La Jeune Chambre Internationale Bamako a organisé la 4ème édition de son projet dénommé « je lis pour être meilleur » le samedi 5 août dernier au Centre de Lecture et d’Animation Educative et Culturelle (CLACE). Les travaux se sont déroulés en présence du représentant des notabilités de la Commune 4, du représentant du Centre d’Animation Pédagogique(CAP) de Lafiabougou, des parents élèves, des membres de la JCI-Mali et de plusieurs invités dont l’ancien Premier ministre Moussa Mara.
Dans son intervention, la présidente du projet Mlle Arama a expliqué que son projet vise à inculquer le goût de la lecture aux enfants et aux jeunes en vue de développer leurs capacités de communication orales et écrites à travers des animations de livre et des concours de lecture et d’écriture. Selon elle, sa réalisation a eu un impact dans le domaine de l’éducation et a permis de former beaucoup d’enseignants en techniques d’animation de livres en partenariat avec le Centre National de Lecture Publique, les orphelinats et des établissements scolaires des deux rives de Bamako ainsi qu’à l’intérieur du pays. En outre, elle dira que son projet concourt à garantir une éducation de qualité sans exclusion et équitable. Mais aussi, à promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
A en croire Mlle Arama, la réalisation de ce projet a été possible grâce aux partenaires et à des membres engagés pour se former et à servir la communauté JCI, convaincus que la personne humaine est la plus précieuse des richesses.
A sa suite, Abdallah Yattara, représentant du Maire de la commune 4 dira que la lecture est une connaissance instrumentale que nul ne peut contester. A cet effet, il a salué et encouragé cette initiative de la JCI. Avant de l’exhorter à entreprendre d’autres actions en faveur de la sensibilisation de la population sur la nécessité de la lecture.
Pour sa part, Thierno Diallo, président de la JCI Bamako ajoutera que le projet « je lis pour être meilleur » entend inciter les enfants à fréquenter les bibliothèques afin de leur inculquer le goût de la lecture dès le jeune âge. Cela, par le biais de méthodes à la fois éducatives et distractives.
Selon lui, l’initiative se propose à terme d’améliorer le niveau scolaire et communicatif des enfants, de les initier à l’exploration des livres comme un outil de promotion. Le projet dit-il, s’emploiera aussi à apprendre aux écoliers, les bases de l’expression en public et servira de cadre d’échanges pour que ceux-ci, à leur tour, forment d’autres élèves.
Le président de la JCI Bamako a enfin plaidé pour que la lecture ne soit plus perçue comme une punition, mais un plaisir et une passion pour les enfants.
L’ancien Premier ministre Moussa Mara, présent à cette activité a félicité la JCI pour les efforts consentis en faveur de l’éducation. Pour lui, le Mali est un pays d’enfants car plus de la moitié de la population n’a pas 17 ans.
D’après M. Mara, l’accès à l’éducation primaire pour tous à l’horizon 2020 conformément aux Objectifs du Millénaire pour le Développement, constitue l’un des défis majeurs pour le Mali. Il a estimé que des améliorations ont été enregistrées depuis une vingtaine d’années, mais que la réalité est que la qualité du système éducatif malien reste préoccupante.
De son côté, le conseiller pédagogique du CAP de la Lafiabougou, Moussa Keita, a souligné que tout commence par la lecture car celle-ci permet de faire les calculs, de préparer et de comprendre toutes les autres disciplines. Pour lui, la lecture est un élément essentiel permettant aux élèves de bien communiquer, de s’exprimer et d’avoir l’esprit de créativité.
Cette 4ème éditiondu projet « je lis pour être meilleur » a été aussi marquée par la présentation d’un sketch par les enfants sur la paix, les avantages de la lecture, entre autres.
Souleymane Minta