Promotion des jeunes en politique au Mali : Un défi à relever pour la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit

55

Meeting officiel de lancement« l’avenir du mali j’y crois ! » : Des milliers de jeunes réunis samedi au CICBIl ne fait l’ombre d’aucun doute que la promotion d’un leadership  jeune constitue un tremplin pour assurer la relève au sein des formations politiques. Pour ce faire, les partis politiques se doivent de  renforcer les capacités des jeunes afin de leur permettre de devenir de vrais acteurs de changement et de transformation sociale.

Après la révolte populaire de mars 1991, le peuple malien, à l’issue d’une conférence nationale, s’est engagé sur la voie de la démocratie consacrant le multipartisme intégral. Cette large ouverture du landernau politique  a donné lieu à la création de plusieurs formations politiques concourant à l’expression du suffrage des électeurs dans les différentes joutes  électorales. Les jeunes de l’époque, à travers le mouvement estudiantin,   ont été au cœur  de la lutte pour l’avènement d’un Etat de droit et d’une démocratie pluraliste. Aujourd’hui, force est de constater que dans bien de formations politiques, les jeunes  qui constituent le fer de lance  de toute transformation sociale ont de la peine à émerger. Ibrahim K. Sissoko, politologue,  affirme que la plupart des partis politiques maliens n’offrent pas un cadre propice à l’émergence politique des jeunes. Car les vielles têtes pensantes du parti se sont accoutumées depuis belle lurette  à se servir des jeunes comme des marchepieds pour accéder au pouvoir. « Lorsque je suis retourné au bercail après les études post-universitaires à Dakar, j’ai côtoyé pas mal de partis dans l’espoir de militer activement  pour une émergence future. Hélas ! J’ai constaté que ma chance était minime. Car un jeune qui n’a pas d’emploi, pas de moyens, sortira péniblement  sa tête de l’eau dans le marigot politique de notre pays. C’est cette amère réalité qui m’a poussé à créer avec d’autres jeunes un nouveau parti politique dénommé ‘’UPS‘’ (Union pour la paix et la Stabilité) », confie M. Sissoko. Il fera ensuite remarquer que cette équation s’explique par le fait que la vielle garde qui est censée se désister au profit de l’émergence des jeunes ne veut rien lâcher. Pour  preuve, dans la quasi-totalité des partis politiques, les pères fondateurs veulent rester éternellement des candidats aux différentes joutes électorales. De surcroit, argumentera t-il, l’un des gros handicaps de la jeunesse, c’est le manque de moyen. A titre d’exemple, pour être tête de liste à  l’élection communale qui a été reportée, il faut avoir sept (7) millions FCFA. Cet état de fait freine incontestablement  l’émergence des jeunes et va à contresens de l’idéal démocratique. «Il faut que  les anciennes figures s’écartent un peu pour donner la chance à la jeunesse. On ne peut pas être éternellement le président du parti  ou en être le Secrétaire général», a-t-il suggéré.

Abondant dans le même sens, Lassine Diallo, jeune militant du Parti  écologiste pour la démocratie,  dit envisager se présenter à l’élection communale. Son ambition se trouve être plombé par  le facteur finance, accentué par l’attitude vieux qui le juge inexpérimenté.

Ousmane Diarra, juriste, estime, lui, que  la loi électorale de notre pays doit être adaptée à notre environnement sociopolitique. «Il faut que  l’égalité des chances entre les militants devienne une réalité au sein des formations politiques, c’est la condition sine qua none  vers l’émergence des jeunes. La possession de la richesse ne doit pas être déterminante dans le jeu politique», estime-t-il.

Crise de l’esprit  démocratique  au sein des partis politiques ?

