Promotion de la jeunesse et de la citoyenneté : Me Mamadou Gaoussou Diarra, une véritable chance pour les jeunes du Mali

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Jeunesse et citoyenneté. Ce sont là deux axes importants sur lesquels nous devons mettre un accent particulier, si nous voulons que, dans un futur proche, le Mali figure réellement parmi les pays émergents en cette ère de mondialisation et de globalisation. Tel semble être, du moins, la vision de Me Mamadou Gaoussou Diarra, ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne. Coup de projecteurs sur la carrure et les actions de l’homme dont on dit qu’il constitue une véritable chance pour les jeunes maliens.

 

Me Mamadou Gaoussou DIARRA
Me Mamadou Gaoussou DIARRA, ministre de la jeunesse

«N’est pas ministre qui le veut et quand on l’est, il faut démontrer qu’on le mérite ; que ce n’est pas le fruit d’un hasard», nous confiait un sexagénaire vivant à Niamakoro en Commune V du District de Bamako. Il faisait ainsi allusion au ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou Diarra, pour qui il a une grande admiration en raison de sa dévotion pour les questions de jeunesse et de citoyenneté au Mali.

 

Comment faire en sorte que la jeunesse soit la clé de voûte du développement socio-économique de notre pays à travers une construction citoyenne ? C’est la difficile équation que tente de résoudre le ministre Me Mamadou Gaoussou Diarra depuis sa nomination à la tête du département de la Jeunesse et de la Construction citoyenne. Une équation qui ne dépasse pas ses compétences, au regard des bonnes actions qu’il a déjà posées dans le cadre de la promotion de la jeunesse et de la citoyenneté.

 

Me Mamadou Gaoussou Diarra, notons-le, entame ainsi sa première expérience gouvernementale à 43 ans. C’est la reconnaissance attendue d’un brillant parcours universitaire et professionnel d’un jeune cadre réputé travailleur, consciencieux et rigoureux. En effet, après des études primaires à l’école de la Cathédrale à Bamako, Me Mamadou Gaoussou Diarra a passé son Baccalauréat au groupe scolaire «Les Oisillons» d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le jeune bachelier s’inscrit alors à l’Ecole nationale d’administration (Ena) de Bamako où il décroche sa Maîtrise en Sciences juridiques. Armé de ce parchemin, il opte pour la profession d’avocat et s’inscrit au Barreau du Mali. En avril 2000, le jeune ministre a été membre du pool «Alcor», un groupe de consultants internationaux chargé de dispenser des formations sur l’Ohada grâce à un financement de la Banque mondiale.

 

D’avril 1997 à mai 1998, il fut consultant à la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il y a notamment été assistant du président chargé, entre autres, des questions de formation. Collaborateur du Bâtonnier Me Tapo et administrateur du Cabinet Tapo SCP à partir de fin 1999, il avait en charge le suivi des dossiers (imputation, suivi judiciaire), la rédaction d’actes, la constitution de sociétés ainsi que la gestion du personnel et de la clientèle.

 

 

Très brillant et éloquent, Me Diarra a suivi (2002-2003) une formation en droit de l’entreprise et de l’investissement à l’Institut International de droit du développement (Idlo) à Rome (Italie). Promoteur du cabinet d’affaires «Juri-Partner», Mamadou Gaoussou a été président de l’Association des jeunes avocats et secrétaire de l’Ordre des avocats du Mali.

 

 

Passionné de lecture, d’écriture (co-auteur de plusieurs publications dont Mort d’un albinos et 15 poèmes contre l’apartheid), de l’informatique, de voyages, de scrabble et d’échecs, l’actuel ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne a aussi servi dans la presse nationale. En effet, avant de prendre sa «Robe» d’avocat, il a notamment animé la revue Jamana et a été rédacteur au magazine «Grin-Grin» ainsi que collaborateur du journal «Les Echos» de la Coopérative culturelle Jamana de 1991 à 1994.

 

 

Et de janvier à décembre 2001, ce passionné de littérature fut aussi le rédacteur en chef du journal «Malilex», une publication d’annonces légales, et d’informations commerciales, juridiques ainsi que judiciaires. Ce père de 4 enfants officiait comme avocat à Bamako lors de sa nomination comme ministre. Dans ses nouvelles missions, ce jeune et rigoureux intellectuel n’est pas en terrain inconnu.

