La femme, l’enfant et la famille constituent un pilier plus qu’important dans la vie de notre société. Ne dit-on pas souvent que quand la femme se porte bien, le pays se porte mieux ; que quand l’éducation des enfants est assurée, c’est l’avenir de la République qui est garanti, puisqu’ils sont la relève et les futurs bâtisseurs de demain ; que quand la famille a des soubassements solides, c’est le décollage socio-économique du pays qui est assuré ? C’est donc un secteur vital. Et c’est ce dernier qui a été confié à une femme battante : Mme Sangaré Oumou Bah. Femme engagée et de défis, depuis son arrivée à la tête de ce Département, elle ne cesse de lui imprimer une nouvelle dynamique axée autour du bien-être de nos populations, notamment des couches vulnérables que sont les femmes et les enfants.
Loin de nous d’être des «griots» faisant des éloges gratuits aux gens, il est plutôt de notre devoir de reconnaître les talents, la probité morale, l’amour pour le travail bien fait et les vertus de celles et ceux qui le méritent dans notre pays. Et de dénoncer quand il y a des entraves, des dérives et des dysfonctionnements. Cela est aussi de notre devoir en tant que «4ème pouvoir». Focalisons-nous donc aujourd’hui sur une Dame, une Grande dame à qui le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, via son Premier ministre Moussa Mara, a confié le sensible et épineux Département de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
Mme Sangaré Oumou Bah, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, depuis son arrivée à la tête de ce ministère- ayons le courage et l’humilité de le dire-, abat un travail de titan. Entourée d’une équipe dynamique et dévouée pour la cause de la gent féminine et des enfants, bref de nos familles, elle est plus que jamais décidée à donner au Département un nouveau visage, un nouveau souffle. Nous n’en voulons pour preuve que ses actes déjà posés et les différentes initiatives et perspectives qu’elle est en train d’entreprendre.
En effet, dès sa nomination, elle a décidé de «s’attaquer à la racine du mal», histoire de changer (dans le bon sens) le quotidien des femmes et des enfants maliens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le tout nouveau ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant est né le 15 février 1947 à Bamako. Elle a effectué ses études primaires à l’école primaire de Médina Coura, avant d’entamer ses études secondaires au Lycée des jeunes filles de Bamako d’où elle a obtenu son baccalauréat en série Philo-Langues en 1968. Ce parchemin lui ouvre les portes de l’Ecole normale supérieure (Ensup). Trois années d’études supérieures seront couronnées d’une maîtrise en Anglais. Mme Sangaré Oumou Ba a également suivi des études post universitaires sanctionnées par deux diplômes : un diplôme post universitaire en linguistique et en enseignement de la langue obtenu au Moray House College of Education à Edinburgh en Ecosse, un DEA en administration de l’éducation et un Certificat d’études sur la femme, deux diplômes décrochés respectivement à Old Dominion University Norfolk en Virginie et au Centre d’études sur la femme de la même université. Mme Sangaré a suivi plusieurs stages de perfectionnement en Afrique, en Europe et aux USA dans le domaine de l’éducation, du leadership, de la culture, des droits humains.
Côté professionnel, celle qui a la charge de la promotion de la Femme, de la famille et de l’enfant a été successivement chef de cabinet au ministère de l’Elevage et de la pêche de juillet 2011 à Février 2013, députée à l’Assemblée nationale. Elle a enseigné pendant plusieurs années au Lycée de jeunes filles de Bamako. Parallèlement, Madame Sangaré Oumou Ba fut encadreur en langues (français, anglais, bamanan et fulfuldé) des volontaires américains du Corps de la paix de 1972 à 1985. Au plan politique, le nouveau ministre est jusqu’à sa nomination présidente du Bureau national des femmes du Rpm. Elle est depuis 2000 membre de l’Association des femmes pour les actions de développement et présidente de l’Association Groupe d’action pour l’épanouissement de la femme, de l’enfant et la protection de l’environnement (GAFEPE). Madame Sangaré Oumou Ba parle français, anglais, bamanan et fulfulé. Elle aime la lecture, les rencontres thématiques, la collecte des documents sur la femme.
Félicitation Mme le ministre et bon courage de la part du journal «Le Flambeau»
Bruno LOMA
Monsieur BRUNO LOMA.
Vous n’ avez fait que peignez votre fantomatique personnage.Vous ne nous avez rien dit de ce qu’ elle a fait pour les femmes et les enfants du Mali.
Si vous n’ en savez rien, ayez la sagesse de vous taire.
Mais quels sont les actes concrets posés au niveau de son département qui suscitent l'espoir chez les femmes, les enfants et dans les familles ? Sinon, les beaux CV ça ne manque pas au MALI. Comme annoncé au début de ton histoire, tu fais juste le griot.
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