Après  les élections générales de 2002,  le paysage politique de notre pays s’est étoffé de plusieurs nouvelles formations politiques fondées par des jeunes. Pour expliquer cet élan, Ibrahima K. Sissoko affirme que la gestion des partis politiques au Mali  pilotés par les vieux laisse à désirer. Selon lui, même le simple  désir de devenir membre de la plupart des grands partis politiques n’est pas fastoche. «On vous fait tourner en rond», déplore-t-il. Partant, il a souligné que les jeunes qui ont fondé leur parti politique, tels Moussa Mara, Amadou Koïta, Housseyni Amion et bien d’autres, n’avaient pas la chance d’être candidats à l’élection présidentielle  s’ils étaient dans certains partis politiques.  C’est cette situation de frustration qui pousse bien des jeunes à s’engager dans cette aventure. « Si la démocratie  était  une réalité au sein des partis politiques,  garantissant  une égalité de chance aux militants sans autre considération à aller d’abord en primaire, il y aurait moins de partis politiques.

Abondant quasiment dans le même sens, Amadou Koïta, président du parti socialiste Yelen Koura, justifie son départ du Pdes par la non-présentation d’un candidat à la présidentielle avortée de 2012, ainsi que le manque d’orientation par la direction du parti pour soutenir un éventuel candidat. «Un parti politique se crée pour des idéaux autour d’un projet de société qui ne peut se réaliser qu’à travers la conquête du pouvoir et l’exercice du pouvoir. Un parti ne peut pas et ne doit pas être créé pour figurer. Certes, nous avons soutenu  ATT,  mais nous devons être parmi ceux  qui vont continuer à poursuivre l’œuvre d’ATT et revendiquer son bilan. Nous avons quitté le Pdes pour créer l’association Umam et après le Parti socialiste Yélen Kura»,  a-t-il  rappelé. Par ailleurs, il a estimé que la création des partis  politiques par les jeunes  prouve la vitalité de la jeunesse et de la démocratie  de notre pays. «Quand la jeunesse  s’intéresse à la politique, c’est qu’elle  accepte de défendre les idéaux, elle accepte de se battre pour les valeurs», note M. Koïta.

Promouvoir l’émergence des jeunes, une exigence du realpolitik

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la promotion d’un leadership  jeune constitue un tremplin pour assurer la relève au sein des formations politiques. Pour ce faire, les partis politiques se doivent de  renforcer les capacités des jeunes afin de leur permettre de devenir de vrais acteurs de changement et de transformation sociale par le truchement de la formation sur les  modules tels que: la citoyenneté, la promotion et la protection de la diversité culturelles, la démocratie, l’éducation à la paix et aux droits humains, la participation aux processus de prise de décision, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et les malversations économiques, les élections libres, paisibles et transparentes, le genre, perspectives de paix et développement. S’agissant de l’émergence, Amadou Koïta affirme qu’à l’issue du dernier congrès du PS Yelen Kura, de pertinentes recommandations  ont été formulées pour assurer la promotion des candidatures des jeunes surtout des femmes. A l’en croire,  au parti socialiste, l’apport financier importe peu. «Le socialisme, c’est des valeurs de justice sociale. C’est l’homme qui compte d’abord», a indiqué Koïta.

Le Mali étant une jeune démocratie, avec une population de 60% de jeunes, devrait s’inspirer de bonnes pratiques   en matière de la promotion du leadership des jeunes  afin de consolider les acquis démocratiques et l’Etat de droit. A titre d’exemple, en France, depuis 2006,  un séminaire de leadership  a été créé à l’intention exclusivement des jeunes, destiné à la génération émergente des hommes et femmes politiques, français et francophones. Ce programme intitulé «Jeunes Leaders Politiques» met en compétition les jeunes de toutes les sensibilités politiques qui traiteront des principaux aspects du leadership politique à savoir : construire et exprimer une vision, convaincre, négocier, conduire le changement, construire sa crédibilité. Ainsi, 20 à 25 jeunes élus sont sélectionnés chaque année par un jury composé de politologues et de spécialistes de leadership, et présidé par une personnalité politique de grande expérience.