 

 

Une grande expérience au service de la jeunesse

En effet, Me Diarra est non seulement un jeune aux faits de l’essentiel des problèmes auxquels la jeunesse malienne est confrontée. Sa principale préoccupation est sans doute de poursuivre le chantier des réformes audacieuses ouvertes par ses prédécesseurs. En ce qui concerne particulièrement la Jeunesse, Me Diarra ne manque pas d’atouts, car s’étant engagé dans de nombreuses associations du secteur.

En effet, il a milité au sein du Rotary club de Bamako, de Peoples Decade for Human Right Education…. Jeune militant de l’Unesco depuis les années 80, il a été successivement président de la Fédération malienne des clubs Unesco, de la Confédération africaine des associations, centres et clubs Unesco. Il a aussi été membre du Conseil de la jeunesse de l’Unesco, vice-président de la Fédération mondiale des associations, centres et clubs Unesco.

 

 

Réconcilier et rassembler la jeunesse

 

L’actuel patron du ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne reste plus que jamais convaincu que les jeunes ne sont pas un problème ; ils sont plutôt un atout pour la résolution des problèmes qu’une société rencontre. Et qu’une société qui a peur de sa jeunesse, est une société minée par la mauvaise conscience, car elle manque à son devoir d’hospitalité à l’égard de la génération suivante. «Nous ferons en sorte que la jeunesse puisse ressentir au plus profond d’elle-même, le Mali, les couleurs nationales et la devise», martelait-il juste après sa nomination. «Il faudrait qu’à la force des armes que nous parvenions à opposer notre passion pour le Mali», s’adressait-il ainsi aux jeunes à l’ouverture d’un forum national de la jeunesse qui avait pour thème : «La jeunesse dans la réconciliation nationale, la consolidation de la cohésion sociale et la paix».

 

 

En fait, dans le secteur de la jeunesse, le défi majeur pour le ministre Diarra sera de consolider la réconciliation et l’unité des jeunes du pays amorcées ; de jeter les bases d’une prise de conscience, par leur participation citoyenne aux grands défis de l’heure. Des défis qui ont pour nom : coexistence pacifique, amour de la Patrie, bien-être commun, développement socio-économique et insertion socio-économique des jeunes. Et ces défis se doivent d’être relevés par la jeunesse qui se trouve être au centre de la crise que le Mali  traverse. «La jeunesse est à la fois actrice et victime de la crise. Pour ce faire, elle a besoin d’être outillée et encadrée pour être le levain de la cohésion sociale, le ciment du vivre ensemble mais aussi et surtout un moteur pour la transformation sociale», soutient Me Mamadou Gaoussou Diarra. Par conséquent, il invite les jeunes à devenir «les ambassadeurs de la paix» dans leurs communautés. Selon lui, cela est d’autant nécessaire que c’est unie que la jeunesse malienne pourra réellement contribuer à la réconciliation et à la reconstruction du pays ; deux missions essentielles que les Maliens attendent du président Ibrahim Boubacar Kéïta. C’est aussi, croit Me Diarra, l’union sacrée qui permettra à la couche juvénile de notre population d’exploiter les opportunités d’emplois et d’entrepreneuriat liées à l’œuvre gigantesque de reconstruction nationale et de modernisation de l’Etat malien.

 

 

Autant les défis sont nombreux, autant le challenge est formidable pour Me Mamadou Gaoussou Diarra qui se voit ainsi ouvrir la porte d’un long et riche bail au sommet de l’Etat. En tout cas, les observateurs pensent qu’il ne manque pas d’atouts pour mener le bateau de Jeunesse du Mali et Construction citoyenne à bon port. Car, ceux qui le connaissent le définissent surtout comme un homme de défis et de …!

 

Bruno LOMA

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2 COMMENTAIRES

  1. au contraire la nomination de Me Diarra a été une des grosses erreurs du Président et cela sous prétexte qu’il est l’ami de Karim keita fils du Président. Pour la première fois que la jeunesse a été divisée avant d’aller au congrès de Kayes (tout le Mali connaissait les noms des deux premiers responsables du futur bureau et mieux que cela l’esprit et les recommandations du Forum National de la jeunesse a été violé par Drissa Guindo de la DNJ et le Ministre) et cela malgré les différentes interpellations de bon nombres de leaders nationaux de la jeunesse en lui demandant le report pour l’organisation d’un congrès inclusif respectant au minimum les statuts et règlements de l’association. mais malheureusement il s’est entêter à porter son dauphin à la tête de cette structure dans le mépris total de la jeunesse malienne.

  2. Mr le griot Bruno Lama, quels sont les grands axes de la construction citoyenne ? Parler nous de cela au lieu de nous balancer encore le cv de Me Diarra dont je reconnais le sérieux et la compétence.

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