La révision de la constitution du 25 février 1992 est l’actualité dominante au Mali. Des regroupements, aux partis politiques, chacun eu va de son compte. Et les avis sont largement partagés entre le OUI et le NON. A cet effet, le Parti Social-Démocrate Africain (PSDA), membre de la Convention de la majorité présidentielle (CMP), préfère jouer la carte de l’apaisement.
Ibrahim Diakité dit Bako est le secrétaire général du parti PSDA, très actif en faveur du développement local. A l’actif du jeune espoir de l’univers politique malien, plusieurs actes notables, notamment dans son Koulouba natal. A propos de la révision constitutionnelle, il s’inscrit dans la logique de sa formation politique.
Soucieux des Maliens et de leur devenir, le PSDA est le seul parti de la majorité présidentielle à avoir écrit à la CMP pour demander le report, et inviter les autorités à consulter les forces vives de la nation pour un référendum apaisé, commente-t-il.
Par ailleurs, Diakité précise, les membres du PSDA conformément à la lecture de leur président Ismaiel Sacko trouvent, pertinente la révision constitutionnelle, mais, estiment toutefois une nouvelle relecture par le parlement utile eu égard aux tensions suscitées par le projet. Dans un article publié par nos confrères de malijet, Ismaël Sacko s’est dit heureux de constater que les conditions d’une seconde lecture du projet soient réunies. Toutefois, Sacko rappelle, les militants de son parti ont émis des inquiétudes sur : les disposition de l’article 36, notamment sur la vacance du pouvoir pour un respect du délai en 2018 ;la présence de l’Etat sur l’étendue du territoire, à défaut dans les capitales régionales et enfin, le maintien du recours au peuple pour la révision de la constitution comme consignée dans l’actuelle constitution.
A en croire Bako, la prise en compte de ces suggestions de son président Ismaiel Sacko aidera sans doute à mettre fin à la polémique galopante autour de la question. Et d’inviter les Maliens de tous les bords politiques, à faire preuve de don de soi, dans un esprit patriotique.
Pour le secrétaire général national du PSDA, malgré nos différences, nous avons en commun le Mali. ‘’Quoi qu’il advienne, faisons attention pour ne pas jeter l’enfant avec l’eau du bain’’, conclut M. Diakité.
KANTAO Drissa