La jeunesse face a son destin

L’inclusion des jeunes dans la vie politique  est importante. La jeunesse peut constituer une force positive de changement. Ce n’est pas les pays arabes tels la Tunisie et l’Egypte qui le démentiront. Dans ces pays, les jeunes, de part leur engagement dans la vie politique,  ont réussi à balayer  les régimes autoritaires du pouvoir. Ce constat atteste que si les jeunes ne sont pas inclus dans les nouvelles prises de décisions formelles,  une grande frustration pourrait se développer. Sans nul doute, cela peut déstabiliser la démocratisation et accélérer les dynamiques de conflit. Pour booster l’émergence des jeunes sur la scène politique, Amadou Koïta a estimé que la jeunesse devrait se former et se battre, sans pour autant confondre vitesse et précipitation. « Il faut aller à l’école de la vie, à l’école du parti. Quand on se cultive, on a forcément sa place. Une jeunesse sans formation politique est un bétail électoral », a-t-il conseillé.

Et  Mamadou Bah, président des jeunes du parti  Convergence d’Action pour le Peuple (CAP), d’enfoncer le clou en affirmant que les jeunes doivent s’en prendre à eux-mêmes. «La meilleure façon d’être  aidé, c’est de prendre d’abord son destin en main», a fait remarquer M. Bah.

Pour sa part, Fodé Keïta, président des jeunes du parti Mouvement africain pour la démocratie et l’intégration (Madi), précise que les jeunes ne s’impliquent pas en réalité dans les activités politiques. «Il faut que la jeunesse se forme et soit constante  dans la lutte», a noté M. Keïta.

Fily Dabo Sissoko, président des jeunes du Parti pour la solidarité et le progrès (PSP), a estimé que la jeunesse doit d’abord s’approprier la chose politique «L’avenir repose sur la jeunesse, mais une jeunesse qui se lève pour s’instruire», a-t-il souligné.

Il faut le dire sans risque de se tromper, la section jeune au niveau des formations politiques constitue une base sympathisante pour leurs membres. Elle facilite la mise en réseau et la formation d’alliances personnelles. Dans une structure de jeunesse avec ses propres assemblées et bureaux, il y a beaucoup d’opportunités de faire l’expérience des processus de décision et de développer leurs compétences et leurs opinions politiques. Les sections jeunesse peuvent jouer un rôle central pour l’augmentation du nombre de nominations de candidats jeunes et pour l’inclusion de questions concernant les jeunes dans les programmes des partis. L’existence d’une section jeunesse forte sur une période de plusieurs générations permet aussi que des membres influents du parti soient d’anciens membres de la section jeunesse. Ils peuvent également  faire office de champions et de mentors pour la nouvelle génération. Comme dirait Koffi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU, «personne ne naît bon citoyen, aucune nation ne naît démocratique. Mais pour tous deux, il s’agit  d’un processus en constante évolution. Les jeunes doivent être inclus dès leur naissance. Une société qui se coupe de sa jeunesse est une société qui se coupe de sa source de vie  et se condamne à mort».

Boubacar SIDIBE

Commentaires via Facebook :

55 COMMENTAIRES

  1. Je félicite et encourage les jeunes qui ont pris cette initiative. Dans la vie il n’est certes pas facile d’obtenir satisfaction mais nous devons efforcer d’atteindre le but ultime de notre combat sur cette terre. Le conseil que je peux me permettre de les donner est qu’ils n’abandonnent surtout pas.

  2. Elle est admirable cette volonté de la jeunesse malienne à s’imposer sur le plan du développement. Il faut qu’on les encourage pour continuer sans pour autant faire un croix sur leur rêve.

  3. Il n’est pas trop que les jeunes maliens comprennent qu’ils ont un grand rôle à jouer pour le développement de notre pays. Maintenant qu’ils ont pris conscience je pense qu’ils feront tout pour atteindre leurs objectifs.

  4. Je suis à la fois contente et fière de ces jeunes qui n’assoient plus en croisant les bras pour attendre qu’on les offre du travail. On peut déjà espérer que dans deux ou trois ans presque tous les jeunes maliens sauront de quoi faire de leur avenir.

