Le 5 novembre 2022, des milliers de personnes ont participé à la Place de l’Indépendance de Bamako à un meeting de protestation après la diffusion la semaine dernière d’une vidéo contenant des «propos et actes blasphématoires» contre le coran et l’islam. Une manifestation initiée par le Haut conseil islamique du Mali (HCI/Mali). Pour l’intellectuel et le jeune leader politique (président fondateur de la Convergence Africaine pour le Renouveau/CARE), Cheick Boucadry Traoré, cette manifestation est une «action louable». Mais, estime-t-il, il serait maintenant judicieux de laisser la justice faire son travail. Et cela afin d’éviter de creuser davantage certaines divisions provoquées ces dernières années le long des lignes ethniques et religieuses par la crise sociopolitique en cours.
La crise sociopolitique en cours a sans doute provoqué certaines divisions le long des lignes ethniques et religieuses. Les musulmans et leurs coreligionnaires chrétiens ont protesté contre les attaques verbales et blasphématoires contre l’Islam le vendredi 5 novembre 2022. C’était là une action louable, mais il est maintenant important de permettre au gouvernement de s’occuper de la gestion de cette affaire et laisser la justice faire son travail. Cette approche grandiose ne fera que grandir la personnalité du Croyant et montrer la maturité de la majorité. L’Islam est la religion de la miséricorde et une solution politique est toujours préférable aux problèmes de société.
Il est important que des regroupements comme les «Kémites» comprennent que leur politique de vouloir exercer la pression sur la majorité en la culpabilisant ou en la diabolisant parce que différente ou pour avoir des pratiques non conformes à leur pensée peut avoir des conséquences néfastes pour eux-mêmes en tant que minorité telles que : éveiller des attitudes hostiles au respect mutuel, causer une fracture entre majorité et minorités et entraver une intégration sociale de tous les citoyens.
En effet, une telle situation où une minorité essaie d’exercer par la force sa suprématie sur une majorité est intolérable et explosive. L’inverse n’est certainement ni plus souhaitable ni plus stable. Aussi est-il nécessaire de combattre toutes formes d’absolutisme ou arbitraire et de lutter pour une société non discriminatoire, solidaire et pacifique. Le rôle de la majorité de la population est capital dans ce combat pour l’harmonie sociale.
Sachons qu’aucune solution ne saurait être durable si elle ne stipule la mise en place d’un État de droit et une justice sociale garantissant le respect des différences au plan politique, social et culturel. Seule une vraie démocratie imprégnée de nos valeurs pourrait apporter ces solutions à nos problèmes, un système politique qui prend en compte les engagements en faveur du bien-être tout en priorisant l’harmonie sociale.
Le Mali doit continuer à prévoir des mécanismes d’équilibre entre les communautés. La société civile doit être correctement impliquée dans toutes les démarches ayant trait aux conflits afin de faciliter les rencontres intercommunautaires qui mettent en présence des communautés que les conflits ont opposées les unes aux autres alors qu’elles ont toujours eu de forts liens de parenté, de voisinage, de solidarité et de complémentarité. Ces concertations et conversations permettent aux communautés de se rappeler mutuellement qu’au-delà des identités ethniques ou religieuses, nous partageons une identité commune qui a toujours façonné notre volonté de vivre ensemble, de bâtir une destinée commune.
L’histoire millénaire du Mali relate que ces mêmes communautés ont constitué et géré ensemble des États comme le Ghana, le Mandé, le Songhaï, et qu’elles ont toujours entretenu une culture de paix. La démarche de la société civile doit aller dans le sens d’un rappel de la nécessité de sauvegarder cette culture de paix et de solidarité. Il est temps de faire appel à l’ensemble de nos populations pour un retour dans la grande famille malienne. Il est temps que la raison gagne sur l’émotion. Venez qu’on rêve ensemble pour faire de la réalité nos ambitions pour notre nation.
Il est temps de changer le Mali, pour nous, pour nos enfants, et pour nos petits-enfants. Nous sommes convaincus que notre pays maintiendra sa détermination pour la réforme et la réconciliation politique et sociale, sa position ferme contre l’extrémisme, et insistera toujours sur la protection des minorités qui a toujours été une obligation morale et religieuse dans notre société. Nous ferons ce qui est juste et nécessaire pour sortir ensemble plus forts de la crise. Notre riche histoire et notre diversité doivent toujours être une force dans le Mali de demain. Notre singularité qui est née de notre persistance doit nous permettre de faire encore mieux. Restons ce que nous sommes et continuons ensemble !
Cheick Boucadry Traoré
P.S : La titraille est de la rédaction
Why is it Imams do not ever speak of how Negroid Africans came to Islam? Could it be they do not want to bring to light that Islam religion in Negroid Africa is result of centuries ago Arab conquest of Negroid communities plus imposition under threat of death they become Muslims. Thereafter generationally Islam have been passed on in Negroid Africa. You see Imams will not tell you Islam exist in Negroid Africa due to ours ancestors in effect were enslaved by non Negroid Muslims. You see we are psychologically enslaved by those who conquered our ancestors plus they use their holy book , Koran to control us. Old men among us including Imams are happy to keep us psychologically enslaved as if we do not deserve freedom. This psychological enslavement of us as if are bitch niggers will not last much longer. Our holy book having modern day version written by one of us for all of us will return us to religion we had when we were of most educated plus advanced living communities of world. As followers of that religion we were known as Julu plus continue to be. Our religion is known as Ubuntu Beliefs Religion.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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