Le Projet OpenCities Africa est une initiative financée par la Banque mondiale et mise en œuvre par Humanitarian OpenStreetMap Team (HOT) et OpenStreetMap Mali(MapMali). Pour symboliser la fin de ce projet cette année, il y a eu lieu une cérémonie de clôture marquée par la présentation des travaux réalisés couplée à la remise d’attestions et de cartes produites, le jeudi 26 mai à l’AGETIC. C’était en présence du représentant du Ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Sambel Bana Diallo, de la présidente de l’Association OpenStreetMap Mali, Nathalie Sidibé, de l’ancien PM, Moussa Mara et du 3ème maire adjoint au Maire de la Commune V, Adama Konaté.
Le Projet OpenCities Africa est une initiative de la Banque mondiale réalisée dans 16 villes africaines dont celle de Bamako. Il avait pour objectif de renforcer les capacités des gouvernements et des communautés locales dans le développement de nouvelles approches pour la prévention et la gestion des risques et catastrophes dans le but d’une prise de décision basée sur des données fiables.
Ce Projet, celui de Bamako a connu son épilogue à travers une cérémonie de clôture sanctionnée par la présentation des travaux réalisés. Il ressort de cette restitution que ledit projet a permis de former 270 jeunes maliens sur des outils numériques de cartographie et de systèmes d’informations géographiques qui ont été engagés dans l’exécution des différentes activités en vue d’atteindre les objectifs fixés.
Premier à intervenir au cours de cette cérémonie, le 3ème adjoint au maire de la Commune V, s’est dit fier de la réalisation d’un tel projet dans la capitale des trois caïmans (Bamako) particulièrement dans sa commune, à Daoudabougou et d’autres quartiers tels Niamakoro et Kalaban Coro. Il a fait savoir son enchantement d’avoir accompagné les jeunes de OpenStreetMap Mali tout au long du projet, et particulièrement dans les activités de discussion avec les communautés locales pour la bonne marche et la réussite de l’initiative.
La présidente de l’Association OpenStreetMap Mali, Nathalie Sidibé a fait la présentation du projet, avant d’évoquer les difficultés affrontées pendant sa mise en œuvre étant donné qu’il a démarré en mars 2020 avant la Covid-19 et programmé pour 6 mois, mais qui a finalement pris 2 ans. Cela s’explique par la crise sanitaire qui est la Covid, dit-elle, et la situation socio-politique du pays.
En mettant l’activité dans son contexte, elle dira que la tenue de ladite cérémonie a pour objectif de présenter les travaux réalisés du projet dans le District de Bamako et en particulier à Daoudoubougou, Niamakoro et Kalabancoro. Aussi, de remettre symboliquement des Attestations à 20 Jeunes parmi les 270 qui ont été formés pour exécuter les différentes activités relatives au projet qui sont entre autres : la digitalisation de la zone d’intervention du projet à l’aide d’images de drone; l’identification des sites de déchets à l’aide d’images de drone et des travaux de terrain ; la cartographie des équipements d’intérêt public (Centres de Santé, Écoles, Commerces, Espaces verts, Eau et assainissement etc…) et la cartographie du réseau de drainage.
Selon Mme Sidibé, le projet OpenCities Africa Bamako, qui a réuni les autorités Gouvernementales, élus et jeunes leaders du Mali a pour objectifs d’établir une base de données numériques et géolocalisées des infrastructures urbaines de Bamako (eau et assainissement, santé et éducation, sites de déchets solides non-officiels et…) pour la modélisation de l’impact des inondations et pour les autres secteurs du développement urbain du projet. Ce, en vue de développer une bonne compréhension des phénomènes d’inondations liés aux rivières et marigots du Grand Bamako et de leurs impacts, et de proposer des lignes directrices pour les mesures potentielles d’atténuation notamment à travers des infrastructures vertes et grises. Cela, pour former et mettre en valeur les compétences locales en matière de collectes, traitements et mise à jour des données. Elle n’a pas manqué de notifier sa gratitude à leurs partenaires techniques et financiers et à l’Etat malien pour leurs accompagnements.
Moussa Mara, l’ex Premier Ministre, non moins président d’honneur du Parti Yèlèma a félicité le projet en disant qu’il est impactant positivement et innovant. En outre, qu’il mérite d’être encouragé surtout pour avoir renforcé la capacité de plusieurs jeunes sur les outils cartographiques et collectes de données et la réalisation des activités du projet. Cependant, il a recommandé à l’Etat malien de jouer sa partition pour encourager les partenaires à accompagner ce projet.
A son tour, le représentant du Ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, a souligné que la Commune V a besoin de ces outils cartographiques et collectes de données pour spatialiser les ressources, de surcroit que la pertinence de ce projet n’est plus à démontrer. Il a ensuite suggéré aux organisateurs de travailler prochainement en symbiose avec les services techniques de l’Etat avant d’inciter la jeunesse malienne à travers la réussite de ce projet d’être déterminée et persévérante pour l’atteinte de ses objectifs.
Par Mariam Sissoko
Bonjour
lessentiel.lu/fr/story/chu-de-reims-l-infirmiere-agressee-lundi-est-decedee-463250333065
Une immense tristesse le décès de Carène, infirmière de 38 ans violemment agressée hier au CHU de Reims.
Une secrétaire médicale a également été blessée lors de l’agression, qui s’est déroulée lundi en début d’après-midi dans l’hôpital, quand un homme de 59 ans, rémois, avec des antécédents psychiatriques, a attaqué les deux victimes muni d’un couteau.
Le mis en cause, rapidement interpellé après avoir tenté de prendre la fuite, «semble avoir agi sans mobile apparent, d’autant qu’il n’avait pas de rendez-vous dans ce service» de «médecine et santé au travail», avant indiqué le procureur de Reims, lundi, dans un communiqué.
«Mis en examen pour des faits de violences aggravées»
Il «semble souffrir de troubles sévères et fait l’objet depuis plusieurs années d’une mesure de curatelle renforcée». Cet homme a été placé en garde à vue et l’enquête confiée au commissariat central de Reims. Il avait bénéficié, en juin 2022, d’un non-lieu «pour irresponsabilité pénale» après avoir été «mis en examen à Châlons-en-Champagne pour des faits de violences aggravées», avait ajouté le procureur.
https://www.clicanoo.re/article/faits-divers/2023/05/23/linfirmiere-agressee-au-chu-de-reims-est-decedee
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