  5. Maintenant les jeunes commencent à croire qu’il est possible se prendre en main soi-même les politiciens doivent les apporter leurs aides afin ils ne se découragent pas.

  6. Cela fait chaud au coeur de constater que les jeunes surtout maliens commencent à prendre conscience de leur devoir. Les jeunes ne doivent pas toujours tout attendre des autres. Il faut qu’ils apprennent à avoir par eux même en se montrant sérieux. Comme on le dit, la jeunesse ne doit pas être une raison de nous gâter.

  7. Le Mali souffre toujours, et on a besoin de l’aide de tous. Si la France veut le faire, on peut que lui remercié. Que le bon dieu renforce toujours le lien qui est entre le Mali et la France.

  8. Il faut saluer les jeunes pour leur initiative.
    Ensuite les vieux doivent soutenir et encadrer les jeunes dans leur combat afin que notre pays soit à la hauteur dans les jours à venir. Les jeunes n’arriveront pas sans le concours des uns et des autres surtout les sages qui ont déjà passé par ces étapes.

  9. Je sens fort que le Mali arrivera tout ou tard par émerger. En tant que la jeunesse est debout l’avenir sera à notre faveur. Tout ira bien si les anciens nous accompagne et que nous nous montrons dignes et honnêtes envers nous-mêmes et envers nos initiatives.

  10. C’est une bonne chose que les jeunes soient conscients de leur situation et leur condition de vie pour ainsi se lever pour travailler. Je pense quand même que c’est seulement dans le travail, l’union et l’entente qu’ils parviendront à réaliser leur rêve.

  11. Quelle idée!!! Franchement, les jeunes sont capables d’abandonner leurs divergences politiques et socio-culturelles pour le développement participatif du pays. Je suis sûr que le troupeau d’âne sera au moins d’accord avec moi sur ce point

  12. Si je pouvais, je retournerai dans la jeunesse plus précisément à l’âge de 16 ans où la force du jeune adulte bat son plein surcroît. Mais hélas, je ne puisse. C’est pour rappeler aux jeunes que la jeunesse est une chance ou une faveur qu’il ne faut pas gaspiller.

  13. Toute la sensibilité juvénile réunir autour d’une idéologie forte et bien réfléchit est une jeunesse qui se soucie de son avenir et celui de sa patrie.

  14. Une jeunesse dynamique pour un lendemain prometteur, c’est bien et c’est tout à l’honneur des jeunes filles et garçons du Mali. Le pays ne peut pas se développer sans la participation juvénile et c’est tout à fait salutaire.

    LA JEUNESSE MALIENNE PREND CONSCIENCE

  15. Une jeunesse soudée, bien n’encadrée, tous unis pour une idéologie bien conçue est une jeunesse qui sait ce dont elle veut et où elle part. L’union fait la force, l’union fait la différence.

  16. Ah un mouvement pour la sensibilisation, la conscientisation pour la jeunesse, en plus de cela apolitique. Je pense que ce mouvement est un mouvement crédible et avantageux pour a jeunesse africaine, notamment malienne longtemps ignorer et laisser dans l’oubli.

  17. Si enfin les jeunes comprennent que l’avenir de ce pays dépend d’eux et qu’ils se laissent manipuler par les politicards, c’est déjà un bon début. Le gouvernement doit entièrement accompagner de telles initiatives pour aboutir à un objectif très important pour le pays et les générations futures. Trèes belle initiative

  18. Je pense que cette plateforme de la jeunesse et pour la jeunesse à le plein mérite d’être soutenir part l’ensemble de la population malienne et aussi de l’AFRIQUE. L’avenir de notre pays et de notre continent dépend aujourd’hui de la jeunesse, chaque pays compte le plus sur sa génération juvénile. Une génération juvénile qui ne participe pas au développement de son pays est une génération divisée, inconsciente, irresponsable et immature et c’est le pays qui ramasse les pots cassés.

