La promesse des autorités coutumières et religieuses au comité directoire de la plateforme : « Si IBK ne respecte pas sa parole, nous nous joindrons à vous pour le combattre»

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Le comité directoire de la plateforme AN TE A BANNA a animé une conférence de presse hier à 15 heures à la maison de la presse. Elle s’inscrit dans la dynamique d’informer les hommes de médias, l’opinion nationale et internationale, sur les raisons du report de la marche qui devait se tenir mardi matin. C’était sous l’égide du 1er vice-président de la Plate-forme, l’honorable Amadou Thiam.

Le porte-parole du Collectif pour la Défense de la République (CDR) a expliqué la démarche de la plateforme par rapport à ce projet de révision de la constitution qu’elle conteste. ‘’ Le report demandé par les autorités coutumières nous agrée.  Le retrait du projet est l’idéal d’autant que ce projet n’augure rien de bon. La constitution est faite pour le futur. C’est pour cela que le président doit s’élever au-dessus des clivages politiques et prendre l’intérêt supérieur de la nation. Le sursis inscrit dans la démarche des autorités couturières, nous l’admettons. Pour nous, l’ultimatum est une forme de lutte.  Et cet ultimatum traduit l’esprit d’impatience de la population.  Si le projet n’est pas retiré, la plateforme battra le pavé le samedi prochain. L’objectif de la plate-forme, c’est l’alternance en 2018 ».

Quant à l’honorable Amadou Thiam, premier vice-président de la plateforme AN TE A BANNA, il a exposé ce qui a été décidé entre le comité directoire et la médiation composée des leaders religieux, les familles fondatrices… ceux-ci ont  rassuré la plateforme que si IBK ne respecte pas sa parole, qu’ils se joindront à elle pour le combattre. « Si IBK ne respecte pas sa parole, nous nous joindrons  à vous pour le combattre», voilà en substance les propos de promesses des dignitaires religieux et traditionnels transcrits par l’honorable Amadou Thiam. Sur l’itinéraire de la marche, la gouverneure avait écrit pour dire que l’itinéraire ne le convient pas, mais nous allons tout de même marcher d’autant que c’est un droit constitutionnel que personne ne pourra nous empêcher de l’exercer.

La marche est un droit fondamental garanti par la constitution, renchérira le Dr Fomba. Selon Master Soumy, le regroupement de la plate-forme a été un regroupement spontané. Désormais, poursuit-il, toute personne qui fera atteinte à la démocratie nous trouvera sur son chemin. Et l’artiste de conclure que cette révision est une imposture et une insulte au peuple malien.

Deux communiqués rendus officiels par la plateforme et la médiation expliquent le sursis et de la part du Président de la République du projet référendaire et de la plateforme quant à sa marche.

A. Sissoko

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