Promotion de l’esclavage : Une plainte contre Le porte-parole de ‘’LAMBEYA KADI’’ : Qui protège Fassara Kanouté un Malien de la diaspora installé en France ?

5

La question a tout son sens quand on pense un peu à ses agissements sur les réseaux sociaux. Profitant des nouveaux outils de communication, ce ressortissant du cercle de Bafoulabe, depuis quelques semaines pour ne pas dire des mois se livre à une conduite qui défie toutes les lois de la République.

Il persiste dans une campagne de dénigrement d’honnêtes citoyens pour leur rejet de la pratique humiliante et dégradante de la promotion de l’esclavage. A cause de ses propos irrévérencieux à l’égard de ces honnêtes maliens défendant les droits humains,M. Fassara Kanouté qui s’agite comme un diable au service du mal, est selon de sources bien informées dans le collimateur de certaines personnes.

Ces personnes qui l’attendaient de pied ferme à son retour au Mali ont porté plainte devant les juridictions compétentes pour sceller son sort. Atterri à Bamako le 17 décembre 2019 en provenance de Paris, Fassara Kanouté passera la journée du 18 décembre en garde à vue au camp I où il est attendu à nouveau le 26 décembre prochain.

Il nous revient que M. Kanouté agirait sous l’influence d’autres personnes qui cherchent à se donner une bonne impression dans le cercle de Bafoulabe.Ces hommes sans doute tapis derrière LAMBEYA KADI tentent de nuire à leurs semblables du groupe Collectif Suivi Pareil (CSP qui s’est donné la vocation de défendre les droits humains en s’opposant à l’esclavage.

Comme s’il veut narguer les Maliens opposés à la pratique d’esclavage que certains attardés défendent contre vent et marée, M.Kanouté Fassara qui, avant son départ au Mali disait à qui veut l’entendre qu’il sera ici au Mali et sera entouré d’hommes de main pour assurer sa sécurité. Une façon de défier les autorité s maliennes qui ont adopté une loi qui sanctionne toutes les déviances sur les réseaux sociaux.

Le cercle de Bafoulabe,c’est une dizaine de communes.Ces communes bénéficient chacune des actions de ressortissants soucieux du développement de leur cercle.Il se trouve malheureusement que ce sont ces acteurs du développement qui sont visés par les propos discourtois et injures grossières de la part de Fassara Kanouté, sans nul doute au service de personnes jalouses du développement du cercle pour lequel certaines bonnes volontés œuvrent inlassablement. Les autorités vont-elles laisser cette situation perdurer ? Le bon sens en tout cas commande que les autorités judiciaires s’intéressent à ce cas. La stabilité dans certaines communes voire dans le cercle de Bafoulabe en dépend.Ceci, d’autant plus que le problème qui met les communautés dos à dos porte sur la question lancinante de l’esclavage que des groupes voudraient perpétuer au XXI siècle.

Tous les défenseurs des droits humains sont contre la pratique que l’on tente vaille que vaille de faire survivre dans la région de Kayes. Cette région est réputée pour être celle ou des hommes imbus de leur statut tenteraient toujours d’imposer leur domination sur des citoyens. Ils cherchent à avoir un droit de vie et de mort sur leurs semblables. C’est dans ces conditions que l’on apprend qu’une trentaine de personnes originaires de Kontela et Tomora sont incarcérées dans des prisons à cause dit-on, de leur refus de se soumettre à la volonté de ceux qui voudraient assurer leur dominance sur elles en les maintenant dans l’esclavage.

Ce temps est révolu dans le monde ou tous les humains cherchent à assurer leurs devoir et jouir par la même occasion de leur droit qui ne n’est pas aliénable en aucun cas aujourd’hui.C’est pourquoi, le cas de ce malien qui se réclame porte-parole de ‘’Lambeya Kadi’’ qui en plus des injures pour défendre l’indéfendable, profère des menaces de troubles dans les communes de Bafoulabe, mérite une attention toute particulière de la part des hautes autorités judicaires maliennes. Quoi qu’il en soit certains portent espoir sur la plainte introduite contre lui pour enfin mettre fin à ce trouble.