  19. La voix de la jeunesse compte le plus, une jeunesse éparpillée, divisée est une jeunesse exposée aux dangers et son futur est plus que incertaine. Une jeunesse unifie, fortifier, solidaire et responsable est une jeunesse qui a un avenir très bien assurer.

  20. J’invite tous les jeunes du Mali à adhérer à cette idée, en tout cas moi je me lance à 100% et je veux faire valoir mes compétences cachées pour faire avancer mon pays à ma façon. La jeunesse malienne est une force et une potentialité exploitable, c’est pourquoi les hommes politiques nous embrouillent à chaque fois

  21. Une jeunesse rassemblée sur une idéologie bien fondée est appelé une jeunesse consciente et responsable. Elle peut contribuer à la gestion de sa patrie, elle a son mot à dire et à ses droits et intérêts à défendre, son n’avenir est garantie.

  22. C’est sûrement la fin de l’emprise farouche de la politique sur la jeunesse malienne. Toutes mes félicitations à ces jeunes dynamiques et innovateurs d’avoir orienté la jeunesse malienne et surtout les étudiant vers l’esprit de entrepreneuriat. Notre pays a besoin de ce genre d’initiative pour s’auto développer sans l’aide de qui que ce soit

  23. La volonté de la jeunesse est celle du bon Dieu aussi, en quelque sorte. La jeunesse doit se lever pour travailler sans relâche pour faire de leur pays respectif des pays émergents et à grande potentialité. Déjà on dit que les jeunes constituent la première plus grande potentialité d’une communauté, d’une nation et ce qui en fait de même pour le monde entier. Aujourd’hui il ne manque à la jeunesse que le travail, le courage et le dévouement dans leurs initiatives. Vraiment j’encourage cette jeunesse à se lever et travailler pour ne rester spectateur ou pour ne pas être instrumentalisée.

  24. Un combat mené par la jeunesse n’est pas un combat à négliger car si l’avenir d’un pays repose sur la jeunesse on doit tous nous enquérir de ce combat pour s’en approprier. Ce qui amène le pays devant est une chose à laquelle tout le monde doit s’investir pour que les objectifs soient atteints.

  25. En fin la jeunesse se réveille, il était temps que la jeunesse prenne conscience que le Mali n’est rien sans eux. Le futur de notre pays dépend de la jeunesse d’aujourd’hui.

  26. Vraiment bon courage à cette jeunesse plein d’ambitions pour l’avenir de leur pays. 😛 😛 😛 😛 😛 😛

  27. C’est de ça dont notre le mali a besoin que les jeunes se soucient de l’avenir de notre pays.

  28. Vraiment il était temps que les jeunes se réveillent, le pays ne peut se développé sans les jeunes.

  29. Il faut que les jeunesses soit créatif, créer des projets. L’Etat ne peut pas tout géré. Si les jeunes se lié au gouvernement pour l’avenir de notre pays, nos rêves seront réalisé

  30. Les jeunes doivent pas être un charge pour l’Etat mais plutôt un soutien, à créer des nouveaux projets.

  31. La jeunesse doit se mettre au travail, le pays ne peut se développé tant qu’ils passent leurs temps sous les hangars à faire du thé et du n’importe quoi.

  32. Vive la jeunesse malienne et il est temps que tous les jeunes maliens prennent conscience que l’avenir du Mali dépende de chacun de ses fils sans exception et chacun compte quelque chose pour l’avenir de ce pays.

  33. Une jeunesse consciente qui nous prouve chaque jour que le Mali de demain sera au rendez-vous. Moi je crois à l’avenir du Mali et je veux que tous les maliens y croient, parce que comme on le dit quant on veut on peut. Vive la jeunesse malienne et vive un Mali fort et merveilleux.

  34. Cette jeunesse nous prouve que l’avenir du Mali est promettant. Du courage à elle et le gouvernement doit bien soutenir cette initiative de ce jeune mouvement pour un avenir assuré du Mali. Vive le Mali et sa jeunesse.

