Dans son allocution d’ouverture, Mme Sangaré Oumou Ba a fait remarquer que depuis son arrivée à la tête de ce département l’un des premiers chantiers qu’elle a cherché à mener était de prendre en compte les questions liées à la famille.
Cela, selon elle, en raison de grands dysfonctionnements liés aux difficultés que la famille rencontre tous les jours. Celles-ci ont pour noms, a-t-elle martelé, «la pauvreté généralisée, la perte de l’autorité parentale, l’effritement de nos valeurs sociétales, le délaissement de la solidarité au sein des familles, l’impact négatif de certains médias étrangers, l’exode précoce des enfants, les prédestinant à la traite et à l’exploitation de leur force de travail».
C’est pourquoi, elle a jugé indispensable de poser les jalons en vue de contribuer à les réduire, pour aboutir à la voie menant au bien-être de nos familles. Ce qui a amené le département de l’ancienne Présidente des femmes du RPM à murir l’idée et à mettre en place un Comité de pilotage à cette fin.
Ainsi, après l’élaboration des termes de référence, ledit comité est entré dans sa phase active. Sa première concertation a été une réunion avec le bureau d’études Toguna.
Après avoir effectué une revue documentaire, l’équipe de consultants, dans le but d’élaborer le premier draft, a sillonné les différentes régions, à la recherche d’informations complémentaires, sur proposition du Comité de pilotage.
«Le premier draft a été soumis à l’appréciation du Comité de pilotage les 8 et 9 janvier dernier pour validation. Les observations et suggestions émises par le Comité de pilotage après cet exercice ont été intégrées. C’est ce qui nous amène aujourd’hui à l’Atelier national de validation», a-déclaré Mme Sangaré.
Avant d’ajouter «la phase que nous entamons aujourd’hui reste foncièrement déterminante, car elle nous conduit à l’adoption politique au niveau du Gouvernement».
Youssouf Diallo