À signaler aussi que Morikè Dembélé, président de ‘’Lambeya Kadi’’ au Gabon, et pour les mêmes motifs aurait fait l’objet d’une interpellation au Gabon quand il s’apprêtait à rentrer récemment au Mali. Il doit sa libération grâce à l’intervention du Haut conseil des Maliens de l’extérieur

La Rédaction

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Je jette l’opprobe aux descendants de Biton et de Da pour ne pas porter secours a’ leurs parents les coulibali ;les diarra et d’autres patronymes bambara qui sont assujetis a’ cette basse besogne.Les kaysiens sont trop arriere’s et font la honte nationale.Le Coran n’a jamais defendu l’esclavage comme le soutiennent ces mediocres d’erudits musulmans kaysiens.Les blancs ont eu tort d’affranchir l’homme noir…Ils ont la nostalgie de leur passe’

    • Dogon notre colonisation ou comme le dit Salif Keita: Dion nya ba toumana” le temps de l’esclavage pour tous, a ete facile parceque les Africains ont toujours ete divises et ne se sont jamais aimes entre ethnies et meme dans les ehthnies. Avant le commerce triangualaire et meme avant le Coran sur la Cote-Est les Africains vendaient des Africains aux Indiens et aux Arabes qui les achetaient pour esclavage. Pendant le temps du commerce triangulaire les Africains vendaient des Africains aux Blancs qui allaient les vendre dans les Ameriques, sinon aller regarder le film de Kunta Kinte du grand historien africain-americain Alex Haley. Nous sommes les maudits et les damnes de la terre condamnes a rester par derriere!!!!

      • “avant le Coran sur la Cote-Est les Africains vendaient des Africains aux Indiens et aux Arabes qui les achetaient pour esclavage. Pendant le temps du commerce triangulaire les Africains vendaient des Africains aux Blancs qui allaient les vendre dans les Ameriques”

  2. ‘’ … Le cercle de Bafoulabe, c’est une dizaine de communes. Ces communes bénéficient chacune des actions de ressortissants soucieux du développement de leur cercle. Il se trouve malheureusement que ce sont ces acteurs du développement qui sont visés par les propos discourtois et injures grossières …
    … , sans nul doute au service de personnes jalouses du développement du cercle pour lequel certaines bonnes volontés œuvrent inlassablement. Les autorités vont-elles laisser cette situation perdurer ?… ‘’ … ///…

    :
    C’est exact… !
    Malheureusement ces fachos ont leurs soutiens dans la haute Administration Malienne.
    C’est leurs rejetons qui représentent, pour la plupart l’élite qui gère l’ETAT Malien.

    C’est pourquoi on peut pas y venir à bout dans l’immédiat.

    Dans la Région de Kayes, surtout dans les Cercles de Bafoulabé et de Yélimané, ceux qui sont appelés ” horons ” , sont de moins en moins à l’aise de voir ceux qu’ils appellent leurs ” djions “, avoir le même niveau de vie qu’eux et de voir que les enfants de ” leurs djions “, s’instruisent à l’école aussi bien que les leurs.
    Pire encore pour eux, en Politique des Personnalités émergent de ceux qu’ils appellent leurs ” djions “…

    Des Personnalités qui se présentent à des Postes électifs…, qui pour être Député, qui pour être Conseiller Communal, ou même qui postulent pour des fauteuils de Maires… !

    La panique en quelque sorte, de voir qu’ils ne sont plus maîtres que d’eux même et non de Personne, les fait flipper…
    Des ” horons ” parasites qui vivaient du travail de ceux qu’ils appellent leurs esclaves, s’inquiètent de ne plus avoir personnes travaillant gratos pour eux…

    L’ETAT Malien avec sa Fonction publique qui n’est accessible qu’aux seuls Enfants privilégiés issus des Familles aristocratiques de notre pays, n’est pas un ETAT démocratique, dans le sens qu’on donne à ce terme.… !
    Il faut une Révolution au Mali… !
    La Révolution vraie qui n’avilit aucune Communauté au profit d’autres… !

    Non au communautarisme.
    Non à l’ethnocentrisme.
    Non aux discriminations.

    Non à l’esclavage par ascendance…
    Non à l’esclavage sous toutes ses formes.

    Non au sectarisme.
    Non au racisme.
    Non à l’ostracisme.

    Non au séparatisme.

    Vivement le Mali pour nous tous.

  3. Si une trentaine de personnes originaires de Kontéla et Tomora croupissent en taule parce qu’ils refusent d’être traitées comme esclaves, dites moi qui les a jeté en prison; les juges ou les attardés ? Ce n’est pas en racontant du n’importe quoi que l’on parviendra à lutter contre ce phénomène. 💡💡💡💡💡

Comments are closed.