  35. Avant de demander à ton pays de ce qu’il t’a apporté, il faut te demander qu’est-ce que j’ai pu apporter à mon pays ? Cette initiative de la jeunesse malienne est très salutaire et doit être soutenue par les autorités.

  36. La jeunesse consciente face aux défis de entrepreneuriat. La jeunesse doit comprendre que l’Etat ne peut pas embaucher tous ses fils. L’Etat met ses fils en possession de s’auto-satisfaire et c’est à nous de faire valoir ce que nous avons comme potentialité ou compétence pour combler les vides que l’Etat nous a pas pu donner.

  37. Une jeunesse consciente est un avenir assuré d’un pays. Quand la jeunesse a des visions comme telles cela prouve que l’avenir d’un Mali merveilleux est promis et espérant.Vive le MOUVEMENT L’AVENIR DU MALI J’Y CROIS.

  38. Il est temps que la jeunesse malienne prenne conscience de sa potentialité et de ses forces intellectuelles. C’est une très bonne initiative que l’AEEM et le mouvement l’Avenir du Mali J’y crois pensent de cette vision pour la jeunesse.

  39. J’invite tous les autres jeunes à faire comme ces jeunes. Travailler dans un bureau ne doit plus être toujours la vision des jeunes diplômés, il faut que les jeune commence à réfléchir autrement, c’est en cela seulement que l’avenir du Mali sera assurer.

  40. Nous félicitons et encourageons ces jeunes à toujours continuer sur ce chemin. La jeunesse est l’avenir du Mali, avec cette jeunesse consciente, nous croyons en l’avenir du Mali.

  41. Cette plateforme mérite le soutient à tous les niveaux. Cela permettra à nos jeunes de voir les choses dans un autre angle, que de tous voir en mal, en ce qui concerne les gouvernants.

  42. Nous encourageons ces jeunes qui ont eu cette brillante idée. Je crois que cette plateforme est la naissance d’un changement de mentalité des jeunes. Nous les félicitons et les soutenons.

  43. Cette plateforme permettra de rassembler la jeunesse malienne autour de vrais idéologies et non autour du thé. Cette initiative doit être hautement salué et féliciter.

  44. Ces jeunes sont à soutenir, je crois même que les autorités doivent apporter tous les soutiens possibles à cette plateforme. Car cette plateforme est une première au Mali.

  45. Cette initiative de la jeunesse est à soutenir et félicité, car nos jeune doivent vraiment comprendre qu’ils sont l’avenir du Mali. La jeunesse malienne, ne doit pas se limiter aux critiques du gouvernement et du Président. Je crois que cette plateforme permettra à la jeunesse de prendre conscience de la situation réelle du pays et de réfléchir autrement. Cette plateforme est à saluer et à soutenir.

  46. L’avenir du Mali que Dieu vous accompagnes de tous ceux vous faites, merci infiniment, pour vos actes.

  47. Il faut que la jeunesse se mobilise et se donne la main pour un avenir meilleur du pays, on sait tous que les jeunes jouent occupent plus de 70% de la population Malienne, cela trouve que ce sont des jeunes qui devraient contribué a la gestion du pays.

  48. Depuis le jour de la création de cette mouvement, et travers leur cérémonie de lancement les jeunes du Mali ont crus que ce n’est pas seulement à la fonction publique qu’on peut satisfaire l’intérêt générale de la Nation.

  49. Je demande à tous jeunes du Mali de prennent le même chemin que l’avenir du Mali j’y crois, un mouvement qui permet d’orienter les jeunes vers un avenir meilleur du pays.

  50. Vraiment l’avenir du Mali j’y crois vous faites la fierté de la jeunesse Malienne, on vous félicite pour cette initiative, vraiment du courage, la population Malienne vous accompagnes, car c’est un mouvement qui fait ouverte les yeux des jeunes du Mali.

Comments are closed.