le phénomène a surtout eu de l’ampleur avec la multiplication des bars et hôtels appartenant à des étrangers et même des nationaux. Aujourd’hui, il est difficile de voir une commune à Bamako sans un bar.
Où sont la dignité et l’honneur du Malien qui faisaient sa fierté?
Selon A.T étudiante à
Aujourd’hui, la prostitution est à trois niveaux. Le sommet qui se pratique dans certains hôtels de luxe de la place, les bars et restaurants et la prostitution qui se fait dans les chantiers et d’autres lieux de petits métiers. A qui appartiennent ces bars et restaurants qui fleurissent à travers la capitale? Les autorités sont-elles complice de cette situation?
Affaire à suivre…
Mohamed Kanouté